Monsieur Ibrahima Diallo est un jeune développeur économique territorial (JDET), en cours de professionnalisation aux métiers du développement économique territorial, dans la commune de Médina Yoro Foulah (Kolda), partenaire de l’Association Sénégalaise d’Appui à la Décentralisation et aux Initiatives Citoyennes (ASADIC-TAATAAN).

En 2017, M. Diallo obtient son baccalauréat en série L, au Lycée de Médina Yoro Foulah. Il a rejoint par la suite l’université virtuelle du Sénégal (ENO de Kolda), où il est étudiant en droit public.

Ibrahima a suivi une formation complémentaire sanctionnée par une attestation sur l’évaluation de l’efficience et de l’efficacité des interventions du GOS et du Sart Network FIP. Il a également bénéficié d’une formation en informatique au centre de recherche et d’essai de Médina Yoro Foulah.

Dans son cursus, le jeune développeur est aussi passé par l’agence de développement communal, en qualité de stagiaire, dans le cadre du projet AFRICARE (périmètre brachial, dépistage pesé des enfants), avant de rejoindre la Croix Rouge Sénégalaise, pour une formation en secourisme.

Sa curiosité intellectuelle, sa volonté de renforcer ses capacités et son engagement dans le développement local ont poussé le jeune Ibrahima à participer en 2019, à la première cohorte du programme de formation des ‘’jeunes développeurs économiques territoriaux’’ (JDET), initié par ASADIC-TAATAAN.

Grâce au programme JDET, M. Diallo a pu bénéficier d’une formation dans les métiers du développement économique territorial. Il est rattaché au Bureau Économique Local (BEL) de la commune de Médina Yoro Foulah.

Le programme JDET est un dispositif d’animation économique territoriale répondant à l’impératif de doter les collectivités territoriales en ressources humaines de qualité et de promouvoir l’ingénierie territoriale afin de densifier le tissu économique des territoires.

Ainsi, durant son parcours de professionnalisation au sein de la commune de MYF, le jeune Koldois, spécialisé en gestion du patrimoine communal et du partenariat public privé, a commencé avec ses camarades, à procéder à la reconnaissance du territoire de Médina Yoro Foulah, en faisant le tour de la collectivité territoriale pour une immersion et une reconnaissance du périmètre communale.

Il a aussi participé à la réalisation de la cartographie des différents secteurs d’activités de ladite commune, mais également, il a participé à l’exercice de diagnostic territorial qui a permis de déterminer les forces et faiblesses de l’économie de la commune.

En somme, le programme JDET a permis à Ibrahima Diallo, avoue-t-il, d’avoir une meilleure compréhension des concepts de base de sa spécialisation, et aussi de renforcer ses capacités en développement territorial, notamment dans sa dimension économique.

En partenariat avec le Programme national de développement local (PNDL), l’Association Sénégalaise d’Appui à la Décentralisation et aux Initiatives Citoyennes (ASADIC-TAATAAN), organise un atelier national d’habilitation des animateurs économiques de référence (AER) des bureaux économiques locaux (BEL) des communes partenaires du PNDL, les 22 et 23 Décembre 2021, aux Résidences Mamoune de Dakar.
Cette rencontre de deux jours a un double objectif : il s’agit d’une part, de faire une mise à niveau sur le fonctionnement du BEL, ses missions et ses actions et d’autre part, de faire le point sur l’installation de la BADEL (base de données de l’économie locale) et de son utilisation en vue de son exploitation pour pouvoir mener à bien les parcours entrepreneuriaux.
Plus spécifiquement, cet atelier permettra de partager avec les AER :
• La philosophie qui est adossée au BEL ;
• L’utilisation et l’exploitation de la BADEL ;
• Les modalités d’accompagnement des porteurs d’initiatives économiques (PIE) après une exploitation de la BADEL ;
• Les modalités de sélection des Jeunes développeurs économiques territoriaux (JDET) ;
En effet, cette session d’habilitation marque le démarrage de la phase opérationnelle du Projet de soutien aux initiatives de développement et de l’emploi local (PSIDEL/PNDL) dans une trentaine de communes choisies dans les quatorze régions du Sénégal. La mise en œuvre du projet intègre également un appui à la dynamisation des divisions économiques des agences régionales de développement (ARD).

Rencontre annuelle des partenaires de la Fondation Konrad ADENAUER au Sénégal.

Cette rencontre s’est tenue du 14 au 15 Décembre 2021 à l’hôtel Keur Saloum de Toubacouta.

Elle a été présidée par Madame Caroline HAUPTMANN, représentante résidente de la FKA à Dakar.

L’Association Sénégalaise d’Appui à la Décentralisation et aux Initiatives Citoyennes (ASADIC-TAATAAN) y a participée, et a introduit le thème portant sur ‘’ Evolutions du développement territorial et les élections locales au Sénégal’’.

L’Association Sénégalaise d’Appui à la Décentralisation et aux Initiatives Citoyennes (ASADIC-TAATAAN) participe ces 14 et 15 Décembre 2021, au forum de l’emploi organisé par le comité communal de Fass Colobane Gueule Tapé, en collaboration avec la direction de l’emploi et Nations-Unies Sénégal, à la maison de culture Douta Seck.

Ces rencontres de deux jours sont organisées à l’attention des demandeurs d’emploi et des entreprises.

La CENA et le processus électoral

La CENA (Commission électorale nationale autonome) est une structure permanente, dotée de la personnalité juridique et de l’autonomie financière qui contrôle et supervise l’ensemble des opérations électorales et référendaires.

Elle est chargée de veiller, en particulier, à la bonne organisation matérielle des opérations électorales et apporte les correctifs nécessaires à tout dysfonctionnement constaté. La CENA fait respecter la loi électorale de manière à assurer la régularité, la transparence, la sincérité des scrutins en garantissant aux électeurs, ainsi qu’aux candidats en présence, le libre exercice de leurs droits.

En perspective des élections territoriales prévues le dimanche 23 janvier 2022 au Sénégal, la Commission électorale nationale autonome (CENA), s’apprête, avec l’ensemble de ses démembrements présents dans les quarante-six (46) départements du pays, à assurer le contrôle et la supervision des différentes opérations liées au scrutin.

De plus, en vertu de ces dispositions pertinentes de la loi électorale, la CENA a réactivé les quarante-cinq commissions électorales départementales (CEDA) déjà existantes et pris les arrêtés de nomination des membres et des personnels en service dans ces structures. Elle a, en outre, créé une nouvelle CEDA dans le nouveau département de Keur Massar, dans la région de Dakar.

Ainsi, la CENA est prête à accompagner, en le contrôlant et en le supervisant, l’ensemble du processus électoral, puisqu’étant obligatoirement présente à tous les niveaux de conception, d’organisation, de prise de décision et d’exécution, depuis l’inscription sur les listes électorales jusqu’à la proclamation provisoire des résultats.

Cependant, les pouvoirs et devoirs de la Commission électorale nationale autonome sont définis par le Code électoral. A cet effet, la CENA est tenu de :

• Superviser et contrôler tout le processus d’établissement et de gestion du fichier électoral, avec un droit d’accès à la documentation relative aux analyses, à la configuration physique du matériel et des équipements informatiques, à la programmation et aux procédures de saisie, de mise à jour, de traitement et de restitution des données ;
• Chaque année, la CENA rend compte de l’exécution de cette attribution ;
• Désigner ses contrôleurs dans tous les bureaux de vote ;
• Participer au choix des observateurs nationaux et internationaux :
• Cosigner les cartes des plénipotentiaires auprès des autorités administratives compétentes et des mandataires dans les lieux de vote des candidats ou listes de candidats. Cette formalité est accomplie par les démembrements de la CENA ;
• Superviser le ramassage et la transmission des procès-verbaux des bureaux de vote aux lieux de recensement et la centralisation des résultats ; à cet effet, le représentant de la CENA fait obligatoirement partie du convoi ;
• Participer aux travaux des commissions départementales et nationales de recensement des votes ;
• Garder, par devers elle, copie de tous les documents électoraux ;
• Contribuer à l’éducation civique des citoyens en matière d’expression du suffrage ;
• Faire toutes propositions relatives à l’amélioration du Code électoral.