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Les collectivités territoriales et la gestion de la santé communautaire 

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Les collectivités territoriales et la gestion de la santé communautaire 

La santé communautaire, approche de résolution des problèmes de santé fondée sur l’engagement des communautés, est un pilier de la politique du Plan Sénégal Émergent et du Plan National de Développement Sanitaire Social. Sa finalité est de mettre en place un dispositif sanitaire de proximité basé sur une responsabilisation des collectivités territoriales et des populations conformément aux principes de la libre administration et de la participation citoyenne.

Au niveau déconcentré, le système de santé du Sénégal est organisé à trois niveaux selon une structure pyramidale :

  • un niveau central ou stratégique constitué du cabinet du Ministre, des directions, des services et des programmes nationaux ;
  • un niveau intermédiaire ou de coordination représenté par les régions médicales ;
  • un niveau périphérique ou opérationnel défini par les districts sanitaires.

Au niveau décentralisé, la compétence des collectivités territoriales et la participation de la population à l’effort de développement sont organisées principalement par le Code général des collectivités territoriales, le Code des obligations civiles et commerciales (COCC) par le décret n°2018-35 du 05 janvier 2018 portant statuts types des comités de Développement sanitaire (CDS).

En effet, au niveau de chaque centre de santé, poste de santé et structure assimilée doit abriter un Comité de Développement sanitaire. Le Comité de Développement sanitaire est une association de participation à l’effort de santé publique qui s’administre librement, dont la vocation est de contribuer, avec L’État et les Collectivités territoriales, à :

  • la promotion de la santé des individus, des familles et des communautés;
  • la promotion de la participation des populations à toutes les étapes de l’identification et de la résolution de leurs problèmes de santé;
  • la mobilisation des populations pour la promotion de la santé; l’amélioration de la qualité des prestations des services de santé;
  • la promotion de la solidarité pour l’accès des indigents et groupes vulnérables aux soins de santé, en relation avec les services de l’Action sociale;
  • porter un plaidoyer pour le financement de la santé auprès des collectivités territoriales, des partenaires techniques et financiers et d’autres partenaires au développement ;
  • assurer la gestion concertée avec L’État et les Collectivités territoriales des centres, postes de santé et structures assimilées ;
  • la promotion des mutuelles de santé; la gestion transparente des ressources, etc.

Par ailleurs, avec le transfert des compétences en matière de santé survenu dans le contexte de la décentralisation, les collectivités territoriales sont devenues responsables du fonctionnement, de la gestion et de la maintenance des structures sanitaires. Au-delà de la simple participation financière, cette réforme a contribué au renforcement de l’implication des populations dans tout le processus de planification, de mise en œuvre et de suivi et évaluation des actions concernant leur santé.

Cependant, la mise en œuvre de ces compétences pour l’amélioration de la performance du système de santé pose encore quelques problèmes en rapport avec certaines exigences du secteur : construction, réhabilitation, équipement, gestion des structures sanitaires, participation à la couverture maladie universelle…

En outre, un leadership actif des collectivités territoriales est essentiel pour une mise en œuvre efficace des interventions de santé communautaire. Cette contribution est attendue à divers niveaux :

  • fonctionnement des infrastructures communautaires de santé, amélioration de la couverture géographique,
  • amélioration de la qualité et de l’offre de services de santé communautaire, gestion de la motivation des acteurs communautaires de santé (ACS),
  • mobilisation des ressources,
  • planification et suivi des interventions de santé communautaire.

Pour le fonctionnement des infrastructures communautaires de santé également, les collectivités territoriales appuient les communautés et les structures déconcentrées pour assurer le fonctionnement des formations sanitaires.

En somme, la dynamique de gouvernance participative sanitaire, soutenue par la politique de décentralisation au Sénégal, constitue un enjeu essentiel pour un développement économique endogène local.

3 juillet 2023/0 Commentaires/par Yacine SAMB
https://taataan.sn/wp-content/uploads/2023/07/C.T-et-la-sante-1030x1030-1.jpg 1030 1030 Yacine SAMB http://taataan.sn/wp-content/uploads/2018/11/logo-taatan.png Yacine SAMB2023-07-03 00:20:232023-07-03 00:20:23Les collectivités territoriales et la gestion de la santé communautaire 

Les collectivités territoriales et la gestion de l’éducation

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Les collectivités territoriales et la gestion de l’éducation

Aujourd’hui, l’éducation n’est plus seulement une affaire d’État, dans la mesure où les collectivités territoriales sont devenues des acteurs déterminants du système éducatif, en raison notamment des conséquences des lois de décentralisation.

En effet, l’État du Sénégal a engagé une opération de décentralisation des compétences qui renforce le poids des collectivités territoriales. Ainsi, la commune, et le département participent au fonctionnement de l’éducation nationale.

Au courant des différents réformes de la décentralisation, le rôle des collectivités territoriales en matière d’éducation s’est considérablement modifié. Dépassant largement leurs attributions de bâtisseurs et de gestionnaires soucieux du bon fonctionnement des établissements et écoles qui leur sont confiés, les collectivités s’affirment désormais dans la construction d’une politique éducative locale vouée à la réussite des élèves.

Par ailleurs la loi précise la répartition des rôles et des compétences des collectivités territoriales en matière d’éducation.

La commune reçoit les compétences suivantes :

  • La construction et équipement des écoles élémentaires, préscolaires, écoles communautaires de base et écoles franco-arabe ;
  • Participation à la gestion et à l’administration des écoles élémentaires, préscolaires, daaras, écoles communautaires de base et écoles franco arabes ;
  • Recrutement de personnels d’éducation et de formation pour les classes préscolaires communautaires et des centres d’éducation de base des jeunes et des adultes analphabètes ;
  • L’appui aux Daaras ;
  • Les soutiens scolaires ;
  • L’allocation et la répartition de bourses et d’aides scolaires ;
  • Le recrutement et prise en charge des personnels d’appoint des écoles élémentaires, préscolaires, des écoles franco arabes et écoles communautaires de base ;
  • La promotion des langues nationales et de la tradition orale ;
  • Le recrutement d’alphabétiseurs ;
  • La formation des formateurs et alphabétiseurs ;
  • Le soutien à la formation professionnelle ;
  • La participation à l’acquisition de manuels et de fournitures scolaire pour les écoles élémentaires, préscolaires, écoles communautaires de base et écoles franco-arabe.
  • L’élaboration et la mise en œuvre du plan communal de lutte contre l’analphabétisme.

Cependant, si plusieurs écoles publiques se trouvent sur le territoire de la commune, le conseil municipal détermine le ressort de chacune d’entre elles, c’est-à-dire qu’il précise dans quelle école doivent être affectés les élèves en fonction de leur lieu de résidence dans la commune. Si la sectorisation scolaire est établie par le conseil municipal, il appartient au maire de traiter les éventuelles demandes de dérogation relatives à la sectorisation.

Pour le département, il a en charge les constructions et les travaux dans les collèges.

Il assure de manière générale :

  • La construction, l’équipement de lycées d’enseignement technique et lycées professionnels ;
  • La construction de centres d’enseignement technique et de formation professionnelle ;
  • L’élaboration et la mise en œuvre du plan départemental de développement de l’éducation et de la formation ;
  • La création d’une bourse des métiers ;
  • La participation à l’acquisition de manuels, de fournitures scolaires et de matériels didactiques pour les lycées d’enseignement technique et professionnels, et les centres de formation professionnelle ;
  • L’appui au fonctionnement des organes de gestion au niveau régional ;
  • La promotion du partenariat école/entreprises ;
  • La participation à l’élaboration et à la mise en œuvre de la tranche départementale de la carte scolaire régionale ;
  • L’équipement et l’entretien des lycées et collèges d’enseignement général et participation à leur gestion par le biais des structures de dialogues et de concertation l’élaboration et la mise en œuvre du plan départemental d’élimination de l’analphabétisme
  • Le soutien à la formation professionnelle ;
  • La participation à l’acquisition de manuels et de fournitures scolaire des lycées et collèges d’enseignement général ;
  • L’allocation de bourses et aides scolaires ;
  • L’autorisation d’exercer comme opérateur en alphabétisation ;
  • La promotion de l’éducation inclusive ;
  • La promotion des valeurs civiques et de la citoyenneté active.

En définitif, dans chaque collectivité territoriale, la prise en charge du secteur éducatif relève à la fois des élus qui prennent les décisions dans les conseils et des services dédiés qui assurent la gestion et l’exécution de ces décisions.

26 juin 2023/0 Commentaires/par Yacine SAMB
https://taataan.sn/wp-content/uploads/2023/06/C.T-et-education-1030x1030-1.jpg 1030 1030 Yacine SAMB http://taataan.sn/wp-content/uploads/2018/11/logo-taatan.png Yacine SAMB2023-06-26 00:33:282023-06-26 00:33:28Les collectivités territoriales et la gestion de l’éducation

Commune de Toubacouta: Portrait maire et JDET

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Situé dans le Sine-Saloum, Toubacouta est une commune du Sénégal, à une quarantaine de kilomètres au sud de Foundiougne, entre Sokone et Karang Poste. Elle fait partie du département de Foundiougne dans la région de Fatick.

En effet, Toubacouta qui se trouve également au bord du Bandiala, l’un des bras du Saloum compte environ 3 000 habitants. Ce sont essentiellement des cultivateurs mandingues et des cultivateurs sérères.

Les localités les plus proches sont Bani, Soukouta, Sangako, Tabanding, Keur Aliou Gueye et Sourou.

Dans cette localité, le tourisme se développe grâce aux possibilités de pêche dans les bolongs, de chasse dans une zone très étendue, d’excursions et de découverte des animaux.  On y produit également du miel de mangrove.

Le maire de la commune Pape Seydou DIANKO a été élu maire la première fois en 2009. Son premier mandat était de 2009 à 2014, le deuxième, de 2014 à 2022 et le troisième qui est en cours est de 2022 à 2027.

Né le 22 Mars 1966 à Sokone, l’honorable député est un maire heureux. Heureux pour la confiance de ses administrés mais aussi heureux pour avoir respecté ses engagements envers les populations de sa circonscription et de sa commune.

De transporteur, dirigeant, Seydou DIANKO a été piqué par le virus de la politique, à force de fréquenter son mentor et son père qui fut président du conseil rural de Toubacouta. Il a su convaincre de ses trois (3) mandats consécutifs et de ses initiatives pour relever les défis en termes d’infrastructures, de développement économique, d’éducation et de formation.

Par ailleurs, la commune de Toubacouta fait partie des trente (30) communes ayant bénéficié du Projet de Soutien des Initiatives de Développement de l’Emploi au niveau Local (PSIDEL) mis en place par le Programme National de Développement Local et exécuté par l’Association Sénégalaise d’Appui à la Décentralisation et aux Initiatives Citoyennes (ASADIC-TAATAAN) qui a aidé la commune à la création du Bureau Economique Local (BEL), la mise en place de la base de donnée du développement économique local (BADEL) et a formé quatre (4) jeunes développeurs économiques territoriaux (JDET) comme spécialistes dans les métiers du développement économiques territorial que sont (1) l’animation économique, (2) la gestion du patrimoine communal (3) le marketing territorial et la communication, (4) la mobilisation des ressources financières locales et le financement du développement local.

A cet effet, ASADIC-TAATAAN, dans le cadre de sa mission de contribution à la promotion du développement économique territorial à travers son programme de formation dénommé « Programme Jeune développeur économique territorial » (P-JDET), et le Programme National de Développement Local (PNDL), ont mis en synergie et mutualisé leurs forces pour la prise en charge de la formation professionnalisante de cent vingt (120) jeunes diplômés de l’enseignement supérieur dans différents métiers du développement économique territorial.

Pour la commune de Toubacouta, seulement trois (3) des quatre (4) JDET ont terminé le parcours jusqu’à spécialisation. Il s’agit de :

Monsieur Lamine NDONG, titulaire d’une licence en analyse et politique économique et d’un master 2 en transport et logistique à l’UCAD.

En 2021, Lamine était animateur à l’ONG NEBEDAY, puis, il occupa, en 2022, le poste de secrétaire exécutif du CDS (comité de développement Sanitaire) du poste de santé de Toubacouta.

En effet, Mr NDONG a subi différentes formations à savoir : sur l’utilisation du GPS, en éducation financière avec L’USAID « Dékkal Guedj », en comptabilité agricole avec le programme SOLIDAGRO, en gestion financière avec l’USAID, en exécution et évaluation de projet et en développement rural avec ADN (And Défar Niombato).

En spécialisation en mobilisation des ressources financières et financement du développement territoriale, le JDET a comme projet communal : ‘’ l’Etude des initiatives de promotion du tourisme local : commune de Toubacouta’’.

La réalisation de ce projet permettra à la commune d’initier de nouveaux projets qui permettrons à la localité d’être plus attractive, mais aussi d’augmenter ses taxes et les revenus de la population.

Le second JDET est Monsieur Abdoulaye SENGHOR, diplômé d’une licence en comptabilité finance de l’ISEG (institut supérieur d’entreprenariat et gestion). Il fut conseiller du mouvement de one-love de médina sangako et operateur de caisse de l’agence Mamadou Falilou KA (ETS MFK) de Kaolack.

Spécialisé en gestion et valorisation du patrimoine communal, Abdoulaye a choisi comme projet : ‘’l’étude du marché feu kaba Diouf de Toubacouta.

Enfin le dernier Monsieur Aliou DIOUF, titulaire d’une licence en Lettre Moderne au Département Français à l’UCAD.

En spécialisation en gestion de l’information territoriale, DIOUF a choisi de center ses travaux sur ‘’ la participation citoyenne aux services locaux ‘’.

En somme, le parcours de ces jeunes développeurs économiques territoriaux dans les métiers émergents du développement économique territoriale leur a permis, d’acquérir de nouvelles connaissances et aussi de renforcer leurs capacités en développement territorial. Aujourd’hui, ces jeunes sont engagés, à apporter leur touche personnelle dans l’émergence économique des collectivités territoriales.

Avec la priorité accordée à l’emploi des jeunes par l’État, ASADIC-TAATAAN entend contribuer, avec une approche territorialisée de l’emploi, à l’insertion des jeunes diplômés de l’enseignement supérieur à travers des parcours de spécialisations dans les métiers émergents du développement économique territorial, afin de leur permettre de participer activement au développement des territoires.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

21 juin 2023/0 Commentaires/par Yacine SAMB
https://taataan.sn/wp-content/uploads/2023/06/toubacouta-image.jpg 1600 1600 Yacine SAMB http://taataan.sn/wp-content/uploads/2018/11/logo-taatan.png Yacine SAMB2023-06-21 14:56:412023-06-22 10:47:19Commune de Toubacouta: Portrait maire et JDET

Les collectivités territoriales et la protection de l’environnement

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Les collectivités territoriales et la protection de l’environnement

La libre administration des collectivités territoriales est reconnue par la constitution sénégalaise. L’article 102 de la constitution rappelle qu’elles constituent le cadre institutionnel de la participation des citoyens à la gestion des affaires publiques.
Cependant, le lien entre l’environnement et les collectivités territoriales est consacré par l’article 3 du nouveau Code Général des Collectivités Territoriales (CGCT) qui dispose que : ‘’les collectivités territoriales ont pour mission la conception, la programmation et la mise en œuvre des actions de développement économique, social et environnemental d’intérêt local’’.
Elles seraient ainsi invitées à participer activement au développement des activités humaines et à la protection de l’environnement.
En outre, la première forme d’intervention des collectivités territoriales consiste à exercer des compétences qui ont pour objet direct la protection de l’environnement (aménagement et planification, gestion de certains services publics et pouvoirs de police générale ou spéciale).

Elles agissent, en second lieu, en faveur de l’environnement, à travers l’exercice de compétences transférées :
• La création et la gestion des forêts, zones protégées et sites naturels d’intérêt départemental ;
• La délivrance d’autorisation d’amodiation de chasse, après avis du conseil municipal ;
• La gestion des eaux continentales à l’exclusion des cours d’eau à statut national ou international ;
• L’élaboration et mise en œuvre de plans départementaux d’actions de l’environnement, d’intervention d’urgence et de prévention des risques ;
• La réalisation de pare- feux et la mise à feu précoce, dans le cadre de la lutte contre les feux de brousse ;
• L’élaboration et mise en œuvre des plans d’action locale pour l’environnement ;
• La protection des eaux souterraines et de surface ;
• La répartition des quotas d’exploitation forestière entre les communes ;
• La lutte contre les incendies et protection de la nature ;
• L’autorisation de défricher après avis du conseil municipal concerné ;
• La délivrance de permis de coupe et d’abattage.
Plus spécifiquement, la commune est chargée de :
• la gestion des forêts de terroirs ;
• la gestion des sites naturels d’intérêt local ;
• la création et gestion des bois communaux et d’aires protégées ;
• la création de mares artificielles et retenues collinaires notamment à des fins agricoles ;
• la gestion des opérations de reboisement ;
• l’élaboration des plans communaux d’action pour l’environnement ;
• la gestion des déchets et la lutte contre l’insalubrité ;
• la mise en défens

19 juin 2023/0 Commentaires/par Yacine SAMB
https://taataan.sn/wp-content/uploads/2023/06/CT-et-lenvironnement-1030x1030-1.jpg 1030 1030 Yacine SAMB http://taataan.sn/wp-content/uploads/2018/11/logo-taatan.png Yacine SAMB2023-06-19 11:21:332023-06-19 11:21:33Les collectivités territoriales et la protection de l’environnement

Commune de Mont Rolland : portrait maire et jdet

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De par sa position géographique avantageuse, la commune de Mont Rolland (dans la région de Thiès), située dans les contreforts des collines du plateau du Cayor dans sa partie ouest, non loin de l’océan Atlantique, offre un décor divers caractérisé par un relief accidenté. Délimitée au Sud-ouest par le département de Tivaouane, elle s’étend sur 172 km2. Elle est limitée au Nord par la commune de Notto-Gouye Diama, au Sud par celle de Fandène, à l’Est par Chérif Lô et à l’Ouest par les collectivités territoriales de Djender et de Keur Mousseu.

Située à une centaine de kilomètres de Dakar, sur la route nationale N°8, la commune de Mont-Rolland englobe 18 villages. Son nom Mont-Rolland vient de l’appellation donnée par des missionnaires français qui y ont séjourné avant et pendant l’époque coloniale.

Monsieur Yves Lamine CISS, édile de la commune de Mont Rolland fait partie des brillants maires au Sénégal qui ont su élever leurs municipalités en collectivités émergentes. Discret et efficace, il est parvenu à faire de grandes réalisations pour sa commune notamment dans les secteurs de l’éducation, de la santé, de l’emploi, de l’environnement, des infrastructures etc.

Il est le dernier PCR de la commune de Mont-Rolland de 2009 à 2014, l’année où il est devenu Maire par l’acte III de la décentralisation.

Sociaux-économiste, Mr CISS a aussi été le directeur de la coopérative d’épargne et de crédit du réseau des organisations paysannes et pastorales du Sénégal (COOPEC-RESOPP) au niveau national.

En effet, la commune de Mont Rolland fait partie des trente (30) communes ayant bénéficié du Projet de Soutien aux Initiatives de Développement de l’Emploi au niveau Local (PSIDEL) mis en place par le Programme National de Développement Local et exécuté par l’Association Sénégalaise d’Appui à la Décentralisation et aux Initiatives Citoyennes (ASADIC-TAATAAN) qui a aidé la commune à la création du Bureau Economique Local (BEL), la mise en place de la base de donnée du développement économique local (BADEL) et a formé quatre (4) jeunes développeurs économiques territoriaux (JDET) comme spécialistes dans les métiers du développement économiques territorial que sont (1) l’animation économique, (2) la gestion du patrimoine communal (3) le marketing territorial et la communication, (4) la mobilisation des ressources financières locales et le financement du développement local.

Le programme JDET s’inscrit dans l’animation économique territoriale portée par le dispositif d’appui de proximité qu’est le Bureau Économique Local (BEL). Ce dispositif tire sa légitimité dans le fait que les collectivités territoriales, en l’occurrence les communes exercent une compétence générale de développement économique et social et se doivent de contribuer à la promotion de l’emploi et de l’entrepreneuriat local. Elles ont également en charge de promouvoir l’ingénierie territoriale afin de densifier leur tissu économique.

La formation aux métiers du développement économique territorial a permis aux JDET, de faire une immersion à la mairie de Mont Rolland pour mieux, approcher et appréhender les dynamiques territoriales, la gouvernance locale et la valorisation des ressources financières de ladite commune.

Pour la commune de Mont Rolland les quatre (4) jeunes développeurs économiques territoriaux choisis sont :

Madame Françoise Hélène NDIAYE, Née à Mont-Rolland plus précisément dans le village de Tivigne Diassa. Françoise, titulaire d’une Licence en Transport Logistique, a eu à effectuer un stage au port autonome de Dakar.

Jeune entrepreneur au niveau local, la JDET spécialisée sur la Gestion de l’Information Territoriale a comme projet communal : ‘’ la création d’un bureau de communication au sein de la commune’’.

Le choix de ce projet se justifie par le fait que la commune de Mont-Rolland est une commune très développée dans le domaine de l’agriculture et accueille beaucoup de partenaires. D’où l’intérêt selon Hélène d’établir une bonne communication pour pouvoir bien travailler avec les partenaires et surtout avec la population.

La deuxième JDET sur la liste est Madame Sanine DIOUF, native du village de Tivigne Tanghor, également, titulaire d’un diplôme de technicien supérieur en développement local et communautaire. Elle a fait ses études à l’institut Africain de Développement Local (IADL)Thiès. Sanine a été relais communautaire dans différentes ONG qui ont exercées dans sa commune à savoir l’ONG Brooke et Eclosio.

Elle a aussi été relais à l’ONG LVIA et y a reçu une formation et une attestation en économie circulaire. Attirée par le développement local et la décentralisation, la jeune femme s’est spécialisée en animation économique et gestion de projets. Elle a choisi ce domaine parce qu’elle voudrait aider la population de sa localité surtout les femmes à améliorer leurs conditions de travail, mais aussi participer au développement des chaines de valeurs.

Ndèye Salimata CISS la troisième jeune choisie par la commune est une résidente du village de Ndiaye Bopp. Elle est titulaire d’un master en environnement et développement durable à l’ISDL (Institut supérieur de développement local) et d’une licence en géographie physique à l’UCAD.

Salimata fut opératrice de saisie à la direction d’automatisation des fichiers électoraux, conseillère commerciale à PCCI (premier centre de contact internationale), aide consultante avec le cabinet ISDL, enquêtrice avec le cabinet MSAS, superviseur de terrain avec l’UCG de Thiès.

Actuellement membre du Bureau Economique Local de la commune de Mont Rolland, la JDET a choisi de se spécialiser en gestion et valorisation du patrimoine communal. Elle a choisi Quality fruity Sénégal un exemple de développement économique local dans le domaine du partenariat public privé dans lequel la commune continue de bénéficier en termes de création d’emplois.

Enfin la quatrième et dernière sur la liste, Madame Henriette Pauline SANBA est diplômée en droit économique et des affaires à l’UCAO de Dakar. Elle s’est spécialisée en finance local et a comme projet « l’amélioration des impôts locaux dans la commune de Mont Rolland. » Selon elle, les impôts locaux restent les taxes les moins recouvrés et cela est dû à l’ignorance et au refus des populations du fait de la mauvaise qualité des services.

Réflexion faite dans ce domaine, Henriette aimerait apporter sa pierre à l’édifice en proposant des solutions durables et augmenter le budget de la commune.

En somme, le parcours de ces jeunes développeurs économiques territoriaux dans les métiers émergents du développement économique territoriale leur a permis, d’acquérir de nouvelles connaissances et aussi de renforcer leurs capacités en développement territorial. Aujourd’hui, ces jeunes dames de la commune de Mont Rolland sont engagées, affirme-t-elles à apporter leur touche personnelle dans l’émergence économique des collectivités territoriales.

 

15 juin 2023/3 Commentaires/par Yacine SAMB
https://taataan.sn/wp-content/uploads/2023/06/jdet-mont-rolland.jpg 1600 1600 Yacine SAMB http://taataan.sn/wp-content/uploads/2018/11/logo-taatan.png Yacine SAMB2023-06-15 10:27:512023-06-15 10:27:51Commune de Mont Rolland : portrait maire et jdet

ASADIC-TAATAAN accompagne les porteurs d’initiatives économiques dans les territoires

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Comment accompagner les collectivités territoriales, les organisations communautaires de bases, ainsi que les Entreprenants, les Micros et Petites Entreprises (MPE) et les Petites et Moyennes Entreprises (PME) dans l’émergence de dynamiques endogènes de création d’emplois et de richesses, de revitalisation des ressources, ainsi que la gouvernance économique territoriale ?

L’Association Sénégalaise d’Appui à la Décentralisation et aux Initiatives Citoyennes (ASADIC-TAATAAN) apporte sa contribution en déployant une démarche systémique de développement des chaines de valeurs des filières porteuses des territoires. Pour ce faire, ASADIC – TAATAAN s’est attachée les services de vingt-quatre (24) Développeurs Économiques Territoriaux (DET), issus de la première cohorte de son programme de formation des jeunes diplômes de l’enseignement supérieur aux métiers du développement économique territorial.

Les jeunes ainsi mobilisés ont pour mission de promouvoir les Bureaux Économiques Locaux (BEL) dans les collectivités territoriales, de déployer l’offre de services de TAATAAN, d’accompagner et d’appuyer les Porteurs d’Initiatives Économiques (PIE) des territoires, sur les aspects financiers concernant l’élaboration des projets innovants pour les territoires dans le cadre d’une vision concertée de développement économique local.

Au final, 326 porteurs d’initiatives économiques locales seront accompagnés dans une perspective de leur mise en réseau dans quatre régions (Dakar, Louga, Kaolack, Kolda) et de promotion d’une coopération économique entre collectivités territoriales.

12 juin 2023/0 Commentaires/par Yacine SAMB
https://taataan.sn/wp-content/uploads/2023/06/taataan6.jpg 768 1024 Yacine SAMB http://taataan.sn/wp-content/uploads/2018/11/logo-taatan.png Yacine SAMB2023-06-12 10:48:392023-06-12 10:48:39ASADIC-TAATAAN accompagne les porteurs d’initiatives économiques dans les territoires

Gestion du domaine privé de l’Etat, du domaine public et du domaine national.

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Gestion du domaine privé de l’Etat, du domaine public et du domaine national.

Le Code Général des Collectivités Territoriales (CGCT), en son article 292, stipule que le territoire sénégalais est le patrimoine commun de la nation. Cependant, dans le respect des principes et dispositions de la loi sur le domaine national et du Code du Domaine de l’Etat, les compétences transférées aux départements et aux communes en matière domaniale concernent la gestion et l’utilisation du domaine privé de l’Etat, du domaine public et du domaine national.

Concernant le domaine privé de l’Etat : l’Etat peut céder aux collectivités territoriales tout ou partie de ses biens meubles ou immeubles relevant de son domaine privé, ou passer avec ces collectivités des conventions portant sur l’utilisation desdits biens (article 294 du CGCT). En outre, l’Etat peut céder des biens meubles et immeubles notamment des immeubles bâtis ou non bâtis aux collectivités territoriales pour leur permettre d’exécuter leurs missions et d’abriter des agences décentralisées ou des équipements collectifs. Cette cession peut être opérée, soit à l’initiative des collectivités territoriales, soit à l’initiative de l’Etat.

Dans le même cadre, l’Etat peut également, soit faciliter aux collectivités territoriales l’accès à la pleine propriété de tout ou partie des biens meubles et immeubles relevant de son domaine privé, soit affecter simplement le droit d’usage à ces collectivités de certains de ses biens meubles et immeubles.

Concernant le domaine public : les projets initiés sur le domaine public maritime et le domaine fluvial par les personnes physiques, les collectivités territoriales ou toute autre personne morale (article 296 du CGCT) requièrent l’autorisation du conseil départemental, après avis de l’organe délibérant de la commune où se situe le projet. Cette délibération est soumise à l’approbation du représentant de l’Etat.

Ainsi, pour les projets ou opérations initiés par l’Etat sur le domaine public maritime et sur le domaine fluvial, soit dans le cadre de l’exercice de la souveraineté, soit dans l’optique de la promotion du développement économique et social, l’Etat prend la décision après avis des conseils départemental et municipal sauf impératif de défense nationale ou d’ordre public. L’Etat communique la décision pour information aux conseils départemental et municipal.

Dans les zones du domaine public maritime et du domaine public fluvial, dotées de plans spéciaux d’aménagement approuvés par l’Etat, les compétences de gestion sont déléguées par ce dernier aux départements et communes concernés respectivement pour les périmètres qui leur sont dévolus dans lesdits plans. Les redevances y afférentes sont versées aux collectivités territoriales concernées. Les actes de gestion qu’elles prennent sont soumis à l’approbation du représentant de l’Etat et communiqués, après cette formalité, aux départemental et municipal pour information.

Par ailleurs, le domaine public artificiel reste géré par l’Etat. Toutefois, l’Etat peut transférer aux collectivités territoriales, suivant des modalités de classement qui sont fixées par décret, la gestion des monuments historiques. Les communes sont chargées de la gestion de la voirie non classée située à l’intérieur du périmètre communal.

Et enfin, en ce qui concerne le domaine national, les projets ou opérations qui y sont initiés par une personne physique, une collectivité territoriale où toute autre personne morale distincte de l’Etat, sont établis conformément aux dispositions de la loi sur le domaine national. Pour les projets et opérations qu’il initie sur le domaine national, l’Etat prend la décision après avis des conseils locaux concernés, sauf impératif de défense nationale ou d’ordre public. Cette décision est communiquée, pour information, aux conseils locaux concernés.

En outre, les terrains du domaine national sis dans les communes peuvent être immatriculés au nom de l’Etat et affectés aux communes en tant que de besoin, notamment pour servir d’assiette à des projets d’équipements collectifs. La propriété des terrains immatriculés reste à l’Etat dans le cadre des lotissements des terrains du domaine national des zones urbaines.

Toutefois, la commission d’attribution des parcelles issues de ces lotissements est présidée par le maire. La composition des membres de cette commission est fixée par décret. Les décisions de la commission font l’objet d’un acte portant attribution de parcelles aux affectataires. Cet acte est soumis à l’approbation du représentant de l’Etat.

Pour tout projet ou opération de la compétence de l’Etat dans les zones urbaines, à l’exclusion de terrains à usage d’habitation, celui-ci prend la décision après avis du conseil départemental et du conseil municipal concernés. Cette décision est communiquée au conseil départemental et conseil municipal concernés.

En somme, l’Etat peut affecter ou céder tout ou partie des zones d’aménagement spécial, suivant des critères fixés par décret, à des personnes physiques, des collectivités locales ou à toute personne morale, pour la réalisation de projets de développement économique et social.

8 juin 2023/0 Commentaires/par Yacine SAMB
https://taataan.sn/wp-content/uploads/2023/06/gestion-des-domaines-1030x1030-1.jpg 1030 1030 Yacine SAMB http://taataan.sn/wp-content/uploads/2018/11/logo-taatan.png Yacine SAMB2023-06-08 11:19:552023-06-08 11:19:55Gestion du domaine privé de l’Etat, du domaine public et du domaine national.

7e édition du festival NIUMI BADIYA du jeudi 25 au dimanche 28 Mai 2023 dans la commune de Toubacouta

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Dans sa volonté de redynamiser l’attractivité de la destination Îles du Saloum et de relancer les activités culturelles, touristiques, artisanales et environnementales avec des retombées attendues en termes de création de valeurs et d’emplois notamment pour les jeunes, la commune de Toubacouta a organisé du jeudi 25 au dimanche 28 Mai 2023, la 7e édition du festival NIUMI BADIYA marquant une sortie de crise Post-Covid.

Cette initiative qui est articulée autour de l’articulation et l’opérationnalisation de la grappe TICAE entre en droite ligne du PAP2A qui opérationnalise sur un horizon court la vision et les objectifs du PSE et aussi avec la volonté de l’Etat du Sénégal de renforcer les liens et relations millénaires avec la Gambie.

La commune de Toubacouta autour de cet événement et de ce concept TICAE (tourisme, industries culturelles, artisanat, environnement), une approche multi secteurs et multi acteurs pouvant apporter une contribution notoire dans la création d’emplois et de richesses, dans la promotion, dans l’attractivité et le renforcement de la visibilité de la destination Îles du Saloum.

Pour rappel, la commune de Toubacpouta est l’une des trente (30) communes soutenues par le Programme National de Développement Local (PNDL), à travers son Projet de Soutien aux Initiatives de Développement de l’Emploi au niveau Local (PSIDEL), exécuté par l’Association Sénégalaise d’Appui à la Décentralisation et aux Initiatives Citoyennes (ASADIC-TAATAAN).

30 mai 2023/0 Commentaires/par Yacine SAMB
https://taataan.sn/wp-content/uploads/2023/05/toubacouta-1.jpg 1066 1600 Yacine SAMB http://taataan.sn/wp-content/uploads/2018/11/logo-taatan.png Yacine SAMB2023-05-30 11:05:402023-05-30 11:05:407e édition du festival NIUMI BADIYA du jeudi 25 au dimanche 28 Mai 2023 dans la commune de Toubacouta

L’interpellation citoyenne, une composante essentielle de la démocratie

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L’interpellation citoyenne, une composante essentielle de la démocratie

La promotion de la démocratie et de la gouvernance participative passe par la mise en place de mécanismes et d’outils comme les espaces de dialogue et interpellation citoyenne (EDIC) autour de la gestion citoyenne locale qui regroupent un ensemble de dispositifs et de procédures qui permettent d’augmenter l’implication des citoyens dans la vie politique et d’accroître leur rôle dans les prises de décision.

Tout compte fait, le droit d’interpellation décrit la possibilité de formuler une demande à une autorité et l’obligation pour celle-ci d’y répondre. Elle recouvre deux dimensions : au Parlement dans les relations entre les parlementaires et le gouvernement, puis dans la cité, dans les relations entre les citoyens et les autorités locales.

La notion peut aller de la possibilité par les citoyens de poser une question et d’avoir une réponse dans un conseil municipal, ou d’être reçus en cas d’action collective, jusqu’à des processus plus spécifiques comme les référendums d’initiatives citoyennes ou initiatives populaires qui décrivent des procédures de démocratie directe pour des propositions de loi.

En outre, il existe plusieurs types d’interpellations citoyennes : elles peuvent prendre la forme d’une simple expression écrite (courrier, lettre ouverte, pétition, publication de rapport d’enquêtes) ou orale (prise de parole dans un conseil, conférence de presse). Elles peuvent aussi être constituées par l’organisation de rassemblements, de manifestations, ou d’actions non-violentes. Elles peuvent également s’organiser sous forme d’assemblées d’interpellations.

Ainsi, en exprimant un intérêt, un problème ou un besoin, l’interpellation rend visible des causes ou des problématiques auxquelles certains citoyens sont sensibles et qui sont mal prises en compte par les pouvoirs publics. Elle permet donc de mieux considérer la diversité des intérêts présents dans une situation donnée et d’ouvrir des espaces de dialogue pour y répondre. En cela, elle n’est pas seulement un outil de contrôle de l’action publique : elle est aussi un outil de co-construction de l’intérêt général. C’est tout l’intérêt de l’interpellation en démocratie ; mettre en exergue les positions plurielles de la société.

Toutefois, l’interpellation citoyenne peine à être considérée légitime car elle n’est pas une offre publique de participation émanant des autorités, mais une offre civile qui vient de citoyens revendicatifs. Reconnaître les formes d’expression citoyenne là où elles se trouvent est un formidable moyen de développer des politiques publiques plus appropriées, au service de tous.

24 mai 2023/0 Commentaires/par Yacine SAMB
https://taataan.sn/wp-content/uploads/2023/05/02ffaddf-bcc5-433d-926e-ff3535b8166f-1030x1030-1.jpg 1030 1030 Yacine SAMB http://taataan.sn/wp-content/uploads/2018/11/logo-taatan.png Yacine SAMB2023-05-24 09:58:562023-05-24 09:58:56L’interpellation citoyenne, une composante essentielle de la démocratie

Commune de Baghère : portrait Maire et JDET

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Située au Sud-ouest de la basse Casamance, la commune de Baghère est une collectivité territoriale de la région de Sédhiou et plus précisément du département de Goudomp, Arrondissement de Simbandi Brassou.

Elle est limitée au nord par la forêt classée de Balmadou, au sud par la république de Guinée Bissau, à l’est par la commune de Niagha et à l’ouest par la commune de Dioudoubou et de Simbandi Brassou.

Elle est distante de la capitale Dakar d’environ 400 km soit une durée par la voie terrestre d’environ 8 heures. On n’y accède par la nationale n°6 communément appelée la route du Sud qui la traverse d’Est en Ouest et qui relie Kolda à Ziguinchor.

Cette commune issue du démembrement de l’ancien arrondissement de Tanaff, est créée par décret n° 2008-1495 du 31 décembre 2008 portant application des modifications de la loi n°72-02 du 1er février 1972 relative à l’organisation de l’Administration territoriale et locale.

Avec une superficie de 134 km2 et une population de 10.700 habitants répartis dans vingt-trois (23) villages, le village de Baghère a été créé par le Cherif Younouss AÏDARA.

En effet, le maire de la commune de Baghère Monsieur Ababacar SANE, élu à la tête de la commune depuis les élections municipales de 2014, fut enseignant pendant sept (7) ans, de Octobre 2004 à 2011 avant de s’engager dans la vie politique.

Par ailleurs, la commune de Baghère fait partie des trente (30) communes ayant bénéficié du Projet de Soutien des Initiatives de Développement de l’Emploi au niveau Local (PSIDEL) mis en place par le Programme National de Développement Local et exécuté par l’Association Sénégalaise d’Appui à la Décentralisation et aux Initiatives Citoyennes (ASADIC-TAATAAN) qui a aidé la commune à la création du Bureau Economique Local (BEL), la mise en place de la base de donnée du développement économique local (BADEL) et a formé quatre (4) jeunes développeurs économiques territoriaux (JDET) comme spécialistes dans les métiers du développement économiques territorial que sont (1) l’animation économique, (2) la gestion du patrimoine communal (3) le marketing territorial et la communication, (4) la mobilisation des ressources financières locales et le financement du développement local.

A cet effet, ASADIC-TAATAAN, dans le cadre de sa mission de contribution à la promotion du développement économique territorial à travers son programme de formation dénommé « Programme Jeune développeur économique territorial » (P-JDET), et le Programme National de Développement Local (PNDL), ont mis en synergie et mutualisé leurs forces pour la prise en charge de la formation professionnalisante de cent vingt (120) jeunes diplômés de l’enseignement supérieur dans différents métiers du développement économique territorial.

Pour la commune de Baghère, les quatre (4) jeunes développeurs économiques territoriaux choisis sont :

Monsieur Abdou Salam KONTE, Coordinateur du groupe, titulaire d’une maitrise en géographie, option aménagement, diagnostic et gouvernance des territoires.

En spécialisation en animation économique et gestion de projets, M. KONTE a choisi comme projet en relation avec les autorités communale, ‘’la conservation des mangues dans la commune de Baghère’’.

Le choix de ce projet se justifie par le fait que le village de Baghère renferme un nombre important d’arbres fruitiers dont la production, valorisées, devrait davantage booster l’économie locale et profiter à la population en termes de créations de revenus et d’emplois.

Le second JDET Monsieur Ansou KEBE, né à kafoul dans le département de Goudomp est titulaire d’une licence en Lettre Moderne à l’université Gaston Berger de Saint-Louis.

Il a effectué, en 2019, un stage pratique au Lycée privé Mame Diarra Bousso de Dakar en qualité de professeur de français sanctionné par une attestation et une autre au terme de sa participation dans le projet de EQWIP HUBS.

Pour les besoins de sa spécialisation en gestion de patrimoine communal, M. KEBE a choisi de centrer ses travaux pour l’élaboration de son projet, dans le domaine de la santé. L’intitulé de son projet est ‘’ la gestion et la revalorisation des postes de santé dans la commune de Baghère’’. L’objectif est de permettre à toute la population de Baghère de vivre en bonne santé et de promouvoir le bien-être de tous, tout âge confondu.

Monsieur Seyni YAFFA, est le troisième JDET de la commune de Baghère. Il est titulaire d’une licence en géographie à L’université Assane Seck de Ziguinchor. En 2014, il a effectué un stage au collège Abbé Raoul Sagna de Ziguinchor comme professeur d’histoire et de géographie.

  1. YAFFA a choisi de se spécialiser en gestion de l’information territoriale et comme projet communal, ‘’le diagnostic du plan de communication de la commune de Baghère’’. La réussite de son projet devrait permettre l’instauration d’une communication régulière et soutenue entre les autorités communales et les populations.

Enfin, le quatrième JDET de la commune, Amadou DIALLO est titulaire d’une licence en communication digitale de l’Unchk. Il s’est par la suite inscrit en master en sciences de l’éducation.

Monsieur DIALLO se spécialise en mobilisation des ressources financières et financement du développement territorial. Son projet de professionnalisation porte dans le domaine du transport routier pour lequel la commune de Baghère souffre de difficultés diverses, notamment en ce qui concerne le recouvrement des droits et taxes y afférents. Ledit projet est intitulé ‘’Organisation du paiement des droits et taxes liés au transport routier’’. Ce projet devrait permettre à la commune de diversifier ses sources de revenus et d’accroitre les recettes jusqu’ici mobilisées.

Avec la priorité accordée à l’emploi des jeunes par l’État, ASADIC-TAATAAN entend contribuer, avec une approche territorialisée de l’emploi, à l’insertion des jeunes diplômés de l’enseignement supérieur à travers des parcours de spécialisations dans les métiers émergents du développement économique territorial, afin de leur permettre de participer activement au développement des territoires.

 

 

22 mai 2023/0 Commentaires/par Yacine SAMB
https://taataan.sn/wp-content/uploads/2023/05/photo-baghere.jpg 1600 1600 Yacine SAMB http://taataan.sn/wp-content/uploads/2018/11/logo-taatan.png Yacine SAMB2023-05-22 10:21:552023-05-22 10:21:55Commune de Baghère : portrait Maire et JDET
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