Madame Ndèye Marie SY est une jeune diplômée de l’enseignement supérieur engagée actuellement dans un parcours de professionnalisation aux métiers du développement économique territorial. Ces métiers émergents sont promus par l’Association Sénégalaise d’Appui à la Décentralisation et aux Initiatives Citoyennes (ASADIC-TAATAAN).

Rattachée à la commune de Louga, partenaire de ASADIC-TAATAAN, Mme SY a obtenu en 2014, son Baccalauréat en série L au Lycée Malick Sall de Louga. Par la suite, elle a été orientée à l’université Gaston Berger de Saint Louis, où elle décroche sa Licence 3 en Sociologie du développement, et son Master 2, en ingénierie du développement local.

Grâce à sa curiosité intellectuelle et sa volonté de renforcer ses capacités en développement local, Ndèye Marie a pu piloter une étude de cas sur l’entrepreneuriat et l’autonomisation socio-économique des femmes de sa commune, ainsi que les missions sur les PTI (plan d’investissement triennal) de certaines communes de Louga.

Attirée par le développement local et la décentralisation, la jeune lougatoise a intégré, en 2019, la première promotion du programme de formation, des jeunes développeurs économiques territoriaux (JDET), une initiative de ASADIC-TAATAAN.

Le programme JDET s’inscrit dans l’animation économique territoriale autour d’un Bureau Économique Local (BEL). Ce dispositif tire sa légitimité dans le fait que les collectivités territoriales, en l’occurrence les communes, exercent une compétence générale de développement économique et social et se doivent de contribuer à la promotion de l’emploi et de l’entrepreneuriat. Mais aussi de promouvoir l’ingénierie territoriale afin de densifier le tissu économique des collectivités territoriales.

La formation aux métiers du développement économique territorial a permis à Ndèye Marie SY, de faire une immersion à la mairie de Louga, pour mieux, avoue-t-elle, approcher et appréhender les dynamiques territoriales, la gouvernance locale et la valorisation des ressources financières de ladite commune.

Cependant, Mme SY affirme toujours avoir, grâce au programme JDET acquis des compétences en ingénierie du développement économique territorial.

Spécialisée en animation économique, Marie a pu, grâce au programme JDET, suivre deux (2) formations supplémentaires ; l’une en gestion administrative et financière sur l’ingénierie en consultance, et l’autre sur la comptabilité générale à la chambre de commerce de Louga et au CFP (centre de formation professionnelle).

Sa casquette de JDET l’a également permis d’effectuer des enquêtes de terrain avec le comité de pilotage GPECT (gestion prévisionnelle des emplois et compétences territoriales) de 5 filières porteuses du département de Louga à savoir : la plomberie, l’élevage, l’agriculture, le maraichage et l’aquaculture.

Ndèye Marie a aussi participé à l’atelier sur la mobilisation des ressources financières de la commune de Louga, qui a permis par la suite, la validation du plan d’action sur les ressources financières.

En somme, grâce à toutes les expériences et compétences accumulées dans le programme JDET, Mme SY et ses autres camarades JDET sont actuellement engagés pour effectuer le recensement du foncier bâti et non bâti de la commune de Louga, sous la direction de la Direction générale des impôts et domaines avec l’appui du PACASEN.

Fonctionnement d’un bureau de vote 

Le fonctionnement d’un bureau de vote est régi par le code électoral. De l’organisation matérielle du vote à la publication des résultats, en passant par les acteurs concernés, ce fonctionnement particulier garantit la liberté du vote.

En effet, chaque commune est divisée, par arrêté préfectoral, en autant de bureaux de vote que l’exigent les circonstances locales et le nombre d’électeurs.

Le bureau de vote dispose obligatoirement de plusieurs éléments.

Ainsi, on y trouve :

• Une table de décharge où sont déposés les bulletins de vote et les enveloppes ;
• Une table de vote à laquelle prennent place les personnes chargées d’assurer le bon déroulement du vote ;
• Un ou plusieurs isoloirs ;
• Les tables de dépouillement dont le nombre ne peut être supérieur au nombre d’isoloir ;
• Les affiches reproduisant les dispositions du code électoral.

Sur la table de vote, sont notamment disposés :

• L’urne, transparente, munie de deux serrures ou cadenas dissemblables ;
• Le procès-verbal des opérations électorales en double exemplaire du modèle fourni par la préfecture ;
• La liste d’émargement qui est la copie de la liste électorale et qui sert à recueillir les émargements (signatures) des électeurs ;
• Le code électoral à jour, qui peut être numérique ;
• L’arrêté ou le décret de convocation des électeurs ;
• Le cas échéant, l’arrêté du représentant de l’État ayant divisé la commune en plusieurs bureaux de vote ;

• Les cartes électorales qui n’ont pas été remises au domicile des électeurs ;

Par ailleurs, les bureaux de vote sont institués par arrêté préfectoral et sont composés de différents intervenants que sont :

• Un président
• Au moins 2 assesseurs
• Un secrétaire

Il n’est pas indispensable que tous les membres du bureau siègent. Il faut qu’il y ait en permanence :

• Le président du bureau de vote ou, à défaut, le plus âgé des assesseurs
• Au moins un assesseur.

Cependant, dès l’ouverture du scrutin, l’électeur peut se présenter au bureau de vote qui est indiqué sur sa carte électorale. Au Sénégal, le scrutin se déroule de huit (8) heures à dix-huit (18) heures (heure locale), mais il peut être avancé ou retardé par arrêté préfectoral.

En outre, pour voter, l’électeur doit être inscrit sur la liste électorale du bureau de vote dans lequel il se présente, muni d’une pièce d’identité.

Monsieur Henri Pape Massène Sène est un jeune développeur économique territorial, en cours de professionnalisation aux métiers du développement économique territorial, dans la commune de Gandiaye (Kaolack), partenaire de l’Association Sénégalaise d’Appui à la Décentralisation et aux Initiatives Citoyennes (ASADIC-TAATAAN).

Henri a obtenu son baccalauréat en 2012, au Lycée Samba Dione de Gandiaye. Puis sa Licence 3 au département de Géographie, à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).

Après sa licence, il est devenu professeur d’histoire et géographie au collège sacré-cœur de Gandiaye et au cours privés secondaires Thierno Wone de Sibassor (Kaolack), avant de faire quelques piges en 2016 à la LONASE.

Henri Sène a également au cours de son cursus professionnel, suivi une formation en informatique, avant d’intégrer le programme JDET (jeune développeur économique territorial), initié depuis 2019 par ASADIC-TAATAAN.

Grâce à ce programme de formation aux métiers du développement économique territorial, le jeune Pape Massène a d’abord procédé, à une immersion au niveau de la commune de Gandiaye, ce qui lui a permis d’en établir un diagnostic économique.

En effet, dans le cadre de la collaboration entre le Bureau Economique Local (BEL), dispositif d’animation économique de la mairie, et l’Agence Nationale pour la Promotion et l’Emploi des Jeunes (ANPEJ), Henri et ses camarades JDET ont pu inscrire sur la Base de Données de l’Economie Locale (BADEL), des porteurs d’initiatives économiques (PIE). En plus de participer à la formation des 20 maraichers issus de la commune de Gandiaye.

Il a aussi aidé à inscrire des mécaniciens, soudeurs, entre autres types de corps de métiers évoluant dans la commune de Gandiaye, sur la plateforme Journée Québec, tout en les accompagnant tout au long du processus.

Spécialisé en gestion du patrimoine et du partenariat public privé, le jeune de Gandiaye a pu procéder grâce à son expérience dans le programme JDET, à la rédaction de plusieurs projets soumis à l’ONG /VIS (vivre et réussir chez soi) dont dix (10) sont retenus et en cours de financement.

Par ailleurs, impliqué dans le développement de sa localité, M. Sène a participé au projet communal de l’assainissement des eaux usées, en procédant à des descentes sur le terrain et diagnostic des lieux. Il a aussi aidé sur le recrutement des bénéficiaires du projet de l’ANIDA.

Sous la supervision de l’Animateur Economique Référent du bureau économique local (BEL), M. Boucar NIANG, le jeune développeur territorial a occupé deux postes de responsabilité en lien avec l’émergence du développement local de sa commune que sont :

• Responsable des enquêteurs recrutés par le consultant du projet de potabilisation de Gandiaye pour la mise en place d’un questionnaire, de la diligence des enquêtes et des interviewes.
• Responsable de la commission technique et environnementale du centre de valorisation et de traitement des déchets (CVET) de Gandiaye.

En somme, M. Henri Pape Massène Sène, affirme avoir acquis, grâce au programme JDET initié par ASADIC-TAATAAN, des compétences en enquête, sensibilisation, technique d’animation sociale et économique du développement local, ainsi qu’en diagnostic économique territorial.

Élections locales : la campagne électorale
Après les étapes d’investiture et de dépôt des listes pour les élections locales, l’heure est à la préparation de la campagne électorale pour les candidats investis par les partis, coalitions de partis et indépendants. La campagne démarre officiellement le samedi 8 janvier 2022 à minuit (00h) et prend fin le vendredi 21 janvier 2022 à la même heure.
Autrement dit, la campagne électorale est ouverte quinze (15) jours avant la date du scrutin. Elle dure quatorze (14) jours et prend fin la veille du scrutin à 00 heure. Ceci dit, les différents candidats en lice disposeront de quatorze jours pour séduire les électeurs.
Par ailleurs, la Cour d’Appel compétente veille à l’égalité entre les candidats. Saisie par la C.E.N.A (commission électorale nationale autonome), ou par un candidat, elle intervient, le cas échéant, auprès des autorités compétentes pour que soient prises toutes les mesures susceptibles d’assurer sans délai cette égalité.
En conséquence, le jour du scrutin, le 23 janvier 2022, il est interdite toute activité assimilable à une campagne électorale dans les conditions définies par l’article L.61 du code électoral. Mais également, toute propagande électorale.
Saisie d’une réclamation, la Cour d’Appel compétente peut en cas de besoin, adresser des injonctions aux autorités concernées ou au candidat dont l’attitude est incriminée. Elle veille à la régularité de la campagne électorale. Ses arrêts en la matière ne peuvent faire l’objet d’aucun recours. La campagne par voie d’affichage et la tenue des réunions électorales sont encadrées par la loi électorale.