Des limites de la décentralisation

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Le processus de décentralisation au Sénégal est rythmé par des temps forts et des périodes difficiles. La politique de décentralisation est limitée par, notamment :
– Les faiblesses objectives du cadre organisationnel et fonctionnel de la décentralisation pour la promotion d’un développement territorial ;
– Le manque de viabilité des territoires et de valorisation des potentialités de développement des territoires ;
– La faiblesse de la politique d’aménagement du territoire limitée par une architecture territoriale rigide ;
Cependant, le mouvement de la décentralisation peut être à l’origine d’au moins trois dangers qui peuvent subvenir :
– L’autorité locale peut devenir partiale car trop dépendante de certains groupes de pression ;
– Il peut y avoir des collectivités disposant de richesses plus importantes que d’autres créant ainsi des frustrations ;
– Une idée de volonté d’indépendance peut prospérer ;
Ces risques ont amené le législateur à prévoir des systèmes de contrôle sur les collectivités décentralisées. Finalement, la décentralisation nécessite que soient conciliés deux éléments a priori contradictoires : une réelle autonomie et un contrôle de l’Etat.

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La Ville

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Au regard de la loi sur la décentralisation, Dakar, Pikine, Guédiawaye, Rufisque et Thiès sont les seules des villes du Sénégal.
La ville est une collectivité territoriale, personne morale de droit public. Elle a le statut de commune.
En effet, la ville est instituée par décret, pour mutualiser les compétences des différentes communes qui la composent. Ce décret détermine son nom, en situe son chef-lieu et en fixe ses limites qui sont celles des communes constitutives.
Les fonctions de maire de ville sont incompatibles avec celles de maire de commune de droit commun. Le maire de ville associe le maire de la commune à l’étude des conditions générales de réalisation et à l’exécution des projets d’infrastructures et d’équipements prévus, en tout ou partie, dans les limites de la commune.
Historiquement, la ville est le lieu de la diversité et de la mixité des fonctions. Ce concept repose sur l’existence dans un même secteur, de plusieurs fonctions urbaines à savoir : l’habitat, le commerce, les activités économiques, les services, etc.
Dans ce sens, l’urbanisation est assimilée au développement des villes.

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La gouvernance territoriale

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L’idée d’une gouvernance territoriale repose sur les capacités des communautés à maîtriser leur territoire et à gérer leurs ressources. Elle implique que les populations ne soient pas seulement l’objet d’une décision ou d’une solution en bout de piste, mais demeurent partie intégrante de la décision et de la solution.
Ainsi, la gouvernance est constituée des processus politiques et institutionnels par lesquels les décisions sont prises et mises en œuvre. La gouvernance est plus efficace lorsque ces processus sont participatifs, responsables, transparents, efficients, inclusifs et respectueux des législations.
La bonne gouvernance est particulièrement importante à l’échelle locale, là où les autorités administratives interagissent avec les citoyens et les communautés au quotidien.
Il est donc crucial d’améliorer la gouvernance territoriale pour garantir la paix, encourager le développement économique, optimiser l’efficacité administrative et garantir l’inclusion sociale et la durabilité environnementale.
En effet, la gouvernance territoriale a l’avantage d’être plus facile à mettre en œuvre et plus efficace parce qu’elle facilite la participation directe des différents acteurs du territoire.

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M. Boucar NIANG Animateur Economique Référent (AER) du Bureau Economique Local (BEL) de la commune de Gandiaye dans la région de Kaolack

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M. Boucar NIANG est depuis 2ans l’Animateur Economique Référent (AER) du Bureau Economique Local (BEL) de la commune de Gandiaye dans la région de Kaolack, partenaire de l’Association d’Appui à la Décentralisation et aux Initiatives Citoyennes (ASADIC-TAATAAN).
Depuis son installation à la tête du BEL, il dirige l’accueil, l’information, l’orientation et l’accompagnement des porteurs d’initiatives économiques et des demandeurs d’emploi.
M. NIANG pilote également la base de données de l’économie locale, instruments de structuration de la demande locale d’emploi des porteurs de projets et des dynamiques économiques territoriales dans la commune de Gandiaye, ainsi que l’animation économique territoriale.
De plus, M. Boucar NIANG, de par son engouement et sa détermination au niveau du BEL, a assuré l’accompagnement de :
• 18 demandeurs d’emploi dans le projet agropastoral de Gandiaye ;
• 28 artisans dans les métiers de la menuiserie de bois et de métallique dans la plateforme journée Québec (recrutement des entreprises Québécoises au Sénégal) ;
• 5 accompagnements techniques et la soumission de 16 projets de femmes, de jeunes et de GIE dans le cadre du programme ‘’vivre et réussir chez moi’’ ;
Son expérience acquise aux côtés du Maire, Pape S. DIOP, l’a permis de participer à l’initiative de ce dernier d’installer 05 bornes fontaines dans le cadre du projet ‘’mise en place d’une unité de production de potabilisation de l’eau’’ OFOR/ANER/ZIG. Mais aussi sur le projet d’assainissement et d’installation d’unités de pompages et de traitement des eaux usées dans la commune.
Enfin M. Niang coordonne la mise en place du programme Jeune Développeur Economique Territorial (JDET) de sa commune en accompagnant actuellement 05 jeunes diplômés dans leur parcours de professionnalisation.

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L’Animateur Fiscal

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Le domaine de compétence de l’Animateur Fiscal est la mobilisation et la gestion des finances locales.
Plus spécifiquement l’AF assure, entre autres missions :
-Les missions de mobilisation des ressources financières et les relations avec les partenaires financiers ;
-L’accompagnement des entreprises et opérateurs économiques locaux ;
-L’appui à la formalisation et la mise en relation avec le centre des services fiscaux ;
Ainsi, il peut évoluer au sein :
– D’une collectivité territoriale ou d’une autre structure d’appui au développement économique territorial (Projets et programmes, chambres consulaires, ARD, organismes de coopération internationale, agences nationales, ONG, etc.)
– D’un cabinet d’étude et d’appui conseil ;
– D’un collectif en qualité de prestataire de services ;

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Le BEL de Gandiaye en partenariat avec l’ANPEJ

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En partenariat avec le Bureau Economique Locale (BEL), vingt (20) jeunes maraichers de la commune de Gandiaye sont dans un parcours de formation avec l’Agence nationale pour la Promotion de l’Emploi des jeunes (ANPEJ).
Fidèle à sa mission première, le BEL n’a cessé de se mobiliser pour la Formation, l’information, la formalisation et le financement des jeunes, femmes, GIE, ou des PDF œuvrant dans les filières économiques et d’entrepreneuriat.
Ainsi, le BEL représente le bras technique de la commune et œuvre sur tout ce qui tourne au tour de l’économie, il est le répondant de tous bailleurs ayant le désir d’investir dans un quelconque domaine de la commune, le BEL détient une base de donnée conséquente pour l’orientation et l’information de tous investisseurs, notamment dans les filières porteuses de la localité.
Cette vision, est portée par l’Association Sénégalaise d’Appui à la Décentralisations et aux Iniitiatives Citoyennes (ASADIC TAATAAN) qui est le principal partenaire du BEL, dans le but de répondre aux préoccupations majeurs des collectivités territoriales. Il s’agit de relever un défi d’insuffisance de profils adaptés aux collectivités locales par la formation de jeunes développeurs économiques territoriaux (JDET) dans le BEL.

Henry Sene, Boucar Niang, Fatou Niang et Mariama Ndao!!!

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L’ALLEMAGNE FAIT ADIEU À ANGELA MERKEL

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Née le 17Juillet 1954 à Hambourg, Angela Merkel est une femme d’État allemande. Membre de l’Union Chrétienne Démocrate (CDU), elle est chancelière d’Allemagne depuis le 22 Novembre 2005.
Physicienne de formation, elle est systématiquement élue au Bundestag depuis 1991. Après la victoire relative de la droite aux élections fédérales de 2005, Merkel est investie chancelière fédérale et devient ainsi la première femme à accéder à cette fonction en formant une grande coalition alliant la CDU/CSU et le Parti Social Démocrate (PSD).
Merkel vient de quitter le poste de direction du parti et l’a cédé à ceux qui lui succédaient, et l’Allemagne et son peuple sont dans les meilleures conditions, après 18ans de pouvoir.
Pour lui rendre un hommage bien mérité, la population entière est sortie sur leurs balcons de leurs maisons et a applaudi pour elle spontanément pendant 6 minutes consécutives. Un standing ovation dans tout le pays.La réaction des Allemands était sans précédent dans l’histoire du pays, un exemple spectaculaire de leadership et de defense de l’humanité.
Les Allemands l’ont élue pour les diriger et elle a dirigé 80 millions d’Allemands pendant 18 ans avec compétence, dévouement et sincérité. Elle n’a pas dit de bêtises. Elle n’est pas apparue dans les ruelles de Berlin pour être photographiée. Merkel a été surnommée « La Dame du monde » et qui a été décrite comme l’équivalent de six millions d’hommes.
Pendant ces dix-huit ans de sa direction de l’autorité dans son pays , aucune transgression n’a été enregistrée contre elle. Angela n’a affecté aucun de ses proches à un poste gouvernemental. Elle n’a pas prétendu qu’elle était la créatrice de gloires. L’ex chancelière n’a pas reçu de millions de dollars en paiement, personne n’a applaudi sa performance, elle n’a pas reçu de chartes et de promesses, elle n’a pas combattu ceux qui l’ont précédée.
L’Allemagne a fait ses adieux à son chef, une physicienne chimiste qui n’a pas été tentée par la mode ou les lumières et n’a pas acheté de biens immobiliers, de voitures, de yachts et d’avions privés, sachant qu’elle est originaire de l’ancienne Allemagne de l’Est.
Elle a quitté son poste après avoir hissé l’Allemagne au sommet. Elle est partie et ses proches n’ont pas réclamé davantage. Dix-huit ans et elle n’a jamais changé sa garde-robe.
Mme Merkel vit dans un appartement normal comme tout autre citoyen. Elle a vécu dans cet appartement avant d’être élue chancelière d’Allemagne. Merkel ne l’a pas quittée et ne possède ni villa, ni domestiques, ni piscines, ni jardins.
Angela Merkel est la désormais ancienne chancelière allemande, la plus grande économie d’Europe !

Article Guy MOUKANDI, paru dasn CongoNews Brazaville le 28 Février 2021 et reproduit ce vendredi 2 Avril par Médiapart

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M. Doudou NDIAYE Animateur Economique Référent (AER) du Bureau Economique Local (BEL) de la Commune de Guinaw Rail Sud dans le département de Pikine

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M. Doudou NDIAYE est depuis 2019 l’Animateur Economique Référent (AER) du Bureau Economique Local (BEL) de la Commune de Guinaw Rail Sud dans le département de Pikine, partenaire de l’Association d’Appui à la Décentralisation et aux Initiatives Citoyennes (ASADIC-TAATAAN).
Pilier principal du BEL, bras technique de la mairie en matière d’animation économique, M. NDIAYE a assuré, entre autres, l’accueil, l’information, l’orientation et l’accompagnement de :
Une centaine de personnes (physiques et morales), pour la rédaction de curriculum vitae, de lettres de motivation et demandes d’emploi ;
6 business plans ;
13 documents administratifs (demandes de bourses, arbitrages, demandes d’aide médicale, requête de financement) ;
9 dossiers de formalisation (4 GIE et 2 associations déjà formalisés) ;

Sous l’impulsion du Maire et la supervision de l’administration municipale, M. Doudou NDIAYE s’est engagé également dans réalisation de la cartographie économique et sociale de la commune via la mise en place d’une base de données des demandeurs d’emploi et porteurs d’initiatives économiques locales. A ce jour plus d’un millier de demandeurs d’emploi, 51 associations et de 34 GIE sont répertoriés dans la base de données de l’économie locale (BADEL).
Aussi, Doudou contribue au pilotage et la mise œuvre de différents projets en cours au sein de la commune à savoir :
Le financement de projets de GIE de femmes ;
Le développement de parcours entrepreneuriaux avec l’appui méthodologique de Taataan ;
Le programme de réorganisation des acteurs culturels IBA GUEYE MASSAR ;
Le programme quartier zéro déchet en collaboration avec RECUPLAST, les délégués de quartiers, l’équipe technique de la mairie et l’UCG ;
La Formation des 180 jeunes sur différents métiers en partenariat avec le Ministère de la formation professionnelle. La formation concerne des métiers comme : l’électricité, la mécanique, conducteur d’engin, pavage, carrelage, froid, voirie, infographie et sérigraphie, restauration, commerce, santé, comptabilité, menuiserie, couture, chauffeur et gestion.
Enfin, M. NDIAYE gère la communication permanente entre la municipalité, les porteurs d’initiatives économiques et les demandeurs d’emplois en plus d’assurer la coordination du programme Jeune Développeur Economique Territorial (JDET) de la commune de Guinaw Rail Sud.

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Forum sur la mobilisation des ressources financières 20-21 à Louga

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Parmi ces difficultés de l’Acte III de la décentralisation initiée en 2013, figure en bonne place celle du financement du développement local. S’il est avéré que les collectivités territoriales sont en droit d’attendre de l’État des appuis plus conséquents, force est de constater également, une faible mobilisation des ressources financières locales. C’est ce constat qui a amené les autorités municipales de Louga à envisager, dans le cadre de son partenariat avec l’Association Sénégalaise d’Appui à la Décentralisation et aux Initiatives Citoyennes (ASADIC-TAATAAN) à travers le programme de formation de jeunes développeurs économiques territoriaux (JDET) d’organiser un forum sur l’amélioration de la mobilisation de ses ressources financières.
L’organisation de ce forum, appuyé par la fondation KONRAD ADENAUER, a réuni pendant deux (2) jours les autorités et responsables de la commune de Louga, ceux des services déconcentrés de l’État et des représentants des différentes catégories d’acteurs concernés, est organisé dans le but de susciter la réflexion sur l’état actuel de la mobilisation des ressources financières et les stratégies et actions nécessaires pour son amélioration.
L’objectif du forum était de réunir l’ensemble des acteurs intervenants dans la mobilisation des ressources financières de la commune en vue de réfléchir sur les voies et moyens de relever le défi de l’accroissement substantiel des ressources financières mobilisées en vue d’assurer un développement économique et social durable du territoire et une amélioration des conditions de vie des populations de Louga.

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Lancement de la bande dessinée éducative “Afrique Citoyenne intitulé “ L’avenir des jeunes après Covid-19”

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L’augmentation du chômage des jeunes et l’élaboration par l’Europe, qui constitue la principale destination des africains, des politiques migratoire de plus en plus restrictives constituent aujourd’hui les facteurs conduisant les jeunes à tenter par tous les moyens à joindre l’Europe, au détriment de leur vie.

Pour lutter contre ce mal et sensibiliser les jeunes sur les dangers de l’immigration tout en leur montrant le bien fondé d’un avenir au Sénégal, la Fondation Konrad ADENAUER ( KAS) avec l’Association Sénégalaise de Coopération Décentralisée (ASECOD) a procédé à l’édition du nouveau numéro de bande dessinée éducative “Afrique Citoyenne’, intitulé “ L’avenir des jeunes après Covid-19”.

Cette nouvelle parution vise à contribuer à l’information des jeunes sur cette thématique et à les mobiliser à devenir des acteurs du développement créatif et constructif, dans les écoles, universités et associations ou dans la vie publique en général.

La cérémonie de lancement a eu lieu le mardi 20 Avril 2021 à Dakar, dans les locaux de la Fondation Konrad ADENAUER. Cette journée d’apprentissage mais aussi d’échanges a vu la participation de plusieurs acteurs qui ont plaidé l’accompagnement et l’encadrement des jeunes d’abord par les familles, les collectivités, l’État et le secteur privé.

Pour eux, il faut impérativement impliquer les jeunes dans la construction de la société, garantir l’égalité des chances sur les domaines de l’agriculture, la santé, l’industrie le numérique mais aussi dans le secteur informel.

Le rôle des médias est également souligné dans la mesure où ils doivent mettre le focus sur des exemples de réussites locales afin de permettre aux jeunes de se développer et à développer leur savoir faire local.

En fin pour lutter efficacement contre l’immigration, il faut revoir le modèle économique africain et favoriser les nouvelles technologies qui peuvent être des opportunités pour aider la jeunesse.

 

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