Situé dans l’arrondissement de Ngoye, département de Bambey, la commune de Dangalma est une collectivité territoriale de la région de Diourbel sur la RN3. Elle est limitée au Nord par la commune de Ngongom (arrondissement Lambaye), au Sud par la commune de Ndondol à l’Est par la commune de Bambey et à l’Ouest par la commune de Ndiayenne Sirakh (arrondissement de thienaba, région de Thiès.

Dangalma couvre une superficie de 83km2 soit 15,48% de l’étendu de l’arrondissement qui est de 536km et compte 39 villages. Lors du dernier recensement, la commune comptait 22 350 personnes et 2 129 ménages.

Depuis Décembre 2013, la politique de décentralisation au Sénégal s’est enrichie d’une nouvelle entité avec la communalisation universelle. Dotée de la personnalité morale, la commune compte un organe exécutif, le Maire Mr Mor NGOM.

En effet,  Mor NGOM dispose de responsabilités autant dans le pouvoir centralisé que décentralisé. Ce qui lui dote d’une expérience dans l’administration des affaires politiques et administratives. Militant de l’Alliance pour la République, Mor NGOM est dans l’architecture gouvernementale Ministre Conseiller personnel. L’apériste s’est normalement familiarisé avec les nouvelles compétences que lui attribuaient ce poste de conseiller. Mor Ngom n’est pas nouveau dans l’attelage gouvernemental de Macky SALL.

Dans le premier gouvernement mis en place, il a été le Ministre des Infrastructures et des Transports, c’est-à-dire du 5 avril au 29 octobre 2012. A cette date, le maire de Dangalma est appelé à être Ministre, Directeur de cabinet du président de la République et ce, jusqu’au 1er septembre 2013. Quittant le staff du président de la République, le politique gagne de nouveau l’équipe gouvernementale dirigée par Aminata Touré.

Mor NGOM y a occupé le poste de Ministre de l’Environnement et du Développement durable. Le remaniement en date du 7 juillet 2014 ne l’a pas laissé indemne malgré qu’il ait remporté les élections locales de Dangalma, zone où il est originaire. Mr NGOM est actuellement le maire de la commune de Dangalma.

Au-delà de la politique, Mor s’est forgé une expérience professionnelle dans le domaine de l’aviation civile. De janvier 2002 au 21 novembre 2008, il a été le président du Conseil de Surveillance de la Haute Autorité de l’Aéroport International Léopold Sédar Senghor. Avant d’accéder à ce poste, le chef de l’exécutif local de la commune de Dangalma a été chef des pistes et voiries, bâtiments de l’Aéroport à l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et Madagascar (Asecna).

Dans une autre perspective, Mor Ngom a dirigé, toujours pour le compte de l’Asecna, le bureau d’études et marché coordonnateur des travaux entreprise et régie. Auparavant, il a été au service régional des travaux publics au Ministère de l’équipement.

Par ailleurs, la commune de Dangalma fait partie des trente (30) communes ayant bénéficié du Projet de Soutien des Initiatives de Développement de l’Emploi au niveau Local (PSIDEL) mis en place par le Programme National de Développement Local et exécuté par l’Association Sénégalaise d’Appui à la Décentralisation et aux Initiatives Citoyennes (ASADIC-TAATAAN) qui a aidé la commune à la création du Bureau Economique Local (BEL), la mise en place de la base de donnée du développement économique local (BADEL) et a formé quatre (4) jeunes développeurs économiques territoriaux (JDET) comme spécialistes dans les métiers du développement économiques territorial que sont (1) Gestion et valorisation du patrimoine communal, (2) Mobilisation des ressources financières et financement du développement territorial (3) Gestion de l’information territoriale, (4) Animation économique et gestion de projets.

A cet effet, ASADIC-TAATAAN, dans le cadre de sa mission de contribution à la promotion du développement économique territorial à travers son programme de formation dénommé « Programme Jeune développeur économique territorial » (P-JDET), et le Programme National de Développement Local (PNDL), ont mis en synergie et mutualisé leurs forces pour la prise en charge de la formation professionnalisante de cent vingt (120) jeunes diplômés de l’enseignement supérieur dans différents métiers du développement économique territorial.

Pour la commune de Dangalma, les quatre (4) jeunes développeurs économiques territoriaux choisis sont :

Monsieur Pape DIOUF, étudiant en licence 3 à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, mais  également technicien en conseil agricole, animateur à l’URPAD.

En spécialisation en gestion et valorisation du patrimoine communal, Diouf a choisi comme projet en relation avec les autorités communale : ‘’la revalorisation d’un marché agricole pour la commercialisation des céréales locales’’. La réussite de ce projet permettra de booster le développement local  de la commune, en créant de la richesse et de l’emploi pour les jeunes et les femmes.

Le second JDET répondant au nom de Mr Pape Cissé FAYE est étudiant en licence 2 en Math Physique et Science de la matière. Spécialisé en mobilisation des ressources financières et financement du développement territorial,  FAYE a choisi de centrer ses travaux pour l’élaboration de son projet, dans la réorganisation du système de collecte au niveau des marchés de la commune pour aider l’institution communale à mieux gérer les recettes.

Titulaire de deux (2) licences, dont une en administration et gestion des entreprises à l’ISEG, une autre en banque microfinance et assurance à  l’UVS et d’un Master en audit et contrôle de gestion à l’UVS, Mme Ngoné NDIAYE est la troisième JDET sur la liste de la commune de Dangalma.

Pour renforcer ses aptitudes, Ngoné a eu à faire un stage dans le programme paspeed plasperi au niveau de Bambey en tant qu’assistante comptable. Actuellement, elle est attachée à la Pédagogie de l’UVS dans la surveillance.

Mme Ngoné NDIAYE a choisi de se spécialiser en animation économique et gestion de projets, et son projet communal s’articule autour de la réalisation d’un projet de développement économique territorial.

Enfin le quatrième JDET de la commune Mr Ousseynou FALL, étudiant en licence 2 au département de Géographie à l’UCAD. Spécialisé en gestion de l’information territoriale, son projet de professionnalisation porte sur l’élaboration d’un plan de communication et des stratégies sur la collecte des recettes de la commune de Dangalma.

Avec la priorité accordée à l’emploi des jeunes par l’État, ASADIC-TAATAAN entend contribuer, avec une approche territorialisée de l’emploi, à l’insertion des jeunes diplômés de l’enseignement supérieur à travers des parcours de spécialisations dans les métiers émergents du développement économique territorial, afin de leur permettre de participer activement au développement des territoires.

 

 

 

Le Groupe TAATAAN envisage d’organiser les Rencontres régionales sur l’Économie territoriale en collaboration avec le Fondation Konrad ADENAEUR (FKA) et ses Collectivités territoriales partenaires.

A cet effet, la session des Conseillers en Développement Économique Territorial (CDET) portant sur les modalités d’organisation et de mobilisation des petites et moyennes entreprises (PME) locales à fort potentiel de croissance et d’impacts dans les territoires s’est tenue les 24 et 25 août 2023 à Dakar.

Les conseillers en développement économique territorial (CDET) sont chargés de promouvoir les Bureaux Économiques Locaux (BEL) dans les collectivités territoriales, de déployer l’offre de services de TAATAAN, d’accompagner et d’appuyer les Porteurs d’Initiatives Économiques (PIE) des territoires inscrits dans la Base de Données de l’Économie Locale (BADEL) sur leurs besoins spécifiques en formation, formalisation, fiscalité, sur le foncier et sur les aspects financiers concernant l’élaboration des projets innovants pour les territoires dans le cadre d’une vision concertée de développement économique local.

Plus spécifiquement le Groupe TAATAAN a recentré son action autour de trois objectifs stratégiques :

  • Contribuer à la promotion de la gouvernance économique des territoires via l’institutionnalisation du Bureau économique local au sein des administrations communale et départemental.
  • Contribuer au développement des initiatives économiques locales (Entreprenant, TPME et PME) portées par les jeunes et les femmes dans des chaînes de valeur et filières porteuses des territoires.
  • Contribuer au déploiement de mécanismes alternatifs et innovants de financement du développement économique territorial.

Cette intervention entre dans le cadre de la mission première du Groupe TAATAAN, d’accompagnement des collectivités territoriales et de la promotion du développement économique, des organisations communautaires de bases, ainsi que des Entreprenants, des Micros et Petites Entreprises (MPE) et des Petites et Moyennes Entreprises (PME) dans l’émergence de dynamiques endogènes de création d’emplois et de richesses, de revitalisation des ressources, ainsi que la gouvernance économique territoriale.

L’objectif général des Rencontres régionales sur l’économie territoriale est d’offrir aux acteurs économiques des territoires des opportunités d’échanges, de renforcement mutuel et de partenariats économiques en même d’asseoir les bases d’une coopération entre les collectivités territoriales partenaires d’ASADIC-TAATAAN.

En somme, pour se faire, il est nécessaire de mettre en place des projets territoriaux pour un développement de chaînes de valeur notamment agricoles, de valoriser les potentialités locales, de promouvoir la mobilisation de ressources additionnelles et le marketing territorial. Cela passe par la maitrise de l’information économique territoriale.

 

 

La salle de délibération du conseil départemental de Foundiougne, dans la région de Fatick a réuni le week-end passé, les différents conseillers autour d’une session de formation, organisée par le conseil départemental de Foundiougne en collaboration avec l’Association Sénégalaise d’Appui à la Décentralisation et aux Initiatives Citoyennes (ASADIC-TAATAAN).

L’objectif de la formation est de renforcer la capacité des élus locaux sur la vison de l’acte 3 de la décentralisation et la gestion des collectivités territoriales, en vue de leur permettre d’exercer efficacement leurs missions, selon Mme Fatou Niang conseillère en développement économique à TAATAAN.

En effet, différentes thématiques ont été passées au peigne fin par le président de TAATAAN, Mr Oumar Wade, qui est revenu sur la connaissance de l’acte 3 de la décentralisation, le fonctionnement des collectivités territoriales, aptitudes et comportements de l’élu local .

Un exposé remarquablement apprécié par tous les conseillers, qui ont vivement remercié le formateur Mr Wade.

“Nous magnifions cette formation qui est une première pour la nouvelle équipe. Nous remercions le groupe TAATAAN par l’intermédiaire des personnes qui ont facilité cette session de formation et s’engager à faire de notre mieux, pour davantage, porter le développement de Foundiougne, vers l’émergence » a soutenu le président du conseil départemental de Foundiougne, Mr Moustapha Mbaye.

Vous êtes une collectivité territoriale ou une intercommunalité, ASADIC-TAATAAN vous apporte un soutien méthodologique dans votre souhait d’accompagner les porteurs de projet notamment les jeunes et les femmes.

Par la mise en place d’un Bureau Économique Local (BEL), vous disposerez d’un dispositif d’appui à l’insertion économique.

L’objectif premier du BEL est de recenser, accueillir, orienter et accompagner les jeunes demandeurs d’emploi et créateurs d’entreprises ainsi que les femmes dans l’autonomisation économique via une structuration et l’impulsion de l’économie sociale et solidaire.

Implanté au sein de l’administration communale, le BEL a pour vocation de :

  • assurer une animation économique territoriale,
  • catalyser la coopération économique entre acteurs locaux,
  • promouvoir l’attractivité du territoire,
  • créer et de gérer une base de données de l’économie locale et des opportunités d’affaires et d’investissement local.

 

 

Diakhao ou (Jaxaaw en sérère) est une ville de l’ouest du Sénégal. Érigée en commune en 2011, elle fait partie du département et de la région de Fatick.

Diakhao correspond à l’emprise spatiale de trois anciennes capitales du royaume du sine qui sont notamment Mbimordu roi Silmang Marone, Ndoffano made du Bour Sine Coumba Ndoffène famak et la capitale spécifique de Diakhao.

Selon le programme d’eau potable et d’assainissement du Millénaire (PEPAM), Diakhao, qui est une partie du pays Sérère compterait 3.429 habitants et 388 ménages.

Par ailleurs, il faut aussi retenir que Diakhao est la dernière capitale du Sine après les capitales de Mbissel et de Ndiongolor du roi Sanemone Faye. Cependant, la création de Diakhao remonte au-delà de l’existence de ces capitales royales. Le fondateur légitime de Diakhao est Ndiougour SENGHOR, un éleveur venu du terroir des palmarins, à la recherche des aires pastorales pour la gestion de son cheptel.

L’administration coloniale a par ailleurs conféré davantage à la capitale du sine, Diakhao, un statut traditionnel lui permettant de jouer des rôles importants dans le processus d’émancipation des peuples plus précisément la civilisation sérère sans autant compromettre l’enracinement aux valeurs traditionnelles, les mœurs et les coutumes locales. Certains symboles en témoignent jusqu’à ce jour et on peut en énumérer : la maison royale (patrimoine international), le baobab des offrandes dénommé NGAPPA, l’espace Kanger ou le Cail-cédra pour l’adoration, la pierre angulaire du sine (SIRAAT), le cimetière des GUELEWAR à thioupane et le site de Ndoffano made où se repose Bour sine Coumba Ndoffène famak Diouf.

En 2011, par décret 2011-426 du 29 mars 2011, Diakhao est détachée du statut de communauté rurale et devient une commune pendant que le village de Thiaré hérite du statut de communauté rurale avec 30 villages administratifs. Ce décret fut abrogé et remplacé par celui de la même année, décret 2011-707 conférant définitivement à cette contrée historique le statut de commune à l’image des autres promulguées et mises en œuvre par l’acte III de la décentralisation à savoir la communalisation intégrale.

La commune de Diakhao est un bourg composé de 11 quartiers traditionnels répartis en hameaux. La périphérie est constituée de Ndoffane dème, Ndiakanème, Diakhao mack et Dinguilyame. Le centre regroupe les quartiers de Mbalème/Thioupan-Ngaraaf, Sombéme/escale, Ngoulangème/Jambang et abrite par ailleurs l’espace du marché central ou lieu de prédilection des activités économiques et commerciales. Le mode d’occupation de l’espace communal se traduit par l’authenticité du peuplement soutenue par des valeurs socio culturelles assez diversifiées. Cette entité est fortement incrustée dans l’emprise de l’aire géographique de la commune de Thiaré Ndialgui. Elle relève de la tutelle administrative de l’arrondissement de Ndiob (ex arrondissement de ladite commune) composé des cinq (5) communes dont Diakhao, Ndiob, Mbellacadiao,Thiaré Ndialgui et Diaoulé.

En effet, la commune de Diakhoa peut se vanter également d’avoir en ce moment, le plus jeune maire du Sénégal. Né le 24 août 1987 à Diakhao, Monsieur Thierno SYLLA a passé tout son cursus scolaire jusqu’au Baccalauréat dans la Capitale du Sine. Il fut aussi un grand lutteur de « mbabatt » en remportant plusieurs drapeaux dans le Sine.

Il est également titulaire d’un Master en Droit et administration des collectivités locales, à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. Expérience des mouvements associatifs, il en a à revendre. En effet, la maire de Diakhao a été le président du Mouvement Alternative pour le Développement du Sine (ADS). Il a aussi été président de l’ASEF (Amicale des Stagiaires et Étudiants du Département de Fatick), coordonnateur de la liste changement à la Faculté des sciences juridiques et politiques, et en même temps conseiller municipal en 2014.

Sa réussite dans l’entrepreneuriat l’a permis de financer personnellement sa campagne électorale en Janvier 2023, avec un mouvement non-aligné et une jeunesse bien engagée.

Par ailleurs, la commune de Diakhao fait partie des trente (30) communes ayant bénéficié du Projet de Soutien des Initiatives de Développement de l’Emploi au niveau Local (PSIDEL) mis en place par le Programme National de Développement Local et exécuté par l’Association Sénégalaise d’Appui à la Décentralisation et aux Initiatives Citoyennes (ASADIC-TAATAAN) qui a aidé la commune à la création du Bureau Économique Local (BEL), la mise en place de la base de donnée du développement économique local (BADEL) et a formé quatre (4) jeunes développeurs économiques territoriaux (JDET) comme spécialistes dans les métiers du développement économiques territorial que sont (1) l’animation économique, (2) la gestion du patrimoine communal (3) le marketing territorial et la communication, (4) la mobilisation des ressources financières locales et le financement du développement local.

A cet effet, ASADIC-TAATAAN, dans le cadre de sa mission de contribution à la promotion du développement économique territorial à travers son programme de formation dénommé « Programme Jeune développeur économique territorial » (P-JDET), et le Programme National de Développement Local (PNDL), ont mis en synergie et mutualisé leurs forces pour la prise en charge de la formation professionnalisante de cent vingt (120) jeunes diplômés de l’enseignement supérieur dans différents métiers du développement économique territorial.

Pour la commune de Diakhao, seulement deux (2) des quatre (4) JDET ont terminé le parcours jusqu’à spécialisation. Il s’agit de :

Monsieur Abdoul Aziz DIOUF, né le 03 décembre 1994 à Diakhao.  Titulaire d’un Master II en 2022 en histoire à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, DIOUF était spécialisé en relations internationales et stratégiques.

En plus des études, Abdoul Aziz est aussi entrepreneur notamment dans les filières de l’Agriculture et L’Élevage (POULETS, moutons, pigeons, chairs…).

La formation dans les métiers émergents du développement économique territorial à TAATAAN-Académie a permis au JDET d’intégrer la municipalité de sa commune sous la forme d’un stage qu’il as bien réussi. A ce jour, Il est l’assistant du secrétaire municipal.

En spécialisation en mobilisation des finances locales, Aziz a choisi comme projet en relation avec les autorités communale :’’ la construction d’une infrastructure à caractère industriel, artisanal et commerciale’’ autrement dit la construction de cantines au sein du marché local. La réussite de cette infrastructure commerciale et marchande offrirait un espace des affaires assez porteur de revenus économiques compte tenu de la centralité du marché local de Diakhao localisé à 18km de Fatick, 27km de Gossas et 22km de Diourbel avec un équipement assez bien constitué. Il permettra aussi à la commune de rehausser le montant des recettes de marché et faciliterait l’émergence de la collectivité.

L’autre JDET est Monsieur Seydina Alioune SENGHOR, né le 07 Novembre 1993 à Diakhao, titulaire d’une Licence en Informatique à l’HEMI.

Mr SENGHOR a fait une grande partie de son cursus scolaire à Diakhao de la CI à la Terminale. En plus des études, il est agent de la mutuelle de proximité de MNSAC de la CMU.

Après sa formation, le JDET spécialisé en Animation Économique et Gestion de Projets a choisi comme projet communal ‘’la culture maraîchère’’, en particulier sur la production de tomate.

En somme, le parcours de ces jeunes développeurs économiques territoriaux dans les métiers émergents du développement économique territoriale leur a permis, d’acquérir de nouvelles connaissances et aussi de renforcer leurs capacités en développement territorial. Aujourd’hui, ces jeunes sont engagés, à apporter leur touche personnelle dans l’émergence économique des collectivités territoriales.

Avec la priorité accordée à l’emploi des jeunes par l’État, ASADIC-TAATAAN entend contribuer, avec une approche territorialisée de l’emploi, à l’insertion des jeunes diplômés de l’enseignement supérieur à travers des parcours de spécialisations dans les métiers émergents du développement économique territorial, afin de leur permettre de participer activement au développement des territoires.

 

 

 

Après Kaffrine et Birkilane, 25 autres migrants de retour et potentiels migrants du département de Kaolack ont été formés, mercredi 9 Août 2023, sur les parcours entrepreneuriaux, par l’équipe de formateurs déployée par l’Association Sénégalaise d’Appui à la Décentralisation et aux Initiatives Citoyennes (ASADIC-TAATAAN).

Ces sessions de formation subventionnées par la Direction Générale d’Appui aux Sénégalais de l’Extérieur (DGASE) dans le cadre de l’exécution des fonds nationaux mobilisés du projet Gouvernance Migration et Développement (GMD/DGASE/MAESE), sont des moments d’échange et de partage entre acteurs territoriaux, mais surtout de sensibilisation des potentiels migrants sur les migrations irrégulières et faciliter ainsi la réinsertion des migrants de retour dans leurs territoires respectifs.

Session de formation sur les parcours entrepreneuriaux pour les migrants de retour et potentiels migrants du département de  Birkilane.

Après Kaffrine, c’est au tour du département de Birkilane de bénéficier de la formation sur les parcours entrepreneuriaux au profit des migrants de retour et potentiels migrants inscrits au niveau des Bureaux d’accueil, d’orientation et de suivi (BAOS),  en vue de renforcer leur insertion socio-économique.

En effet, cette formation est à l’initiative de l’’Association Sénégalaise d’Appui à la Décentralisation et aux Initiatives Citoyennes (ASADIC-TAATAAN) en partenariat avec  de la Direction Générale d’Appui aux Sénégalais de l’Extérieur (DGASE) dans le cadre de l’exécution des fonds nationaux mobilisés du projet Gouvernance Migration et Développement (GMD/DGASE/MAESE).

Ces jeunes entrepreneurs au nombre de vingt-cinq (25)  venus suivre l’intégralité de la formation ont été capacité sur comment élaborer un business model canevas,  l’étude de marché, le cadre juridique de l’entreprise, le business plan, les qualité d’un bon entrepreneur, mais aussi sur  comment stabiliser une idée de projet.

 

 

 

ASADIC-TAATAAN procède à la formation de 25 jeunes du département de Kaffrine sur les parcours entrepreneuriaux

Vingt-cinq migrants de retour et potentiels migrants du département de Kaffrine (centre ouest) ont été formés, mardi, 1 Août 2023,  sur les parcours entrepreneuriaux, à l’initiative de l’Association Sénégalaise d’Appui à la Décentralisation et aux Initiatives Citoyennes (ASADIC-TAATAAN), une association de la société civile œuvrant dans la gouvernance et le développement territorial en partenariat avec la direction générale d’appui des sénégalais de l’extérieur.

”Cette session vient compléter un travail d’information, de sensibilisation, d’accompagnement, d’appui et de mise à disposition de subventions aux migrants de retour,  aux potentiels migrants et les associations de migrants », a expliqué Hamidou Mbaye, responsable du Bureau d’accueil, d’orientation et de suivi des sénégalais de l’extérieur (Boas ) de Kaffrine.

Il s’y ajoute que les bénéficiaires de cette formation sortiront munis des outils et des connaissances nécessaires pour mener à bien leurs activités, en se professionnalisant davantage, renforcer leur insertion socio-économique et leur offrir des opportunités concrètes d’épanouissement dans leur pays d’origine.

Pour Adja Fatou Gaye, responsable du programme de formation de TAATAAN, cette session de formation vise à aider les bénéficiaires à développer leurs projets en leur offrant un appui technique ainsi qu’un accompagnement financier déjà disponible.

Ancienne communauté rurale devenue commune de plein exercice à la faveur de l’adoption de la loi 2013-10 du 28 décembre 2013 portant code général des collectivités territoriales communément appelée l’Acte III de la décentralisation, Ndindy est une localité du Sénégal, située dans le département et la région de Diourbel, au centre-ouest du pays. C’est le chef-lieu de l’arrondissement de Ndindy.

En effet, elle est limitée au nord par la commune de Thilmakha, au Sud par la commune Toure Monde, à l’Est par la commune de Ndankh Sène à l’Ouest par les communes de Gade Escale, Keur Ngalgou et Taïba Moutoupha. La commune qui s’étend sur une superficie de 175 km2, compte 43 villages et abrite une population estimée à 14.773 habitants.

Monsieur Cheikh Seck, maire de ladite commune, est né en 1965 à Ndindy. Il a intégré le Parti socialiste, dès le bas âge.  Son engagement dans le parti du président de la République, d’alors, Abdou Diouf, lui a permis de diriger les jeunesses socialistes de la région de Diourbel, en 1986. Il a également occupé le poste de secrétaire général national adjoint des jeunes socialistes, derrière Khalifa Ababacar Sall (ex maire de Dakar). Ses efforts ont commencé à payer, en 1998, avec une investiture sur la liste proportionnelle du Parti socialiste, lors des élections législatives de 1998. L’ancien élève du lycée Blaise Diagne de Dakar fut élu député, à l’âge de 34 ans.  Mais son mandat de cinq ans (1998-2003) a été écourté, à cause de la dissolution de l’Assemblée nationale, en 2001, ordonnée par le président de la République de l’époque, Abdoulaye Wade.

L’ex pensionnaire du collège d’enseignement moyen technique (CEMT) de Diourbel, devenu ingénieur agroéconomique et fiscaliste, a également fait une carrière professionnelle. Il a travaillé dans l’administration sénégalaise comme chef de service régional de la protection des végétaux de Thiès, Diourbel, Kaolack et Fatick, entre 1989 et 2009.   Le maitrisard en Sciences de gestion à la Faculté des Sciences économiques et de gestion (Faseg) a aussi dirigé la direction des recettes et de la fiscalité de la ville de Pikine.

Par ailleurs, la commune de Ndindy fait partie des trente (30) communes ayant bénéficié du Projet de Soutien des Initiatives de Développement de l’Emploi au niveau Local (PSIDEL) mis en place par le Programme National de Développement Local et exécuté par l’Association Sénégalaise d’Appui à la Décentralisation et aux Initiatives Citoyennes (ASADIC-TAATAAN) qui a aidé la commune à la création du Bureau Économique Local (BEL), la mise en place de la base de donnée du développement économique local (BADEL) et a formé quatre (4) jeunes développeurs économiques territoriaux (JDET) comme spécialistes dans les métiers du développement économiques territorial que sont (1) l’animation économique, (2) la gestion du patrimoine communal (3) le marketing territorial et la communication, (4) la mobilisation des ressources financières locales et le financement du développement local.

A cet effet, ASADIC-TAATAAN, dans le cadre de sa mission de contribution à la promotion du développement économique territorial à travers son programme de formation dénommé « Programme Jeune développeur économique territorial » (P-JDET), et le Programme National de Développement Local (PNDL), ont mis en synergie et mutualisé leurs forces pour la prise en charge de la formation professionnalisante de cent vingt (120) jeunes diplômés de l’enseignement supérieur dans différents métiers du développement économique territorial.

Pour la commune de Ndindy les quatre (4) jeunes développeurs économiques territoriaux choisis sont :

Monsieur Balla SALL, diplômé d’un DT (Diplôme de Technicien en Génie Informatique), d’un DTS (Diplôme de Technicien Supérieur) et d’une Licence Génie Logiciel au CTI/ESCI.

Après avoir subi une formation de 2 mois en bureautique à l’UCAD, SALL a effectué un stage d’un (1) Mois sur les Outils Informatiques à ESMT.

En spécialisation en gestion et valorisation du patrimoine communal, Balla a choisi comme projet en relation avec les autorités communale : ‘’la création d’un pôle de développement de la commercialisation de bétail et des infrastructures d’élevage dans la commune de Ndindy’’.

La réalisation de ce projet permettra d’améliorer les moyens de subsistance des populations des régions comme Diourbel, Thiès, Kaolack et Louga, grâce à l’accès au marché et à de bonnes pratiques de production.

Plus précisément, le projet vise : l’augmentation du commerce national et régional de l’élevage ; l’amélioration de la santé animale ; l’augmentation de la production animale ; la mise en réseau des éleveurs et le renforcement des organisations de marché de bétail.

Le deuxième JDET répond au nom de Monsieur Mor NDIAYE. Il est diplômé d’une licence en Arabe à l’UCAD, où, il est actuellement en train de terminer sa deuxième année de master.

Spécialisé en mobilisation des ressources financières et financement du développement local, Mor a choisi comme projet :’’ l’établissement d’un programme pour le développement de Ndindy en matière de Finance’’. Ce projet favorisera l’emploi des jeunes, la lutte contre la pauvreté, la création de petites et moyennes entreprises par les femmes de la commune, l’agriculture maraichère et l’entreprenariat des femmes et des jeunes.

Monsieur Ndiaga SARR est le troisième JDET de la commune de Ndindy. SARR s’est arrêté en licence 2 en informatique à ESTIM Dakar.

En spécialisation en animation économique et gestion de projets, Ndiaga a choisi comme projet communal :’’la création d’emploi dans la commune de Ndindy’’.

Ce projet a pour objectif la création d’opportunité d’emploi des jeunes de la commune mais vise aussi la baisse du taux de chômage dans la localité.

Originaire de Ndindy, dans la région de Diourbel, Monsieur Cheikh DIAGNE est le quatrième et dernier JDET de la commune de Ndindy. Ayant décroché son baccalauréat en 2017, et orienté dans la foulée à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar au département de Philosophie, Cheikh a  après deux ans d’études,  suspendu son inscription pour aller suivre une formation en journalisme à ENSUP Dakar.

Après sa formation, DIAGNE a effectué pas mal de stages dans différentes rédactions comme Walf Quotidien, Source A., etc… Dans la Presse en Ligne aussi, Cheikh est administrateur et Rédacteur de Chroniques à Sn Flagrants délits.

En spécialisation en gestion de l’information territoriale, Cheikh a choisi comme projet : ‘’ la mise en place d’un centre d’incubation et d’orientation pour les jeunes de Ndindy’’.

Ce projet permettra aux jeunes de la commune de bien se préparer pour le monde professionnel.

En somme, le parcours de ces jeunes développeurs économiques territoriaux dans les métiers émergents du développement économique territorial leur a permis à ces jeunes, d’acquérir de nouvelles connaissances et aussi de renforcer leurs capacités en développement territorial. Aujourd’hui, ces jeunes sont engagés, à apporter leur touche personnelle dans l’émergence économique des collectivités territoriales.

Avec la priorité accordée à l’emploi des jeunes par l’État, ASADIC-TAATAAN entend contribuer, avec une approche territorialisée de l’emploi, à l’insertion des jeunes diplômés de l’enseignement supérieur à travers des parcours de spécialisations dans les métiers émergents du développement économique territorial, afin de leur permettre de participer activement au développement des territoires.

 

 

 

 

 

 

La transformation numérique confère aux collectivités territoriales une meilleure visibilité aux plans national et international. Le numérique est également un facteur d’amélioration de l’accès aux services publics et d’impulsion du développement des territoires.

Ainsi, pour relever donc les défis de transition numérique au niveau de nos collectivités territoriales, il s’avère nécessaire de lutter contre l’illectronisme, c’est-à-dire l’état d’une personne qui ne maîtrise pas les compétences nécessaires à l’utilisation et à la création des ressources numériques.

Le numérique favorise le travail collaboratif au sein des collectivités grâce à des outils numériques adaptés, en plus de fournir aux citoyens et aux entreprises locales un accès Internet opérationnel pour simplifier leur usage et accroître la compétitivité.

Pour ce faire, il s’agira de promouvoir des usages innovants du numérique pour la productivité et la compétitivité des secteurs importants de l’économie nationale en améliorant les performances agricoles, l’accès et la qualité des soins de santé, l’éducation et la formation, le commerce et les services publics.

L’Association Sénégalaise d’Appui à la Décentralisation et aux Initiatives Citoyennes (ASADIC-TAATAAN) s’emploie aux  côtés des pouvoirs publics pour contribuer à la réflexion et à l’expérimentation afin de contribuer à la réussite de l’acte III de la décentralisation et surtout réussir le virage économique de la décentralisation.

Pour arriver à ce résultat selon le Président de l’association Monsieur Oumar WADE,  il faut impérativement :

  • asseoir une stratégie économique territoriale ;
  • capitaliser les expériences et accompagner les jeunes diplômés désireux de s’insérer dans les métiers du développement économique territorial ;
  • asseoir des parcours de développement économique territoriale ;
  • essayer de répondre à certaines problématiques à savoir, comment asseoir des chaines de valeurs territoriales en créant de la valeur et les capter ;
  • faire du numérique un catalyseur du développement des tissus économiques des territoires
  • promouvoir les outils du numérique auprès des entreprises locales;
  • créer des espaces d’échanges à travers la mise en place des bureaux économiques (BEL) au sein des communes et départements ;
  • moderniser l’organisation et la gestion des services publics locaux ;
  • vulgariser les résultats du programme E-TERRITOIRE auprès des communes et départements du Sénégal;