Bakel est une commune du Sénégal oriental, située à proximité des frontières avec la Mauritanie et le Mali. C’est est la capitale départementale qui se trouve dans la région de Tambacounda et est à 687 km de Dakar (capitale du Sénégal).

Bakel se situe à l’est du Sénégal dans la zone soudano-sahélienne et sa population est estimée à environ 16000 habitants. Mais également au long du fleuve Sénégal, au milieu de buttes rocheuses, avec un climat très chaud et aride, et le sable très présent. Trois grandes unités géomorphologiques recouvrent le territoire du département :

  • les plateaux du continental terminal (correspondant aux 2/3 ouest du département),
  • la zone de socle (correspondant au tiers est du département)
  • les alluvions des vallées du Sénégal et de la Falémé (à la frontière est du département). Ces grandes unités déterminent de façon très nette les potentialités de mise en valeur du département.

En effet, les localités les plus proches de la commune de Bakel sont : Korera, Lekselba, Boutanda, Alahina, Bema, Moribougou, Diaguili, Koungani et Tourime.

En outre, lla commune de Bakel est le centre économique d’une vaste zone géographique. En effet la vallée constitue une zone privilégiée pour les aménagements hydro agricoles. Dans cette commune, plus de la moitié de la population active s’adonne aux activités traditionnelles ; ce qui confère à la ville un caractère rural urbain. L’agriculture et l’élevage demeurent ainsi les principales activités économiques de la commune. Il y a aussi d’autres activités économiques comme le commerce, la pêche, artisanat etc.

Érigée en commune depuis 1960, Bakel compte un organe exécutif dirigé par le Maire M. Ibrahima Baba SALL né le 01 Août 1956 à Kanel. Instituteur de profession, il était adjoint au maire lors du régime d’Abdoulaye Wade. Il est à la tête de la commune de 2014 à nos jours. Il est à son second mandat.

Ibrahima Baba SALL est député-maire de Bakel et par ailleurs député de la CEDEAO. Il est également le président des réseaux des maires transfrontaliers. Récemment, il a été élu ce 8 juin 2023 comme le 1er vice-président de l’Assemblée National. Edile de la commune de Bakel, SALL fait partie des brillants maires au Sénégal. Il est un maire travailleur et engagé qui a beaucoup participé au développement de sa commune.

Par ailleurs, la commune de Bakel fait partie des trente 30 communes ayant bénéficié du projet de soutien des initiatives de Développement de l’Emploi au niveau Local ( PSIDEL)  mis en place par le Programme National de Développement Local et exécuté par l’Association Sénégalaise d’Appui à la Décentralisation et aux incitatives Citoyennes (ASADIC-TAATAAN) qui a aidé la commune à la création du Bureau Économique Local ( BEL), la mise en place de la base de donnée du développement économique local (BADEL) et a formé quatre 4 jeunes développeurs économiques territoriaux (JDET) comme spécialistes dans les métiers du développement économiques territorial que sont (1) Gestion et valorisation du patrimoine communal, (2) Mobilisation des ressources financières et financement du développement territorial (3), Gestion de l’information territoriale, (4)  Animation économique et gestion de projets.

A cet effet, ASADIC-TAATAAN, dans le cadre de sa mission de contribution à la promotion du développement économique territorial à travers son programme de formation dénommé « Programme Jeune développeur économique territorial » (P-JDET), et le Programme National de Développement Local (PNDL), ont mis en synergie et mutualisé leurs forces pour la prise en charge de la formation professionnalisante de cent vingt (120) jeunes diplômés de l’enseignement supérieur dans différents métiers du développement économique territorial.

Pour la commune de Bakel les quatre 4 jeunes développeurs économiques territoriaux choisis sont ;

Hamo CAMARA titulaire d’un master en droit public, spécialiste en Droit et Administration des collectivités territoriales a l’UASZ. Hamo a effectué des formations en commande publique au niveau de l’Autorité de la Régulation de la Commande Publique, et a participé également à la 13eme session à Dakar sur l’environnement et droit international de droit de l’homme.

Le JDET a également effectué deux stages dont un à la municipalité de Bakel en qualité d’agent de la finance locale, et un autre stage dans la région de Tambacounda au service régional d’appui au développement local comme assistant administratif et financier.

En spécialisation en mobilisation des ressources financières et financement du développement territorial, CAMARA  a choisi de centrer ses travaux sur la recherche d’un outil de paiement électronique des impôts locaux. Le choix de ce projet se justifie par le fait que la commune se retrouve avec énormément de ressources mais peine toujours avec les problèmes de recouvrement. L’étude d’un tel titre du projet permet de recouvrir et de sécuriser la recette fiscale locale par un paiement électronique (digitalisation des paiements). Ce paiement électronique des impôts locaux permettra d’éviter l’évasion fiscale.

Mme Mariame COULIBALY, deuxième JDET de la commune de Bakel, est  titulaire d’un master en banque finance conformité et gestion des risques. Spécialisée en gestion de l’information territoriale, Mariame a choisi comme projet communal, la création d’un site web comme portail d’information sur la commune. Le choix de ce projet se justifie par le fait que Bakel est une commune très développée en matière d’agriculture, de commerce et d’élevage et la réussite de ce projet pourra attirer des partenaires pour financer les secteurs productifs de la commune.

Le troisième JDET choisi se nomme M. Abdoulaye BA, titulaire d’une licence en littérature et civilisation anglaise à l’UCAD. Il a effectué un stage dans la municipalité en tant qu’apprenti gestionnaire.

Ba a choisi de se spécialiser en gestion et valorisation du patrimoine communal. Son projet communal porte sur la réflexion sur un mode d’organisation et de gestion du marché central de Bakel. En effet, d’après l’étude de Abdoulaye, le marché central de Bakel est confronté à une situation de manque d’espace causé par l’occupation de la voie publique par le secteur informel, les transports tels que les camions, les motos taxis et les pousse-pousse. De ce fait, la réussite de ce projet facilitera l’échange et la libre circulation des biens et des personnes.

Le dernier sur la liste est M. Mamadou DRAME,  titulaire d’une licence de Géographie option physique à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et d’un master 1 en Management de l’environnement à l’Institut Supérieur de Développement Local (I.S.D.L). Il a effectué un stage rural au niveau de la commune de Koungheul et plus récemment un autre stage à la mairie de Bakel à la finance locale. Il est copropriétaire d’une agence de prestations de service créée depuis 2016.

Spécialisé en animation économique et gestion de projets, DRAME a choisi comme projet en relation avec les autorités communale ; « la relance de la riziculture dans la commune de Bakel », entrant dans le cadre de la structuration d’une filière de chaine de valeur.

En effet, La commune de Bakel située sur la vallée du fleuve Sénégal avait bénéficié du financement de l’État sénégalais et ses partenaires (le fonds koweïtien) qui lui a permis de se doter des hectares de surface aménagées au niveau du « Foloboula ». Ce qui avait permis à la population de cultiver du riz de contre saison mais ce phénomène  est en déclin depuis quelques années due à de multiples facteurs. Pour la mise en œuvre de ce projet selon Mamadou, il est impératif de mettre l’accent sur ces trois (3) aspects fondamentaux : réhabiliter le périmètre pour avoir des aménagements hydro-agricoles qui correspondent à la texture du sol ; cimenter les canaux pour un bon drainage des eaux et organiser les producteurs autour de l’exploitation qui permettra de faciliter un bon accès aux intrants agricoles de qualité à temps.

Avec la priorité accordée à l’emploi des jeunes par l’État, ASADIC-TAATAAN entend contribuer, avec une approche territorialisée de l’emploi, à l’insertion des jeunes diplômés de l’enseignement supérieur à travers des parcours de spécialisations dans les métiers émergents du développement économique territorial, afin de leur permettre de participer activement au développement des territoires.

 

 

 

 

 

 

 

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