Le processus de décentralisation au Sénégal est rythmé par des temps forts et des périodes difficiles. La politique de décentralisation est limitée par, notamment :
– Les faiblesses objectives du cadre organisationnel et fonctionnel de la décentralisation pour la promotion d’un développement territorial ;
– Le manque de viabilité des territoires et de valorisation des potentialités de développement des territoires ;
– La faiblesse de la politique d’aménagement du territoire limitée par une architecture territoriale rigide ;
Cependant, le mouvement de la décentralisation peut être à l’origine d’au moins trois dangers qui peuvent subvenir :
– L’autorité locale peut devenir partiale car trop dépendante de certains groupes de pression ;
– Il peut y avoir des collectivités disposant de richesses plus importantes que d’autres créant ainsi des frustrations ;
– Une idée de volonté d’indépendance peut prospérer ;
Ces risques ont amené le législateur à prévoir des systèmes de contrôle sur les collectivités décentralisées. Finalement, la décentralisation nécessite que soient conciliés deux éléments a priori contradictoires : une réelle autonomie et un contrôle de l’Etat.

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