Saisir les opportunités qu’offre le numérique est une exigence pour nos collectivités territoriales

Les collectivités territoriales du Sénégal doivent engager et amplifier leur transition vers plus de numérique. A cette condition, elles pourront faire émerger un écosystème dynamique et innovant, permettant le développement d’entreprises du numérique, créatrices de valeur et d’emplois et capables de s’affirmer sur la scène internationale.

L’utilisation des nouvelles technologies et  la valorisation des données permettent davantage de cohérence et des services plus performants tout en contribuant à une bonne gestion et l’équilibre budgétaire. Mobilité, éducation, tourisme, urbanisme, santé, gestion des réseaux, etc.., toutes les politiques publiques peuvent être amenées à évoluer pour être plus durables, être mieux adaptées aux besoins de chaque territoire et surtout plus efficaces.

A cet effet, dans le but d’appuyer la promotion du numérique dans les collectivités territoriales, l’Agence de Développement local (ADL) a initié le Projet E-Territoire afin d’accompagner l’inclusion numérique des territoires conformément au plan d’actions PAP2A du Plan Sénégal Émergent, à la Politique de sécurité des systèmes d’information de l’État du Sénégal (PSSI-ET) ainsi qu’à la Stratégie Sénégal numérique 2025.

C’est dans cette dynamique que les Ministère chargé de l’’économie numérique et le Ministère des collectivités territoriales, de l’aménagement et du développement des territoires, avec l’appui financier du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), ont également fait le choix de formuler le Schéma Directeur National Numérique des Territoires (SDNT) qui vise quatre grands objectifs à savoir :

  • utiliser le numérique pour moderniser le fonctionnement des collectivités territoriales et faciliter l’accès aux services publics ;
  • faire du numérique un levier pour atteindre les objectifs de développement durable dans les territoires ;
  • accompagner l’inclusion numérique dans les territoires ;
  • faire émerger et initier des projets issus des plans numériques locaux élaborés dans les trois communes pilotes qui sont Sandiara, Bargny et Mont Rolland dans une optique de passage à l’échelle.

Aussi, ce schéma met-il l’innovation et le numérique au service des administrations et des territoires. Il s’articule avec les différentes politiques publiques conduites par l’État et les collectivités territoriales, tout en assurant la cohérence des actions conduites.

L’élaboration de ce schéma a été le fruit d’un travail collaboratif, au service de la transition numérique des territoires, avec l’ensemble des parties prenantes afin d’identifier les besoins des territoires tout en proposant une méthode de mise en œuvre adaptée des ressources et compétences de chacun.

Cependant, pour mutualiser les investissements numériques dans les collectivités territoriales sur la base d’une approche d’intercommunalité pour une meilleure prise en charge de leurs besoins sur le plan numérique, il est nécessaire d’impliquer de nombreux aspects, à savoir la volonté politique des élus, la synergie des acteurs et la collaboration avec le secteur privé, notamment les éditeurs de logiciels.

C’est dans ce contexte que l’Agence de Développement Local (ADL) en partenariat avec l’Association Sénégalaise d’Appui à la Décentralisation et aux Initiatives Citoyennes (ASADIC-TAATAAN) et l’appui technique et financier de la Fondation Konrad Adenauer FKA, a lancé ce mardi 11 Juillet 2023 à Dakar aux Résidences Mamoune, les Journées E-Territoire, « Xarala Yu  bess yi Ci Gox Goxane yi »..

Le thème de ces deux jours d’atelier porte sur les enjeux du numérique dans le développement des collectivités territoriales : « Intercommunalité numérique comme outil de mise en place de réseaux territoriaux et de mutualisation des moyens ; quelle réponse pour les collectivités territoriales sénégalaises ».

Par ailleurs, l’objectif général de ces journées est de partager sur les enjeux et l’importance du numérique en tant qu’outil intercommunal et de mutualisation des moyens des collectivités territoriales. Il s’agira aussi d’examiner le degré de sensibilité des exécutifs territoriaux par rapport au numérique, mais aussi de renforcer la gouvernance et le management au niveau des collectivités territoriales à travers le numérique.

A cet effet, les thèmes abordés sont :

  • la territorialisation du numérique,
  • le numérique et le développement des collectivités territoriales;
  • le numérique, vecteur de croissance et développement du pays,
  • le rôle du privé dans la digitalisation des collectivités territoriales,
  • l’intercommunalité et la coopération territoriale,
  • les besoins des élus et collectivités territoriales sur le plan numérique
  • la mutualisation des moyens techniques, humains et financiers des acteurs.

En somme, la cérémonie de lancement des travaux des journées E-Territoire a été présidée par le Monsieur Mamadou TALLA, ministre des collectivités territoriales, de l’aménagement et du développement des territoires, sous la houlette du directeur général de l’ADL, du directeur général de l’AUEL, du représentant du directeur général de l’AMS, des partenaires techniques et financiers, de ASADIC-TAATAAN et de la FKA, des conseils départementaux, de la société civile entre autres participants.

 

 

 

 

 

 

L’Agence de Développement Local (ADL), en collaboration avec le Ministère en charge de l’Economie Numérique (MCTEN), l’Association Sénégalaise d’Appui à la Décentralisation et aux Initiatives Citoyennes (ASADIC-TAATAAN) et l’appui technique et financier de la Fondation Konrad Adenauer (FKA), envisage de lancer les Journées E-Territoire, « Xarala You bess yi Ci Gox Goxane yi » sur le thème la « Stratégie Sénégal Numérique 2025 au service de la relance de l’économie des collectivités territoriales», les 11 et 12 Juillet 2023 aux Résidences Mamoune à Dakar.

Initié et déroulé depuis 2021 par l’Agence de Développement Local, le Programme numérique E-Territoire a pour but, d’accompagner la matérialisation des réformes à savoir respectivement le Plan Sénégal émergent et l’Acte III de la décentralisation ,en cohérence avec le Plan d’action prioritaire accéléré et ajusté (PAP2A), la Stratégie Sénégal numérique 2025 (SN2025) ainsi que la Politique de sécurité des systèmes d’informations de l’Etat du Sénégal (PSSI-ET).

En effet, l’objectif général des journées de partage et de réflexion est de vulgariser les résultats du programme numérique E-Territoire, de présenter les opportunités et de sensibiliser davantage les acteurs sur l’importance de la prise en compte du numérique dans la politique de développement des territoires.

De manière spécifique, les journées E-Territoire permettront de :

  • Vulgariser les résultats du programme numérique E-Territoire à savoir le Schéma Directeur National numérique des territoires et les Plans locaux numériques (PLN) des trois communes pilotes;
  • Partager les initiatives phares de la Stratégie Sénégal Numérique SN2025, notamment le Programme d’appui à la gouvernance numérique (PAGNUM) et le projet d’Adressage national numérique ;
  • Présenter les initiatives phares de la décentralisation (Plan National d’Aménagement et de Développement des territoires (PNADT), la Fonction publique territoriale, les intercommunalités, le PACASEN (Urbain et Rural)) ;
  • Promouvoir le secteur privé local, les opportunités de renforcement de capacités et de création d’emplois adaptés aux réalités locales ;
  • Sensibiliser sur l’importance de la politique de sécurité des systèmes d’information (cyber sécurité) au niveau des collectivités territoriales ;

Les thèmes abordés seront en cohérence avec les priorités et orientations de l’État matérialisées au travers du concept « Sénégal Numérique 2025 » et le PSE Numérique.

 

Les collectivités territoriales et la gestion de la santé communautaire 

La santé communautaire, approche de résolution des problèmes de santé fondée sur l’engagement des communautés, est un pilier de la politique du Plan Sénégal Émergent et du Plan National de Développement Sanitaire Social. Sa finalité est de mettre en place un dispositif sanitaire de proximité basé sur une responsabilisation des collectivités territoriales et des populations conformément aux principes de la libre administration et de la participation citoyenne.

Au niveau déconcentré, le système de santé du Sénégal est organisé à trois niveaux selon une structure pyramidale :

  • un niveau central ou stratégique constitué du cabinet du Ministre, des directions, des services et des programmes nationaux ;
  • un niveau intermédiaire ou de coordination représenté par les régions médicales ;
  • un niveau périphérique ou opérationnel défini par les districts sanitaires.

Au niveau décentralisé, la compétence des collectivités territoriales et la participation de la population à l’effort de développement sont organisées principalement par le Code général des collectivités territoriales, le Code des obligations civiles et commerciales (COCC) par le décret n°2018-35 du 05 janvier 2018 portant statuts types des comités de Développement sanitaire (CDS).

En effet, au niveau de chaque centre de santé, poste de santé et structure assimilée doit abriter un Comité de Développement sanitaire. Le Comité de Développement sanitaire est une association de participation à l’effort de santé publique qui s’administre librement, dont la vocation est de contribuer, avec L’État et les Collectivités territoriales, à :

  • la promotion de la santé des individus, des familles et des communautés;
  • la promotion de la participation des populations à toutes les étapes de l’identification et de la résolution de leurs problèmes de santé;
  • la mobilisation des populations pour la promotion de la santé; l’amélioration de la qualité des prestations des services de santé;
  • la promotion de la solidarité pour l’accès des indigents et groupes vulnérables aux soins de santé, en relation avec les services de l’Action sociale;
  • porter un plaidoyer pour le financement de la santé auprès des collectivités territoriales, des partenaires techniques et financiers et d’autres partenaires au développement ;
  • assurer la gestion concertée avec L’État et les Collectivités territoriales des centres, postes de santé et structures assimilées ;
  • la promotion des mutuelles de santé; la gestion transparente des ressources, etc.

Par ailleurs, avec le transfert des compétences en matière de santé survenu dans le contexte de la décentralisation, les collectivités territoriales sont devenues responsables du fonctionnement, de la gestion et de la maintenance des structures sanitaires. Au-delà de la simple participation financière, cette réforme a contribué au renforcement de l’implication des populations dans tout le processus de planification, de mise en œuvre et de suivi et évaluation des actions concernant leur santé.

Cependant, la mise en œuvre de ces compétences pour l’amélioration de la performance du système de santé pose encore quelques problèmes en rapport avec certaines exigences du secteur : construction, réhabilitation, équipement, gestion des structures sanitaires, participation à la couverture maladie universelle…

En outre, un leadership actif des collectivités territoriales est essentiel pour une mise en œuvre efficace des interventions de santé communautaire. Cette contribution est attendue à divers niveaux :

  • fonctionnement des infrastructures communautaires de santé, amélioration de la couverture géographique,
  • amélioration de la qualité et de l’offre de services de santé communautaire, gestion de la motivation des acteurs communautaires de santé (ACS),
  • mobilisation des ressources,
  • planification et suivi des interventions de santé communautaire.

Pour le fonctionnement des infrastructures communautaires de santé également, les collectivités territoriales appuient les communautés et les structures déconcentrées pour assurer le fonctionnement des formations sanitaires.

En somme, la dynamique de gouvernance participative sanitaire, soutenue par la politique de décentralisation au Sénégal, constitue un enjeu essentiel pour un développement économique endogène local.

Les collectivités territoriales et la gestion de l’éducation

Aujourd’hui, l’éducation n’est plus seulement une affaire d’État, dans la mesure où les collectivités territoriales sont devenues des acteurs déterminants du système éducatif, en raison notamment des conséquences des lois de décentralisation.

En effet, l’État du Sénégal a engagé une opération de décentralisation des compétences qui renforce le poids des collectivités territoriales. Ainsi, la commune, et le département participent au fonctionnement de l’éducation nationale.

Au courant des différents réformes de la décentralisation, le rôle des collectivités territoriales en matière d’éducation s’est considérablement modifié. Dépassant largement leurs attributions de bâtisseurs et de gestionnaires soucieux du bon fonctionnement des établissements et écoles qui leur sont confiés, les collectivités s’affirment désormais dans la construction d’une politique éducative locale vouée à la réussite des élèves.

Par ailleurs la loi précise la répartition des rôles et des compétences des collectivités territoriales en matière d’éducation.

La commune reçoit les compétences suivantes :

  • La construction et équipement des écoles élémentaires, préscolaires, écoles communautaires de base et écoles franco-arabe ;
  • Participation à la gestion et à l’administration des écoles élémentaires, préscolaires, daaras, écoles communautaires de base et écoles franco arabes ;
  • Recrutement de personnels d’éducation et de formation pour les classes préscolaires communautaires et des centres d’éducation de base des jeunes et des adultes analphabètes ;
  • L’appui aux Daaras ;
  • Les soutiens scolaires ;
  • L’allocation et la répartition de bourses et d’aides scolaires ;
  • Le recrutement et prise en charge des personnels d’appoint des écoles élémentaires, préscolaires, des écoles franco arabes et écoles communautaires de base ;
  • La promotion des langues nationales et de la tradition orale ;
  • Le recrutement d’alphabétiseurs ;
  • La formation des formateurs et alphabétiseurs ;
  • Le soutien à la formation professionnelle ;
  • La participation à l’acquisition de manuels et de fournitures scolaire pour les écoles élémentaires, préscolaires, écoles communautaires de base et écoles franco-arabe.
  • L’élaboration et la mise en œuvre du plan communal de lutte contre l’analphabétisme.

Cependant, si plusieurs écoles publiques se trouvent sur le territoire de la commune, le conseil municipal détermine le ressort de chacune d’entre elles, c’est-à-dire qu’il précise dans quelle école doivent être affectés les élèves en fonction de leur lieu de résidence dans la commune. Si la sectorisation scolaire est établie par le conseil municipal, il appartient au maire de traiter les éventuelles demandes de dérogation relatives à la sectorisation.

Pour le département, il a en charge les constructions et les travaux dans les collèges.

Il assure de manière générale :

  • La construction, l’équipement de lycées d’enseignement technique et lycées professionnels ;
  • La construction de centres d’enseignement technique et de formation professionnelle ;
  • L’élaboration et la mise en œuvre du plan départemental de développement de l’éducation et de la formation ;
  • La création d’une bourse des métiers ;
  • La participation à l’acquisition de manuels, de fournitures scolaires et de matériels didactiques pour les lycées d’enseignement technique et professionnels, et les centres de formation professionnelle ;
  • L’appui au fonctionnement des organes de gestion au niveau régional ;
  • La promotion du partenariat école/entreprises ;
  • La participation à l’élaboration et à la mise en œuvre de la tranche départementale de la carte scolaire régionale ;
  • L’équipement et l’entretien des lycées et collèges d’enseignement général et participation à leur gestion par le biais des structures de dialogues et de concertation l’élaboration et la mise en œuvre du plan départemental d’élimination de l’analphabétisme
  • Le soutien à la formation professionnelle ;
  • La participation à l’acquisition de manuels et de fournitures scolaire des lycées et collèges d’enseignement général ;
  • L’allocation de bourses et aides scolaires ;
  • L’autorisation d’exercer comme opérateur en alphabétisation ;
  • La promotion de l’éducation inclusive ;
  • La promotion des valeurs civiques et de la citoyenneté active.

En définitif, dans chaque collectivité territoriale, la prise en charge du secteur éducatif relève à la fois des élus qui prennent les décisions dans les conseils et des services dédiés qui assurent la gestion et l’exécution de ces décisions.

Situé dans le Sine-Saloum, Toubacouta est une commune du Sénégal, à une quarantaine de kilomètres au sud de Foundiougne, entre Sokone et Karang Poste. Elle fait partie du département de Foundiougne dans la région de Fatick.

En effet, Toubacouta qui se trouve également au bord du Bandiala, l’un des bras du Saloum compte environ 3 000 habitants. Ce sont essentiellement des cultivateurs mandingues et des cultivateurs sérères.

Les localités les plus proches sont Bani, Soukouta, Sangako, Tabanding, Keur Aliou Gueye et Sourou.

Dans cette localité, le tourisme se développe grâce aux possibilités de pêche dans les bolongs, de chasse dans une zone très étendue, d’excursions et de découverte des animaux.  On y produit également du miel de mangrove.

Le maire de la commune Pape Seydou DIANKO a été élu maire la première fois en 2009. Son premier mandat était de 2009 à 2014, le deuxième, de 2014 à 2022 et le troisième qui est en cours est de 2022 à 2027.

Né le 22 Mars 1966 à Sokone, l’honorable député est un maire heureux. Heureux pour la confiance de ses administrés mais aussi heureux pour avoir respecté ses engagements envers les populations de sa circonscription et de sa commune.

De transporteur, dirigeant, Seydou DIANKO a été piqué par le virus de la politique, à force de fréquenter son mentor et son père qui fut président du conseil rural de Toubacouta. Il a su convaincre de ses trois (3) mandats consécutifs et de ses initiatives pour relever les défis en termes d’infrastructures, de développement économique, d’éducation et de formation.

Par ailleurs, la commune de Toubacouta fait partie des trente (30) communes ayant bénéficié du Projet de Soutien des Initiatives de Développement de l’Emploi au niveau Local (PSIDEL) mis en place par le Programme National de Développement Local et exécuté par l’Association Sénégalaise d’Appui à la Décentralisation et aux Initiatives Citoyennes (ASADIC-TAATAAN) qui a aidé la commune à la création du Bureau Economique Local (BEL), la mise en place de la base de donnée du développement économique local (BADEL) et a formé quatre (4) jeunes développeurs économiques territoriaux (JDET) comme spécialistes dans les métiers du développement économiques territorial que sont (1) l’animation économique, (2) la gestion du patrimoine communal (3) le marketing territorial et la communication, (4) la mobilisation des ressources financières locales et le financement du développement local.

A cet effet, ASADIC-TAATAAN, dans le cadre de sa mission de contribution à la promotion du développement économique territorial à travers son programme de formation dénommé « Programme Jeune développeur économique territorial » (P-JDET), et le Programme National de Développement Local (PNDL), ont mis en synergie et mutualisé leurs forces pour la prise en charge de la formation professionnalisante de cent vingt (120) jeunes diplômés de l’enseignement supérieur dans différents métiers du développement économique territorial.

Pour la commune de Toubacouta, seulement trois (3) des quatre (4) JDET ont terminé le parcours jusqu’à spécialisation. Il s’agit de :

Monsieur Lamine NDONG, titulaire d’une licence en analyse et politique économique et d’un master 2 en transport et logistique à l’UCAD.

En 2021, Lamine était animateur à l’ONG NEBEDAY, puis, il occupa, en 2022, le poste de secrétaire exécutif du CDS (comité de développement Sanitaire) du poste de santé de Toubacouta.

En effet, Mr NDONG a subi différentes formations à savoir : sur l’utilisation du GPS, en éducation financière avec L’USAID « Dékkal Guedj », en comptabilité agricole avec le programme SOLIDAGRO, en gestion financière avec l’USAID, en exécution et évaluation de projet et en développement rural avec ADN (And Défar Niombato).

En spécialisation en mobilisation des ressources financières et financement du développement territoriale, le JDET a comme projet communal : ‘’ l’Etude des initiatives de promotion du tourisme local : commune de Toubacouta’’.

La réalisation de ce projet permettra à la commune d’initier de nouveaux projets qui permettrons à la localité d’être plus attractive, mais aussi d’augmenter ses taxes et les revenus de la population.

Le second JDET est Monsieur Abdoulaye SENGHOR, diplômé d’une licence en comptabilité finance de l’ISEG (institut supérieur d’entreprenariat et gestion). Il fut conseiller du mouvement de one-love de médina sangako et operateur de caisse de l’agence Mamadou Falilou KA (ETS MFK) de Kaolack.

Spécialisé en gestion et valorisation du patrimoine communal, Abdoulaye a choisi comme projet : ‘’l’étude du marché feu kaba Diouf de Toubacouta.

Enfin le dernier Monsieur Aliou DIOUF, titulaire d’une licence en Lettre Moderne au Département Français à l’UCAD.

En spécialisation en gestion de l’information territoriale, DIOUF a choisi de center ses travaux sur ‘’ la participation citoyenne aux services locaux ‘’.

En somme, le parcours de ces jeunes développeurs économiques territoriaux dans les métiers émergents du développement économique territoriale leur a permis, d’acquérir de nouvelles connaissances et aussi de renforcer leurs capacités en développement territorial. Aujourd’hui, ces jeunes sont engagés, à apporter leur touche personnelle dans l’émergence économique des collectivités territoriales.

Avec la priorité accordée à l’emploi des jeunes par l’État, ASADIC-TAATAAN entend contribuer, avec une approche territorialisée de l’emploi, à l’insertion des jeunes diplômés de l’enseignement supérieur à travers des parcours de spécialisations dans les métiers émergents du développement économique territorial, afin de leur permettre de participer activement au développement des territoires.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les collectivités territoriales et la protection de l’environnement

La libre administration des collectivités territoriales est reconnue par la constitution sénégalaise. L’article 102 de la constitution rappelle qu’elles constituent le cadre institutionnel de la participation des citoyens à la gestion des affaires publiques.
Cependant, le lien entre l’environnement et les collectivités territoriales est consacré par l’article 3 du nouveau Code Général des Collectivités Territoriales (CGCT) qui dispose que : ‘’les collectivités territoriales ont pour mission la conception, la programmation et la mise en œuvre des actions de développement économique, social et environnemental d’intérêt local’’.
Elles seraient ainsi invitées à participer activement au développement des activités humaines et à la protection de l’environnement.
En outre, la première forme d’intervention des collectivités territoriales consiste à exercer des compétences qui ont pour objet direct la protection de l’environnement (aménagement et planification, gestion de certains services publics et pouvoirs de police générale ou spéciale).

Elles agissent, en second lieu, en faveur de l’environnement, à travers l’exercice de compétences transférées :
• La création et la gestion des forêts, zones protégées et sites naturels d’intérêt départemental ;
• La délivrance d’autorisation d’amodiation de chasse, après avis du conseil municipal ;
• La gestion des eaux continentales à l’exclusion des cours d’eau à statut national ou international ;
• L’élaboration et mise en œuvre de plans départementaux d’actions de l’environnement, d’intervention d’urgence et de prévention des risques ;
• La réalisation de pare- feux et la mise à feu précoce, dans le cadre de la lutte contre les feux de brousse ;
• L’élaboration et mise en œuvre des plans d’action locale pour l’environnement ;
• La protection des eaux souterraines et de surface ;
• La répartition des quotas d’exploitation forestière entre les communes ;
• La lutte contre les incendies et protection de la nature ;
• L’autorisation de défricher après avis du conseil municipal concerné ;
• La délivrance de permis de coupe et d’abattage.
Plus spécifiquement, la commune est chargée de :
• la gestion des forêts de terroirs ;
• la gestion des sites naturels d’intérêt local ;
• la création et gestion des bois communaux et d’aires protégées ;
• la création de mares artificielles et retenues collinaires notamment à des fins agricoles ;
• la gestion des opérations de reboisement ;
• l’élaboration des plans communaux d’action pour l’environnement ;
• la gestion des déchets et la lutte contre l’insalubrité ;
• la mise en défens

De par sa position géographique avantageuse, la commune de Mont Rolland (dans la région de Thiès), située dans les contreforts des collines du plateau du Cayor dans sa partie ouest, non loin de l’océan Atlantique, offre un décor divers caractérisé par un relief accidenté. Délimitée au Sud-ouest par le département de Tivaouane, elle s’étend sur 172 km2. Elle est limitée au Nord par la commune de Notto-Gouye Diama, au Sud par celle de Fandène, à l’Est par Chérif Lô et à l’Ouest par les collectivités territoriales de Djender et de Keur Mousseu.

Située à une centaine de kilomètres de Dakar, sur la route nationale N°8, la commune de Mont-Rolland englobe 18 villages. Son nom Mont-Rolland vient de l’appellation donnée par des missionnaires français qui y ont séjourné avant et pendant l’époque coloniale.

Monsieur Yves Lamine CISS, édile de la commune de Mont Rolland fait partie des brillants maires au Sénégal qui ont su élever leurs municipalités en collectivités émergentes. Discret et efficace, il est parvenu à faire de grandes réalisations pour sa commune notamment dans les secteurs de l’éducation, de la santé, de l’emploi, de l’environnement, des infrastructures etc.

Il est le dernier PCR de la commune de Mont-Rolland de 2009 à 2014, l’année où il est devenu Maire par l’acte III de la décentralisation.

Sociaux-économiste, Mr CISS a aussi été le directeur de la coopérative d’épargne et de crédit du réseau des organisations paysannes et pastorales du Sénégal (COOPEC-RESOPP) au niveau national.

En effet, la commune de Mont Rolland fait partie des trente (30) communes ayant bénéficié du Projet de Soutien aux Initiatives de Développement de l’Emploi au niveau Local (PSIDEL) mis en place par le Programme National de Développement Local et exécuté par l’Association Sénégalaise d’Appui à la Décentralisation et aux Initiatives Citoyennes (ASADIC-TAATAAN) qui a aidé la commune à la création du Bureau Economique Local (BEL), la mise en place de la base de donnée du développement économique local (BADEL) et a formé quatre (4) jeunes développeurs économiques territoriaux (JDET) comme spécialistes dans les métiers du développement économiques territorial que sont (1) l’animation économique, (2) la gestion du patrimoine communal (3) le marketing territorial et la communication, (4) la mobilisation des ressources financières locales et le financement du développement local.

Le programme JDET s’inscrit dans l’animation économique territoriale portée par le dispositif d’appui de proximité qu’est le Bureau Économique Local (BEL). Ce dispositif tire sa légitimité dans le fait que les collectivités territoriales, en l’occurrence les communes exercent une compétence générale de développement économique et social et se doivent de contribuer à la promotion de l’emploi et de l’entrepreneuriat local. Elles ont également en charge de promouvoir l’ingénierie territoriale afin de densifier leur tissu économique.

La formation aux métiers du développement économique territorial a permis aux JDET, de faire une immersion à la mairie de Mont Rolland pour mieux, approcher et appréhender les dynamiques territoriales, la gouvernance locale et la valorisation des ressources financières de ladite commune.

Pour la commune de Mont Rolland les quatre (4) jeunes développeurs économiques territoriaux choisis sont :

Madame Françoise Hélène NDIAYE, Née à Mont-Rolland plus précisément dans le village de Tivigne Diassa. Françoise, titulaire d’une Licence en Transport Logistique, a eu à effectuer un stage au port autonome de Dakar.

Jeune entrepreneur au niveau local, la JDET spécialisée sur la Gestion de l’Information Territoriale a comme projet communal : ‘’ la création d’un bureau de communication au sein de la commune’’.

Le choix de ce projet se justifie par le fait que la commune de Mont-Rolland est une commune très développée dans le domaine de l’agriculture et accueille beaucoup de partenaires. D’où l’intérêt selon Hélène d’établir une bonne communication pour pouvoir bien travailler avec les partenaires et surtout avec la population.

La deuxième JDET sur la liste est Madame Sanine DIOUF, native du village de Tivigne Tanghor, également, titulaire d’un diplôme de technicien supérieur en développement local et communautaire. Elle a fait ses études à l’institut Africain de Développement Local (IADL)Thiès. Sanine a été relais communautaire dans différentes ONG qui ont exercées dans sa commune à savoir l’ONG Brooke et Eclosio.

Elle a aussi été relais à l’ONG LVIA et y a reçu une formation et une attestation en économie circulaire. Attirée par le développement local et la décentralisation, la jeune femme s’est spécialisée en animation économique et gestion de projets. Elle a choisi ce domaine parce qu’elle voudrait aider la population de sa localité surtout les femmes à améliorer leurs conditions de travail, mais aussi participer au développement des chaines de valeurs.

Ndèye Salimata CISS la troisième jeune choisie par la commune est une résidente du village de Ndiaye Bopp. Elle est titulaire d’un master en environnement et développement durable à l’ISDL (Institut supérieur de développement local) et d’une licence en géographie physique à l’UCAD.

Salimata fut opératrice de saisie à la direction d’automatisation des fichiers électoraux, conseillère commerciale à PCCI (premier centre de contact internationale), aide consultante avec le cabinet ISDL, enquêtrice avec le cabinet MSAS, superviseur de terrain avec l’UCG de Thiès.

Actuellement membre du Bureau Economique Local de la commune de Mont Rolland, la JDET a choisi de se spécialiser en gestion et valorisation du patrimoine communal. Elle a choisi Quality fruity Sénégal un exemple de développement économique local dans le domaine du partenariat public privé dans lequel la commune continue de bénéficier en termes de création d’emplois.

Enfin la quatrième et dernière sur la liste, Madame Henriette Pauline SANBA est diplômée en droit économique et des affaires à l’UCAO de Dakar. Elle s’est spécialisée en finance local et a comme projet « l’amélioration des impôts locaux dans la commune de Mont Rolland. » Selon elle, les impôts locaux restent les taxes les moins recouvrés et cela est dû à l’ignorance et au refus des populations du fait de la mauvaise qualité des services.

Réflexion faite dans ce domaine, Henriette aimerait apporter sa pierre à l’édifice en proposant des solutions durables et augmenter le budget de la commune.

En somme, le parcours de ces jeunes développeurs économiques territoriaux dans les métiers émergents du développement économique territoriale leur a permis, d’acquérir de nouvelles connaissances et aussi de renforcer leurs capacités en développement territorial. Aujourd’hui, ces jeunes dames de la commune de Mont Rolland sont engagées, affirme-t-elles à apporter leur touche personnelle dans l’émergence économique des collectivités territoriales.

 

Comment accompagner les collectivités territoriales, les organisations communautaires de bases, ainsi que les Entreprenants, les Micros et Petites Entreprises (MPE) et les Petites et Moyennes Entreprises (PME) dans l’émergence de dynamiques endogènes de création d’emplois et de richesses, de revitalisation des ressources, ainsi que la gouvernance économique territoriale ?

L’Association Sénégalaise d’Appui à la Décentralisation et aux Initiatives Citoyennes (ASADIC-TAATAAN) apporte sa contribution en déployant une démarche systémique de développement des chaines de valeurs des filières porteuses des territoires. Pour ce faire, ASADIC – TAATAAN s’est attachée les services de vingt-quatre (24) Développeurs Économiques Territoriaux (DET), issus de la première cohorte de son programme de formation des jeunes diplômes de l’enseignement supérieur aux métiers du développement économique territorial.

Les jeunes ainsi mobilisés ont pour mission de promouvoir les Bureaux Économiques Locaux (BEL) dans les collectivités territoriales, de déployer l’offre de services de TAATAAN, d’accompagner et d’appuyer les Porteurs d’Initiatives Économiques (PIE) des territoires, sur les aspects financiers concernant l’élaboration des projets innovants pour les territoires dans le cadre d’une vision concertée de développement économique local.

Au final, 326 porteurs d’initiatives économiques locales seront accompagnés dans une perspective de leur mise en réseau dans quatre régions (Dakar, Louga, Kaolack, Kolda) et de promotion d’une coopération économique entre collectivités territoriales.

Gestion du domaine privé de l’Etat, du domaine public et du domaine national.

Le Code Général des Collectivités Territoriales (CGCT), en son article 292, stipule que le territoire sénégalais est le patrimoine commun de la nation. Cependant, dans le respect des principes et dispositions de la loi sur le domaine national et du Code du Domaine de l’Etat, les compétences transférées aux départements et aux communes en matière domaniale concernent la gestion et l’utilisation du domaine privé de l’Etat, du domaine public et du domaine national.

Concernant le domaine privé de l’Etat : l’Etat peut céder aux collectivités territoriales tout ou partie de ses biens meubles ou immeubles relevant de son domaine privé, ou passer avec ces collectivités des conventions portant sur l’utilisation desdits biens (article 294 du CGCT). En outre, l’Etat peut céder des biens meubles et immeubles notamment des immeubles bâtis ou non bâtis aux collectivités territoriales pour leur permettre d’exécuter leurs missions et d’abriter des agences décentralisées ou des équipements collectifs. Cette cession peut être opérée, soit à l’initiative des collectivités territoriales, soit à l’initiative de l’Etat.

Dans le même cadre, l’Etat peut également, soit faciliter aux collectivités territoriales l’accès à la pleine propriété de tout ou partie des biens meubles et immeubles relevant de son domaine privé, soit affecter simplement le droit d’usage à ces collectivités de certains de ses biens meubles et immeubles.

Concernant le domaine public : les projets initiés sur le domaine public maritime et le domaine fluvial par les personnes physiques, les collectivités territoriales ou toute autre personne morale (article 296 du CGCT) requièrent l’autorisation du conseil départemental, après avis de l’organe délibérant de la commune où se situe le projet. Cette délibération est soumise à l’approbation du représentant de l’Etat.

Ainsi, pour les projets ou opérations initiés par l’Etat sur le domaine public maritime et sur le domaine fluvial, soit dans le cadre de l’exercice de la souveraineté, soit dans l’optique de la promotion du développement économique et social, l’Etat prend la décision après avis des conseils départemental et municipal sauf impératif de défense nationale ou d’ordre public. L’Etat communique la décision pour information aux conseils départemental et municipal.

Dans les zones du domaine public maritime et du domaine public fluvial, dotées de plans spéciaux d’aménagement approuvés par l’Etat, les compétences de gestion sont déléguées par ce dernier aux départements et communes concernés respectivement pour les périmètres qui leur sont dévolus dans lesdits plans. Les redevances y afférentes sont versées aux collectivités territoriales concernées. Les actes de gestion qu’elles prennent sont soumis à l’approbation du représentant de l’Etat et communiqués, après cette formalité, aux départemental et municipal pour information.

Par ailleurs, le domaine public artificiel reste géré par l’Etat. Toutefois, l’Etat peut transférer aux collectivités territoriales, suivant des modalités de classement qui sont fixées par décret, la gestion des monuments historiques. Les communes sont chargées de la gestion de la voirie non classée située à l’intérieur du périmètre communal.

Et enfin, en ce qui concerne le domaine national, les projets ou opérations qui y sont initiés par une personne physique, une collectivité territoriale où toute autre personne morale distincte de l’Etat, sont établis conformément aux dispositions de la loi sur le domaine national. Pour les projets et opérations qu’il initie sur le domaine national, l’Etat prend la décision après avis des conseils locaux concernés, sauf impératif de défense nationale ou d’ordre public. Cette décision est communiquée, pour information, aux conseils locaux concernés.

En outre, les terrains du domaine national sis dans les communes peuvent être immatriculés au nom de l’Etat et affectés aux communes en tant que de besoin, notamment pour servir d’assiette à des projets d’équipements collectifs. La propriété des terrains immatriculés reste à l’Etat dans le cadre des lotissements des terrains du domaine national des zones urbaines.

Toutefois, la commission d’attribution des parcelles issues de ces lotissements est présidée par le maire. La composition des membres de cette commission est fixée par décret. Les décisions de la commission font l’objet d’un acte portant attribution de parcelles aux affectataires. Cet acte est soumis à l’approbation du représentant de l’Etat.

Pour tout projet ou opération de la compétence de l’Etat dans les zones urbaines, à l’exclusion de terrains à usage d’habitation, celui-ci prend la décision après avis du conseil départemental et du conseil municipal concernés. Cette décision est communiquée au conseil départemental et conseil municipal concernés.

En somme, l’Etat peut affecter ou céder tout ou partie des zones d’aménagement spécial, suivant des critères fixés par décret, à des personnes physiques, des collectivités locales ou à toute personne morale, pour la réalisation de projets de développement économique et social.

Dans sa volonté de redynamiser l’attractivité de la destination Îles du Saloum et de relancer les activités culturelles, touristiques, artisanales et environnementales avec des retombées attendues en termes de création de valeurs et d’emplois notamment pour les jeunes, la commune de Toubacouta a organisé du jeudi 25 au dimanche 28 Mai 2023, la 7e édition du festival NIUMI BADIYA marquant une sortie de crise Post-Covid.

Cette initiative qui est articulée autour de l’articulation et l’opérationnalisation de la grappe TICAE entre en droite ligne du PAP2A qui opérationnalise sur un horizon court la vision et les objectifs du PSE et aussi avec la volonté de l’Etat du Sénégal de renforcer les liens et relations millénaires avec la Gambie.

La commune de Toubacouta autour de cet événement et de ce concept TICAE (tourisme, industries culturelles, artisanat, environnement), une approche multi secteurs et multi acteurs pouvant apporter une contribution notoire dans la création d’emplois et de richesses, dans la promotion, dans l’attractivité et le renforcement de la visibilité de la destination Îles du Saloum.

Pour rappel, la commune de Toubacpouta est l’une des trente (30) communes soutenues par le Programme National de Développement Local (PNDL), à travers son Projet de Soutien aux Initiatives de Développement de l’Emploi au niveau Local (PSIDEL), exécuté par l’Association Sénégalaise d’Appui à la Décentralisation et aux Initiatives Citoyennes (ASADIC-TAATAAN).