Dans un État, déconcentrer consiste à donner davantage de pouvoirs de décision aux agents du pouvoir central répartis sur le territoire.

Donc la déconcentration est un processus d’aménagement de l’État unitaire qui consiste à implanter des autorités administratives représentant l’État dans des circonscriptions administratives. Ces autorités sont dépourvues d’autonomie et de personnalité morale.

A Sénégal, les Chefs de circonscription administratives sont le Gouverneur de région, le Préfet au niveau département et le Sous-Préfet à la tête de l’arrondissement. Ces derniers assurent le contrôle de légalité des actes des collectivités territoriales et coordonnent l’action des services déconcentrés de l’État sur les territoires. Le Gouverneur, le Préfet et le Sous-Préfet sont les représentants de l’État dans les territoires.

Le but de la déconcentration est qu’elle permet de réduire les lenteurs et lourdeurs inhérents à tout système centralisé. Elle permet ainsi d’améliorer l’efficacité de l’État en décongestionnant l’administration centrale et en accélérant les prises de décisions au niveau local.

Cependant il existe une nette différence entre la déconcentration qui vise à rapprocher l’administration d’État des administrés, et la décentralisation qui a pour objectif de faire participer les habitants, à travers leurs représentants élus, à la gestion des affaires locales.

Dakar, 6 avr (APS) – Le ministre des Collectivités territoriales, du Développement et de l’Aménagement des territoires, Oumar Guèye, a invité, jeudi, les maires à s’approprier du projet de Grande muraille verte par le biais de la territorialisation des politiques publiques.

« Le maître-mot aujourd’hui est la territorialisation des politiques publiques pour que les maires s’approprient cette Grande Muraille verte », a-t-il déclaré, précisant qu’il s’agit d’une responsabilisation des maires à la base dans le but d’avoir des résultats probants.

Le ministre s’exprimait lors d’un atelier de réflexion axé sur les cadres de concertation de la Grande Muraille verte, co-présidé avec Abdou Karim Sall, son homologue de l’Environnement et du Développement durable

Seize (16) communes sont traversées par la Grande Muraille verte dans trois régions que sont Tambacounda, Louga et Matam.

« Il y a un engagement fort des maires, pour jouer un rôle primordial dans cette mise en œuvre. Nous leur avons suggéré de se mettre en intercommunalité pour pouvoir bénéficier de ressources de la tutelle, avec celles tirées de ce grand projet de la Grande Muraille verte », a conseillé le ministre Oumar Guèye.

« Nous sommes engagés pour une mise en œuvre très rapide avec des résultats probants dans le temps et dans l’espace pour ce grand projet du chef de l’Etat », a assuré Guèye.

« Je demeure convaincu que les 16 maires ici présents, serviront de relais au niveau de leur commune respective, pour cette nécessaire appropriation de cet important projet du président de la République, Macky Sall et que, en mode Fast Track, la Grande Muraille Verte va s’implanter très rapidement dans nos territoires dédiés », a-t-il indiqué.

Dans cette perspective, le ministre a exhorté les maires présents à mobiliser l’ensemble des acteurs communautaires, pour « une opérationnalisation rapide des conclusions qui sortiront de l’atelier ».

Les trois gouverneurs , participant à cette rencontre et les maires de communes impactées, ont tous abordé dans le sens d’une meilleure implication dans ce projet non sans partager certaines contraintes lies à leurs terroirs comme les feux de brousse ,une disponibilité d’assiette foncière à utilité publique, entre autres.

La décentralisation est un système d’administration dans lequel le pouvoir de décision est exercé à la fois par l’État et par des personnes morales autonomes soumises au contrôle, au principe de légalité, des autorités étatiques. Cependant, elle vise à donner aux collectivités territoriales des compétences propres, distinctes de celles de l’État, et à assurer ainsi un […]

Alassane SARR est depuis 2018, l’animateur économique référent (AER) du bureau économique local (BEL) de la commune de Louga partenaire de l’Association d’Appui à la Décentralisation et aux Initiatives Citoyennes (ASADIC-TAATAAN).

Cheville ouvrière du BEL, bras technique de la mairie en matière d’animation économique, M. SARR a assuré entre autres l’accompagnement de :

• Vingt-cinq (25) jeunes insérés dans les centres de formation ;
• Cent dix-huit (118) jeunes demandeurs d’emploi ;
• Vingt-sept (27) associations qui avaient des idées de projets avec un besoin de financement ;
• Dix (10) jeunes développeurs économiques territoriaux (JDET), qui suivent un parcours de professionnelle au sein de la mairie et sous son contrôle ;
• Soixante-neuf (69) groupements féminins dont quarante-et-un (41) formés dans la transformation des fruits et légumes ont obtenus leurs papiers juridiques ;
• Quarante et un migrants de retour ;

Ainsi, de par ses compétences et son expérience, M. SARR a contribué également à l’identification et la formulation de projets locaux visant à renforcer l’employabilité des jeunes à travers une approche de territorialisation des politiques de formation et d’insertion.

Enfin M. Alassane SARR assure la coordination du programme JDET (jeune développeur économique territorial) au niveau de la commune de Louga.