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Séance de travail entre ASADIC-TAATAAN et l’ONUDI

actualité, News

L’Association Sénégalaise d’Appui à la Décentralisation et aux Initiatives Citoyennes (ASADIC-TAATAAN), a accueilli et tenu une séance de travail avec l’Organisation des Nations-Unies pour le Développement Industriel (ONUDI).

Cette séance s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet INOE (Initiative pour de nouvelles opportunités économiques), pour l’installation de neuf (09) Bureaux Économiques Locaux (BEL), dispositif d’accompagnement et d’animation économique, au niveau des départements qui sont dans la région de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda.

L’objectif du projet INOE est de favoriser le développement de l’agro-industrie. Cela rejoint en effet la mission principale de l’ONUDI qui est de promouvoir et d’accélérer le développement industriel inclusif et durable.

9 novembre 2021/0 Commentaires/par Yacine SAMB
https://taataan.sn/wp-content/uploads/2021/11/ONUDI1.jpg 853 1280 Yacine SAMB http://taataan.sn/wp-content/uploads/2018/11/logo-taatan.png Yacine SAMB2021-11-09 10:19:112021-11-09 10:19:11Séance de travail entre ASADIC-TAATAAN et l’ONUDI

Le contrôle administratif des collectivités territoriales

actualité, News

La loi n° 2013-10 portant Code général des collectivités territoriales (CGCT) consacre l’Acte III à la politique de décentralisation au Sénégal.

Ainsi, les collectivités territoriales, les communes et les départements, sont dotées de la personnalité morale et de l’autonomie financière. Elles s’administrent librement par des conseils élus au suffrage universel.

Elles sont le cadre de participation des citoyens à la mise en œuvre des politiques publiques.

A cet effet, elles ont pour mission la conception, la programmation et la mise en œuvre des actions de développement économique, social et environnemental d’intérêt local. Les collectivités associent en partenariat, le cas échéant, à la réalisation des projets de développement économique, social et environnemental, les mouvements associatifs et les groupements à caractère communautaire dans le respect de l’équité de genre.

Pour garantir l’application du principe de fonctionnement, un contrôle citoyen est nécessaire à côté d’un contrôle administratif et juridictionnel.

Le contrôle administratif, en principe à posteriori, est assuré par les représentants de l’État.

C’est dire alors que ce contrôle porte sur la légalité (conformité par rapport aux lois en vigueur) des actes des collectivités territoriales et non sur leur opportunité.

Quant à l’application de ce contrôle, les actes pris par les collectivités territoriales sont transmis au représentant de l’État auprès du département ou de la commune, lequel en délivre aussitôt accusé de réception. La preuve de la réception des actes par ce dernier peut être apportée par tout moyen. Ainsi, l’accusé de réception qui est immédiatement délivré peut être utilisé comme preuve.

Pour les actes ci-dessous énumérés, le représentant de l’État dispose d’un délai de quinze jours pour en demander une seconde lecture. Cette demande revêt un caractère suspensif, aussi bien pour le caractère exécutoire de l’acte que pour tout délai de procédure contentieuse.

En outre, sont concernés par ces dispositions les actes suivants :

  • Les délibérations des conseils ou les décisions prises par délégation des conseils ;
  • Les actes à caractère réglementaire pris par les collectivités territoriales dans tous les domaines qui relèvent de leur compétence en application de la loi ;
  • Les conventions relatives aux marchés ainsi que les conventions de concession ou d’affermage de services publics locaux à caractère industriel ou commercial ;
  • Les décisions individuelles relatives à la nomination, à l’avancement de grade ou d’échelon d’agents des collectivités territoriales ;
  • Les décisions individuelles relatives aux sanctions soumises à l’avis du conseil de discipline et au licenciement d’agents des collectivités territoriales. Ces actes sont exécutoires de pleins droit, quinze jours après la délivrance de l’accusé de réception, sauf demande de seconde lecture de la part du représentant de l’État, et après leur publication ou leur notification aux intéressés.

Ce délai de quinze jours peut être réduit par le représentant de l’État à la demande du président du conseil départemental ou du maire.

Par dérogation au caractère exécutoire des actes pris par les collectivités territoriales, certains actes restent toutefois soumis à l’approbation préalable du représentant de l’État. Ce sont ceux pris dans les domaines suivants :

  • Les budgets primitifs et supplémentaires ;
  • Les emprunts et garanties d’emprunts ;
  • Les plans de développement des collectivités territoriales ;
  • Les conventions financières de coopération internationale comportant des engagements d’un montant fixé par décret ;
  • Les affaires domaniales et l’urbanisme ;
  • Les garanties et prises de participation dans des sociétés privées exerçant des activités d’intérêt général à participation publique ;
  • Les marchés supérieurs à un montant fixé par décret et les contrats de concession d’une durée supérieure à trente ans.

L’approbation du représentant de l’État est réputée tacite si elle n’a pas été notifiée à la collectivité territoriale dans le délai d’un mois à compter de la date de l’accusé de réception par le représentant de l’État. Ce délai d’un mois peut être réduit par le représentant de l’État à la demande du président du conseil départemental ou du maire.

En somme, au-delà du contrôle de la conformité des délibérations et décisions des collectivités territoriales, ce mécanisme ouvre également un espace de dialogue entre la décentralisation et la déconcentration.

 

8 novembre 2021/0 Commentaires/par Yacine SAMB
https://taataan.sn/wp-content/uploads/2021/11/image-845x321-1.jpg 321 845 Yacine SAMB http://taataan.sn/wp-content/uploads/2018/11/logo-taatan.png Yacine SAMB2021-11-08 12:17:402021-11-08 12:17:40Le contrôle administratif des collectivités territoriales

Session régionale d’information sur les métiers du développement économique territorial

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Le développement économique territorial constitue aujourd’hui le maillon faible de notre politique de décentralisation et du développement des territoires. Pourtant, en mettant un accent fort sur le développement des opportunités économiques, les collectivités territoriales offriraient de multiples débouchés d’insertion professionnelle aux jeunes. Comment de jeunes diplômés de l’enseignement supérieur issus des collectivités territoriales sont actuellement à la recherche de leur premier emploi ?

Par manque de politiques locales cohérentes et des ressources humaines qualifiées pour accompagner les jeunes vers l’auto-emploi, ces derniers n’arrivent pas à saisir les nombreuses opportunités malgré la disponibilité parfois d’outils adéquats et même de moyens financiers. Les difficultés dans l’accès à l’information économique territoriale et aux techniques modernes de production constituent aussi un frein à l’initiative privée et à l’insertion professionnelle.

La réalité en est qu’il existe plusieurs opportunités offertes par les métiers du développement économique territorial. La promotion de ces métiers demeure une condition nécessaire à la création et au développement d’entreprises formelles contribuent au renforcement de l’économie locale.

Face à ce constat, l’Association Sénégalaise d’Appui à la Décentralisation et aux Initiatives Citoyennes (ASADIC-TAATAAN), dans le cadre de sa mission de contribution à la promotion du développement économique territorial via les Bureaux Économiques Locaux (BEL), propose une offre de professionnalisation aux jeunes : programme « Jeune développeur économique territorial » (JDET).

La pertinence de ce programme réside dans le fait qu’il répond aux préoccupations majeures des collectivités territoriales en misant sur la création et la consolidation d’emplois durables des jeunes par et pour le territoire. La phase expérimentale développée dans neuf (09) communes avec l’appui de la Fondation Konrad ADENAUER (KAS) et du Programme Migration et Développement (PMD) a permis la professionnalisation de trente-cinq (35) jeunes et l’accompagnement de plus de cinq cent (500) porteurs d’initiatives économiques locales accueillis via la Base de données de l’économie locale (BADEL) implémentée au sein du Bureau économique local (BEL).

Convaincu de la pertinence de l’approche, le Programme National de Développement Local (PNDL) s’est engagé à amplifier les acquis du programme JDET au travers le lancement de l’initiative dénommée Projet de Soutien aux Initiatives de Développement de l’Emploi au niveau Local (PSIDEL). L’objectif est d’étendre le dispositif BEL à trente (30) communes dans les quatorze (14) régions du Sénégal, en collaboration avec les Agences Régionales de Développement (ARD), et avec l’appui méthodologique de ASADIC-TAATAAN.

Forts des résultats acquis à l’issue de la première promotion des JDET, et au regard de la forte demande des communes et programmes qui n’étaient pas impliquées dans la première phase, ASADIC-TAATAAN envisage de lancer la deuxième promotion du programme de formation (JDET 2).

A cet effet, ASADIC-TAATAAN compte organiser des sessions régionales d’information, sur les modalités de mise en œuvre de la deuxième promotion des JDET. Ces rencontres constituent un prélude de l’installation officielle des BEL des communes soutenues par le PSIDEL/PNDL. Elles permettront de présenter le dispositif et l’approche systémique du BEL.

Ces sessions s’inscrivent également dans une perspective d’asseoir un partenariat public-privé entre ASADIC-TAATAAN et les ARD pour la promotion du développement économique régional.

Par ailleurs, au regard du contexte préélectoral, les sessions se dérouleront selon le calendrier ci-après :

  • ZONE I : Dakar / Thiès / Diourbel (Diourbel le 10 Novembre)
  • ZONE II : St Louis / Louga / Matam (St Louis le 09 Novembre)
  • ZONE III : Kaffrine / Kaolack / Fatick / Tambacounda / Kédougou (Kaolack le 15 Novembre)
  • ZONE IV : Ziguinchor / Sédhiou / Kolda (Ziguinchor le 16 Novembre)

Pour plus d’informations, contacter : – Yacine SAMB, Chargée communication ASADIC-TAATAAN, tel : 77 379 62 12, Mail : yacine.samb@taataan.sn, ou  Amadou Fall Canar Diop  chargé de programme, tel : 77 380 92 23, Mail : amadou.diop@taataan.sn

6 novembre 2021/0 Commentaires/par Yacine SAMB
https://taataan.sn/wp-content/uploads/2021/11/SR.jpg 1080 1080 Yacine SAMB http://taataan.sn/wp-content/uploads/2018/11/logo-taatan.png Yacine SAMB2021-11-06 10:33:342021-11-06 10:33:34Session régionale d’information sur les métiers du développement économique territorial

La gouvernance territoriale

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L’idée d’une gouvernance territoriale repose sur les capacités des communautés à maîtriser leur territoire et à gérer leurs ressources. Elle implique que les populations ne soient pas seulement l’objet d’une décision ou d’une solution en bout de piste, mais demeurent partie intégrante de la décision et de la solution.

Ainsi, la gouvernance est constituée des processus politiques et institutionnels par lesquels les décisions sont prises et mises en œuvre. La gouvernance est plus efficace lorsque ces processus sont participatifs, responsables, transparents, efficients, inclusifs et respectueux des législations.La bonne gouvernance est particulièrement importante à l’échelle locale, là où les autorités administratives interagissent avec les citoyens et les communautés au quotidien.

Il est donc crucial d’améliorer la gouvernance territoriale pour garantir la paix, encourager le développement économique, optimiser l’efficacité administrative et garantir l’inclusion sociale et la durabilité environnementale.
En effet, la gouvernance territoriale a l’avantage d’être plus facile à mettre en œuvre et plus efficace parce qu’elle facilite la participation directe des différents acteurs du territoire.

4 novembre 2021/0 Commentaires/par Yacine SAMB
https://taataan.sn/wp-content/uploads/2021/11/184815596_1692232300979128_2135106244368257514_n.jpg 503 600 Yacine SAMB http://taataan.sn/wp-content/uploads/2018/11/logo-taatan.png Yacine SAMB2021-11-04 10:18:042021-11-04 10:18:04La gouvernance territoriale

Finances locales: Le budget local

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 Le budget d’une collectivité territoriale est un acte de prévision et d’autorisation par l’assemblée délibérante des recettes et des dépenses d’un exercice. Il comporte deux sections : la première retrace les opérations de fonctionnement et la seconde les opérations d’investissement.

Selon l’article 188 du Code Général des Collectivités locales (CGCL), le budget de chaque collectivité territoriale prévoit pour une année financière toutes les recettes et les dépenses de la collectivité territoriale sans contraction entre les unes et les autres.

Il se matérialise par des documents sur lesquels sont indiquées les recettes prévues et les dépenses autorisées pour la période considérée. Seules peuvent être engagées les dépenses qui y sont inscrites.

Cependant, l’élaboration et l’exécution du budget obéissent à 4 grands principes :

  • Le principe de l’annualité : le budget est voté pour une année et son exécution se déroule sur une période de 12 mois correspondant à l’année civile. Au Sénégal, l’année budgétaire commence le 1er janvier et se termine le 31 décembre.

Pourtant, certaines opérations (investissements) se prêtent mal à l’application du principe de l’annualité. Elles ont été prévues sur plusieurs années et ne sauraient être par conséquent à la fin de l’année budgétaire. Aussi, la loi prévoit pour ces genres d’opérations deux aménagements.

  • Le principe de l’unité : selon ce principe, toutes les recettes et toutes les dépenses doivent figurer dans un seul et unique document. Il obéit à la fois à un double impératif :
  • Technique : le conseil municipal doit avoir une vue synthétique dans un seul document.
  • Politique : cette vue globale permet un meilleur contrôle des activités de l’exécutif local.
  • Aménagement : services publics gérés en régie (Budgets spéciaux annexés au budget principal de la CT).
  • Le principe de l’équilibre : l’équilibre budgétaire est une obligation juridique. Le principe veut que les recettes soient égales à l’ensemble des dépenses. Il exige par conséquence que les CT agissent selon leur capacité financière. (L’article 255 du CGCL).
  • Le principe de l’universalité : Il veut que toutes les recettes et toutes les dépenses soient inscrites au budget de façon distincte et pour le montant global sans qu’il n’y ait ni contraction entre les dépenses et les recettes ni dissimulation de deux. Ce principe va se traduire par l’édiction de deux règles que sont la règle du produit brut qui répond à un besoin de transparence budgétaire et la règle du non affectation des recettes qui veut que l’ensemble des recettes serve à la couverture de l’ensemble des dépenses. Elle interdit par conséquent la couverture d’une dépense par une recette particulière. Cependant cette règle ne s’applique pas à la recette grevée d’affectation (fonds de concours, fonds de dotation de la décentralisation, le FECT).

Il appartient à l’exécutif local de préparer le budget et à l’assemblée délibérante (conseil municipal ou conseil départemental) de le voter, l’exécution du budget est suivie par deux acteurs principaux : l’ordonnateur et le comptable, dont les rôles sont définis par le décret n° 2012-1246 du 7 novembre 2012 relatif à la gestion budgétaire et comptable publique (décret dit « GBCP »).

Le budget est voté par l’assemblée de la collectivité (conseil municipal, départemental ou régional). Son adoption doit être précédée du débat d’orientation budgétaire (DOB). Tout citoyen peut ainsi y assister.

 

2 novembre 2021/0 Commentaires/par Yacine SAMB
https://taataan.sn/wp-content/uploads/2021/11/bl.jpg 728 1030 Yacine SAMB http://taataan.sn/wp-content/uploads/2018/11/logo-taatan.png Yacine SAMB2021-11-02 10:34:002021-11-02 10:34:00Finances locales: Le budget local

Séminaire de formation du Pacasen, des élus locaux, sur la maitrise d’ouvrage locale

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Pour permettre aux collectivités territoriales de maitriser et de piloter le processus de maitrise d’ouvrage locale, l’Agence de développement municipal (ADM) a fait appel à l’expertise des Agences régionales de développement (ARD) dans le but de renforcer les capacités des agents voyer et secrétaires municipaux  des villes de Dakar, Thiès, Guédiawaye et de Pikine ainsi que des communes de Mbour, de Touba et de 12 autres communes chefs  lieu des région.

En effet, dans le cadre de la mise en œuvre de l’Acte III de la Décentralisation, le Gouvernement du Sénégal a mis en place un nouveau programme dénommé ‘’Programme d’Appui aux Communes et Agglomérations du Sénégal (PACASEN) ‘’.

Ainsi,  dans sa mission d’améliorer le financement des collectivités territoriales urbaines et de relever leur performances dans la gestion des investissements publics locaux, le PACASEN a organisé des sessions de formation portant sur la maitrise d’ouvrage locale les 25, 26 et 27 octobre 2021 à Saly Portudal.

  1. Cheikh GUEYE, directeur de l’ARD de Louga, partenaire de ASADIC-TAATAAN, a participé à l’animation de cet atelier de formation qui a permis aux agents des collectivités territoriales concernées de :
  • Distinguer le cadre institutionnel et les concepts clés à la maitrise d’ouvrage locale ;
  • Maitriser les rôles et responsabilités des acteurs impliqués dans la maitrise d’ouvrage locale ;
  • Distinguer les dimensions de la maitrise d’ouvrage locale ;
  • Maitriser la planification opérationnelle et l’élaboration de stratégie ;
  • Mieux maitriser la gestion de la maitrise d’ouvrage locale ;

Au-delà de la session de formation, le PACASEN cherche à soutenir les réformes structurelles des transferts financiers de l’État vers les collectivités territoriales et des réformes fiscales majeures nécessaires pour permettre à l’ensemble des collectivités territoriales d’investir dans la réalisation d’infrastructures pour promouvoir le développement local et renforcer la fourniture des services sociaux de base.

L’ADM, assurant la coordination technique de la mise en œuvre du PACASEN,  vise ainsi à inciter les collectivités territoriales urbaines à améliorer la planification, la budgétisation, et la gestion de leurs investissements, par l’application d’un système de subvention d’investissement conditionnelle, à deux niveaux, basées sur la performance et les mesures d’accompagnement institutionnel.

 

30 octobre 2021/0 Commentaires/par Yacine SAMB
https://taataan.sn/wp-content/uploads/2021/10/16.jpg 712 1068 Yacine SAMB http://taataan.sn/wp-content/uploads/2018/11/logo-taatan.png Yacine SAMB2021-10-30 10:31:592021-10-30 10:31:59Séminaire de formation du Pacasen, des élus locaux, sur la maitrise d’ouvrage locale

Élections locales: Les modes de scrutin

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Au Sénégal, les conseillers municipaux sont élus au suffrage universel. Les électeurs choisissent parmi les listes présentées par des partis politiques ou leur coalition ou  des indépendants. Chaque liste candidate comprend  des candidats titulaires et des candidats suppléants. Ces derniers sont censés remplacés un candidat élu et qui par la suite est indisponible ou décède. Aussi, les candidats sont répartis en listes majoritaire et proportionnelle. La confection de chaque liste doit respecter le principe de la parité entre homme et femme.

Le nombre de conseillers municipaux à élire varie entre 36 et 100 en fonction du nombre d’habitants de la commune. Un décret fixe le nombre de conseillers municipaux à élire par commune en se basant sur les statistiques officielles publiées par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).

Ainsi, après le vote, à un seul tour, la liste qui arrive en tête s’adjuge 45% des conseillers municipaux (scrutin majoritaire). Le décompte des 45% est fait sur la liste majoritaire. Ensuite, en fonction du pourcentage que représente le nombre de voix obtenu, chaque liste fait passer un nombre de candidats au prorata du suffrage valablement exprimé en sa faveur.

Par exemple, dans une commune de 100 conseillers municipaux à élire, un parti ou une coalition de partis ou une liste indépendante obtient 30% du suffrage valablement exprimé et se place en tête. Alors, cette liste fera passer ses 45 premiers candidats sur la liste majoritaire et en plus,  en fonction du quotient électoral, au moins, 16 premiers candidats (c’est-à-dire 30% de 55) sur la liste proportionnelle. Au total, cette liste comptera au moins 61 conseillers municipaux sur les 100 que compte le conseil municipal. Cette liste peut également bénéficier du plus fort reste. Car pour déterminer le quotient, on divise le nombre total des suffrages valablement exprimés par le nombre de conseillers municipaux à élire au scrutin proportionnel. Autant de fois ce quotient est contenu dans le nombre des suffrages obtenus par chaque liste, autant celle-ci obtient de candidats élus.

Ainsi, pour les prochaines élections locales du 23 Janvier 2022, le décret fixant le nombre de conseillers municipaux fixe le nombre de conseillers à élire par circonscription. La région de Dakar élira 3188 conseillers. La région de Thiès disposera de 2710 conseillers, alors que celle de Louga en comptera 2580. La région de  Tambacounda élira 2194 conseillers, tandis que la région de Kaolack comptera 1984 élus locaux. Les régions de Fatick, Diourbel, Sédhiou, Kolda, Saint Louis, Ziguinchor, Matam, Kaffrine et Kédougou éliront respectivement 1962, 1958, 1946, 1886,  1854, 1400, 1276, 1148 et 804 élus locaux.

 

27 octobre 2021/0 Commentaires/par Yacine SAMB
https://taataan.sn/wp-content/uploads/2021/10/CM2.jpg 1080 1080 Yacine SAMB http://taataan.sn/wp-content/uploads/2018/11/logo-taatan.png Yacine SAMB2021-10-27 11:18:472021-10-27 11:18:47Élections locales: Les modes de scrutin

Élections locales: Le conseiller municipal

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Au Sénégal, les conseillers municipaux sont élus au suffrage universel. Les électeurs choisissent parmi les listes présentées par des partis politiques ou leur coalition ou  des indépendants. Chaque liste candidate comprend  des candidats titulaires et des candidats suppléants. Ces derniers sont censés remplacés un candidat élu et qui par la suite est indisponible ou décède. Aussi, les candidats sont répartis en listes majoritaire et proportionnelle. La confection de chaque liste doit respecter le principe de la parité entre homme et femme.

Le nombre de conseillers municipaux à élire varie entre 36 et 100 en fonction du nombre d’habitants de la commune. Un décret fixe le nombre de conseillers municipaux à élire par commune en se basant sur les statistiques officielles publiées par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).

Ainsi, après le vote, à un seul tour, la liste qui arrive en tête s’adjuge 45% des conseillers municipaux (scrutin majoritaire). Le décompte des 45% est fait sur la liste majoritaire. Ensuite, en fonction du pourcentage que représente le nombre de voix obtenu, chaque liste fait passer un nombre de candidats au prorata du suffrage valablement exprimé en sa faveur.

Par exemple, dans une commune de 100 conseillers municipaux à élire, un parti ou une coalition de partis ou une liste indépendante obtient 30% du suffrage valablement exprimé et se place en tête. Alors, cette liste fera passer ses 45 premiers candidats sur la liste majoritaire et en plus,  en fonction du quotient électoral, au moins, 16 premiers candidats (c’est-à-dire 30% de 55) sur la liste proportionnelle. Au total, cette liste comptera au moins 61 conseillers municipaux sur les 100 que compte le conseil municipal. Cette liste peut également bénéficier du plus fort reste. Car pour déterminer le quotient, on divise le nombre total des suffrages valablement exprimés par le nombre de conseillers municipaux à élire au scrutin proportionnel. Autant de fois ce quotient est contenu dans le nombre des suffrages obtenus par chaque liste, autant celle-ci obtient de candidats élus.

Ainsi, pour les prochaines élections locales du 23 Janvier 2022, le décret fixant le nombre de conseillers municipaux  à élire par circonscription a été signé.

La région de Dakar élira 3188 conseillers. La région de Thiès disposera de 2710 conseillers, alors que celle de Louga en comptera 2580. La région de  Tambacounda élira 2194 conseillers, tandis que la région de Kaolack comptera 1984 élus locaux. Les régions de Fatick, Diourbel, Sédhiou, Kolda, Saint Louis, Ziguinchor, Matam, Kaffrine et Kédougou éliront respectivement 1962, 1958, 1946, 1886,  1854, 1400, 1276, 1148 et 804 élus locaux.

 

26 octobre 2021/0 Commentaires/par Yacine SAMB
https://taataan.sn/wp-content/uploads/2021/10/CM.jpg 1080 1080 Yacine SAMB http://taataan.sn/wp-content/uploads/2018/11/logo-taatan.png Yacine SAMB2021-10-26 00:50:242021-10-26 00:50:24Élections locales: Le conseiller municipal

Les collectivités territoriales et la gestion de la santé communautaire

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Les collectivités territoriales et la gestion de la santé communautaire 

La santé communautaire, approche de résolution des problèmes de santé fondée sur l’engagement des communautés, est un pilier de la politique du Plan Sénégal Émergent et du Plan National de Développement Sanitaire Social. Sa finalité est de mettre en place un dispositif sanitaire de proximité basé sur une responsabilisation des collectivités territoriales et des populations conformément aux principes de la libre administration et de la participation citoyenne.

Au niveau déconcentré, le système de santé du Sénégal est organisé à trois niveaux selon une structure pyramidale :

  • un niveau central ou stratégique constitué du cabinet du Ministre, des directions, des services et des programmes nationaux ;
  • un niveau intermédiaire ou de coordination représenté par les régions médicales ;
  • un niveau périphérique ou opérationnel défini par les districts sanitaires.

Au niveau décentralisé, la compétence des collectivités territoriales et la participation de la population à l’effort de développement sont organisées principalement par le Code général des collectivités territoriales, le Code des obligations civiles et commerciales (COCC) par le décret n°2018-35 du 05 janvier 2018 portant statuts types des comités de Développement sanitaire (CDS).

En effet, au niveau de chaque centre de santé, poste de santé et structure assimilée doit abriter un Comité de Développement sanitaire. Le Comité de Développement sanitaire est une association de participation à l’effort de santé publique qui s’administre librement, dont la vocation est de contribuer, avec L’État et les Collectivités territoriales, à :

  • la promotion de la santé des individus, des familles et des communautés;
  • la promotion de la participation des populations à toutes les étapes de l’identification et de la résolution de leurs problèmes de santé;
  • la mobilisation des populations pour la promotion de la santé; l’amélioration de la qualité des prestations des services de santé;
  • la promotion de la solidarité pour l’accès des indigents et groupes vulnérables aux soins de santé, en relation avec les services de l’Action sociale;
  • porter un plaidoyer pour le financement de la santé auprès des collectivités territoriales, des partenaires techniques et financiers et d’autres partenaires au développement ;
  • assurer la gestion concertée avec L’État et les Collectivités territoriales des centres, postes de santé et structures assimilées ;
  • la promotion des mutuelles de santé; la gestion transparente des ressources, etc.

Par ailleurs, avec le transfert des compétences en matière de santé survenu dans le contexte de la décentralisation, les collectivités territoriales sont devenues responsables du fonctionnement, de la gestion et de la maintenance des structures sanitaires. Au-delà de la simple participation financière, cette réforme a contribué au renforcement de l’implication des populations dans tout le processus de planification, de mise en œuvre et de suivi et évaluation des actions concernant leur santé.

Cependant, la mise en œuvre de ces compétences pour l’amélioration de la performance du système de santé pose encore quelques problèmes en rapport avec certaines exigences du secteur : construction, réhabilitation, équipement, gestion des structures sanitaires, participation à la couverture maladie universelle…

En outre, un leadership actif des collectivités territoriales est essentiel pour une mise en œuvre efficace des interventions de santé communautaire. Cette contribution est attendue à divers niveaux :

  • fonctionnement des infrastructures communautaires de santé, amélioration de la couverture géographique,
  • amélioration de la qualité et de l’offre de services de santé communautaire, gestion de la motivation des acteurs communautaires de santé (ACS),
  • mobilisation des ressources,
  • planification et suivi des interventions de santé communautaire.

Pour le fonctionnement des infrastructures communautaires de santé également, les collectivités territoriales appuient les communautés et les structures déconcentrées pour assurer le fonctionnement des formations sanitaires.

En somme, la dynamique de gouvernance participative sanitaire, soutenue par la politique de décentralisation au Sénégal, constitue un enjeu essentiel pour un développement économique endogène local.

 

 

 

20 octobre 2021/0 Commentaires/par Yacine SAMB
https://taataan.sn/wp-content/uploads/2021/10/disign.png 1200 1200 Yacine SAMB http://taataan.sn/wp-content/uploads/2018/11/logo-taatan.png Yacine SAMB2021-10-20 10:58:572021-10-20 10:58:57Les collectivités territoriales et la gestion de la santé communautaire

Madame Fatou Bintou Rassoul Diop, jeune développeuse économique territoriale (JDET), en spécialisation en finances locales dans la commune de Guinaw rail sud, partenaire de ASADIC-TAATAAN

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Madame Fatou Bintou Rassoul Diop est une jeune développeuse économique territoriale, actuellement en phase de professionnalisation aux métiers du développement local, dans la commune de Guinaw rail sud, partenaire de l’Association Sénégalaise d’Appui à la Décentralisation et aux Initiatives Citoyennes (ASADIC-TAATAAN).

Elle a obtenu en 2004, un baccalauréat en série S2 au Collège Saldia. Puis, un diplôme supérieur de technologie en réseaux et télécom à l’Ecole Supérieure Polytechnique de Dakar (ESP). Ensuite, un autre diplôme d’ingénieur informatique, filière IRT (Ingénierie Réseaux et Télécom), à l’Ecole Marocaine des Sciences de l’Ingénieur (EMSI), à Casablanca. Fatou Bintou est également diplômée d’un Master of business administration en management de projet à l’Institut supérieur de Management (ISM).

Après ses études, elle était employée à Orange Sénégal dans le domaine du déploiement et de mise en œuvre d’un client sur le réseau IP/MPLS.

Mme Diop était aussi gestionnaire d’application/ analyse d’exploitation et interventions sur les Zone Afrique, DOM-TOM et Maghreb pour les projets centraux, à BNP PARIBAS- DSI RA International RetailBanking. A ce niveau, son domaine technique était le système d’information Bancaire Atlas 2.

 

Ainsi, elle avait comme mission la création et la réadaptation des composants spécifiques banques et d’exploitation, la MEP des ordonnancements TNG/Autosys (Dépendances, Calendrier), les Tests unitaire et d’intégration et la recette des composants spécifiques. Également, l’élaboration de la documentation technique, le suivi en temps réel des traitements batch (3 zones), le monitoring des applications, le chargement/Déchargement Infocentre, la mise en place des processus nécessaires à l’activité, le suivi et le reporting de la gestion des environnements de pré- production.  Aussi, avait-elle en charge la documentation des processus et rédaction des livrables de l’activité quotidienne, l’optimisation de la gestion des environnements, la sécurisation des environnements, la gestion des habilitations/droits des utilisateurs, et la maintenance du planning des environnements projets et maintenance.

La JDET a aussi intégré INTELCIA Sénégal en tant qu’assistante technique/télé conseiller, avec comme missions et réalisations : l’accueil téléphonique et la prise en compte des incidents réseaux, le diagnostic des dysfonctionnements, la résolution des incidents simples et récurrents. Et aussi la charge de collaborer avec les équipes de production chargées de la planification des traitements, la configuration et la validation fonctionnelle et technique des postes de travail.

A Smart Network Sénégal, elle était freelance technicienne réseaux et télécoms. Son travail consistait à faire l’installation réseau (câblage, switch ING), Standard téléphonique, Vidéo surveillance (IP, analogie), Vision phone.

Attirée par le développement local et la décentralisation, Mme Fatou Bintou a intégré, en 2019, la première promotion du programme de formation, des jeunes développeurs économiques territoriaux (JDET), une initiative de ASADIC-TAATAAN.

Le programme JDET s’inscrit dans l’animation économique territoriale autour d’un Bureau Economique Local (BEL). Ce dispositif tire sa légitimité dans le fait que les collectivités territoriales, en l’occurrence les communes, exercent une compétence générale de développement économique et social et se doivent de contribuer à la promotion de l’emploi et de l’entrepreneuriat. Mais aussi de promouvoir l’ingénierie territoriale afin de densifier le tissu économique des collectivités territoriales.

La formation aux métiers du développement économique territorial a permis à Bintou Rassoul de participer d’abord à une immersion au sein de l’administration communale avant de mener un diagnostic économique de la commune de Guinaw rail sud.

Mme Diop, affirme avoir, grâce au programme JDET découvert les métiers du développement territorial. Ce parcours lui a également permis d’effectuer un stage de 6 mois au sein du groupe de l’Alliance Diaspora, Economies Locales (ADEL. Sas), dans le cadre du projet INEDIT, pour lequel elle assistait les chargés de programme dans la gestion du portefeuille projets. Elle a effectué à ce niveau l’analyse du sous-secteur maraîcher au Sénégal, l’analyse de dynamiques organisationnelles, des enquêtes de terrain auprès des GIE opérants dans l’activité maraichère (département de Mbour). Elle a également effectué la saisie et l’analyse des données recueillies sous SPSS et SPHINX.ie

Bintou est également intervenue en tant que consultante auprès du cabinet IVEA dans l’étude du projet d’autonomisation des femmes dans les départements de Mbour, Kébémer et Tivaouane. Elle a ainsi assuré l’élaboration des termes de références du projet et l’élaboration du cadre logique, accompagné et assisté les chargés d’affaires dans le processus de maturation, de préparation et de formulation des projets, et la gestion du portefeuille des projets privés locaux (PPL) et les projets privés publics.

Actuellement en phase de spécialisation en finances locales, Bintou et ses camarades JDET sont en train de travailler à présent avec la collaboration de l’animateur économique référent qui pilote le BEL, M. Doudou Ndiaye, sur un projet pilote qui vise à asseoir l’assiette fiscale à la commune de Guinaw rails sud, afin de générer plus de revenus à ladite commune.

 

Enfin, Mme Fatou Bintou Rassoul Diop a des compétences en management stratégique et opérationnel des projets, en passation de marche, en suivi – évaluation des projets, en techniques et méthodes informatiques et en gestion appliquée aux projets. Mais aussi en organisation et architecture fonctionnelle D’atlas2. Elle a une maitrise des outils informatiques tels que : SQL, SPHINX, ARCGIS, MS PROJECT, SPSS.

 

 

 

11 octobre 2021/0 Commentaires/par Yacine SAMB
https://taataan.sn/wp-content/uploads/2021/10/fat-binetou-1.png 2726 2489 Yacine SAMB http://taataan.sn/wp-content/uploads/2018/11/logo-taatan.png Yacine SAMB2021-10-11 11:15:132021-10-11 11:16:38Madame Fatou Bintou Rassoul Diop, jeune développeuse économique territoriale (JDET), en spécialisation en finances locales dans la commune de Guinaw rail sud, partenaire de ASADIC-TAATAAN
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