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Les finances locales : le budget local

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 Le budget d’une collectivité territoriale est un acte de prévision et d’autorisation par l’assemblée délibérante des recettes et des dépenses d’un exercice. Il comporte deux sections : la première retrace les opérations de fonctionnement et la seconde les opérations d’investissement.

Selon l’article 188 du Code Général des Collectivités locales (CGCL), le budget de chaque collectivité territoriale prévoit pour une année financière toutes les recettes et les dépenses de la collectivité territoriale sans contraction entre les unes et les autres.

Il se matérialise par des documents sur lesquels sont indiquées les recettes prévues et les dépenses autorisées pour la période considérée. Seules peuvent être engagées les dépenses qui y sont inscrites.

Cependant, l’élaboration et l’exécution du budget obéissent à 4 grands principes :

  • Le principe de l’annualité : le budget est voté pour une année et son exécution se déroule sur une période de 12 mois correspondant à l’année civile. Au Sénégal, l’année budgétaire commence le 1er janvier et se termine le 31 décembre.

Pourtant, certaines opérations (investissements) se prêtent mal à l’application du principe de l’annualité. Elles ont été prévues sur plusieurs années et ne sauraient être par conséquent à la fin de l’année budgétaire. Aussi, la loi prévoit pour ces genres d’opérations deux aménagements.

  • Le principe de l’unité : selon ce principe, toutes les recettes et toutes les dépenses doivent figurer dans un seul et unique document. Il obéit à la fois à un double impératif :
  • Technique : le conseil municipal doit avoir une vue synthétique dans un seul document.
  • Politique : cette vue globale permet un meilleur contrôle des activités de l’exécutif local.
  • Aménagement : services publics gérés en régie (Budgets spéciaux annexés au budget principal de la CT).
  • Le principe de l’équilibre : l’équilibre budgétaire est une obligation juridique. Le principe veut que les recettes soient égales à l’ensemble des dépenses. Il exige par conséquence que les CT agissent selon leur capacité financière. (L’article 255 du CGCL).
  • Le principe de l’universalité : Il veut que toutes les recettes et toutes les dépenses soient inscrites au budget de façon distincte et pour le montant global sans qu’il n’y ait ni contraction entre les dépenses et les recettes ni dissimulation de deux. Ce principe va se traduire par l’édiction de deux règles que sont la règle du produit brut qui répond à un besoin de transparence budgétaire et la règle du non affectation des recettes qui veut que l’ensemble des recettes serve à la couverture de l’ensemble des dépenses. Elle interdit par conséquent la couverture d’une dépense par une recette particulière. Cependant cette règle ne s’applique pas à la recette grevée d’affectation (fonds de concours, fonds de dotation de la décentralisation, le FECT).

Il appartient à l’exécutif local de préparer le budget et à l’assemblée délibérante (conseil municipal ou conseil départemental) de le voter, l’exécution du budget est suivie par deux acteurs principaux : l’ordonnateur et le comptable, dont les rôles sont définis par le décret n° 2012-1246 du 7 novembre 2012 relatif à la gestion budgétaire et comptable publique (décret dit « GBCP »).

Le budget est voté par l’assemblée de la collectivité (conseil municipal, départemental ou régional). Son adoption doit être précédée du débat d’orientation budgétaire (DOB). Tout citoyen peut ainsi y assister.

1 septembre 2022/0 Commentaires/par Yacine SAMB
https://taataan.sn/wp-content/uploads/2022/09/le-B.L.jpg 728 1030 Yacine SAMB http://taataan.sn/wp-content/uploads/2018/11/logo-taatan.png Yacine SAMB2022-09-01 11:23:002022-09-01 11:23:00Les finances locales : le budget local

Gestion du domaine privé de l’Etat, du domaine public et du domaine national.

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Gestion du domaine privé de l’Etat, du domaine public et du domaine national.

Le Code Général des Collectivités Territoriales (CGCT), en son article 292, stipule que le territoire sénégalais est le patrimoine commun de la nation. Cependant, dans le respect des principes et dispositions de la loi sur le domaine national et du Code du Domaine de l’Etat, les compétences transférées aux départements et aux communes en matière domaniale concernent la gestion et l’utilisation du domaine privé de l’Etat, du domaine public et du domaine national.

Concernant le domaine privé de l’Etat : l’Etat peut céder aux collectivités territoriales tout ou partie de ses biens meubles ou immeubles relevant de son domaine privé, ou passer avec ces collectivités des conventions portant sur l’utilisation desdits biens (article 294 du CGCT). En outre, l’Etat peut céder des biens meubles et immeubles notamment des immeubles bâtis ou non bâtis aux collectivités territoriales pour leur permettre d’exécuter leurs missions et d’abriter des agences décentralisées ou des équipements collectifs. Cette cession peut être opérée, soit à l’initiative des collectivités territoriales, soit à l’initiative de l’Etat.

Dans le même cadre, l’Etat peut également, soit faciliter aux collectivités territoriales l’accès à la pleine propriété de tout ou partie des biens meubles et immeubles relevant de son domaine privé, soit affecter simplement le droit d’usage à ces collectivités de certains de ses biens meubles et immeubles.

Concernant le domaine public : les projets initiés sur le domaine public maritime et le domaine fluvial par les personnes physiques, les collectivités territoriales ou toute autre personne morale (article 296 du CGCT) requièrent l’autorisation du conseil départemental, après avis de l’organe délibérant de la commune où se situe le projet. Cette délibération est soumise à l’approbation du représentant de l’Etat.

Ainsi, pour les projets ou opérations initiés par l’Etat sur le domaine public maritime et sur le domaine fluvial, soit dans le cadre de l’exercice de la souveraineté, soit dans l’optique de la promotion du développement économique et social, l’Etat prend la décision après avis des conseils départemental et municipal sauf impératif de défense nationale ou d’ordre public. L’Etat communique la décision pour information aux conseils départemental et municipal.

Dans les zones du domaine public maritime et du domaine public fluvial, dotées de plans spéciaux d’aménagement approuvés par l’Etat, les compétences de gestion sont déléguées par ce dernier aux départements et communes concernés respectivement pour les périmètres qui leur sont dévolus dans lesdits plans. Les redevances y afférentes sont versées aux collectivités territoriales concernées. Les actes de gestion qu’elles prennent sont soumis à l’approbation du représentant de l’Etat et communiqués, après cette formalité, aux départemental et municipal pour information.

Par ailleurs, le domaine public artificiel reste géré par l’Etat. Toutefois, l’Etat peut transférer aux collectivités territoriales, suivant des modalités de classement qui sont fixées par décret, la gestion des monuments historiques. Les communes sont chargées de la gestion de la voirie non classée située à l’intérieur du périmètre communal.

Et enfin, en ce qui concerne le domaine national, les projets ou opérations qui y sont initiés par une personne physique, une collectivité territoriale où toute autre personne morale distincte de l’Etat, sont établis conformément aux dispositions de la loi sur le domaine national. Pour les projets et opérations qu’il initie sur le domaine national, l’Etat prend la décision après avis des conseils locaux concernés, sauf impératif de défense nationale ou d’ordre public. Cette décision est communiquée, pour information, aux conseils locaux concernés.

En outre, les terrains du domaine national sis dans les communes peuvent être immatriculés au nom de l’Etat et affectés aux communes en tant que de besoin, notamment pour servir d’assiette à des projets d’équipements collectifs. La propriété des terrains immatriculés reste à l’Etat dans le cadre des lotissements des terrains du domaine national des zones urbaines.

Toutefois, la commission d’attribution des parcelles issues de ces lotissements est présidée par le maire. La composition des membres de cette commission est fixée par décret. Les décisions de la commission font l’objet d’un acte portant attribution de parcelles aux affectataires. Cet acte est soumis à l’approbation du représentant de l’Etat.

Pour tout projet ou opération de la compétence de l’Etat dans les zones urbaines, à l’exclusion de terrains à usage d’habitation, celui-ci prend la décision après avis du conseil départemental et du conseil municipal concernés. Cette décision est communiquée au conseil départemental et conseil municipal concernés.

En somme, l’Etat peut affecter ou céder tout ou partie des zones d’aménagement spécial, suivant des critères fixés par décret, à des personnes physiques, des collectivités locales ou à toute personne morale, pour la réalisation de projets de développement économique et social.

29 août 2022/0 Commentaires/par Yacine SAMB
https://taataan.sn/wp-content/uploads/2022/08/gestion-des-domaines.jpg 1080 1080 Yacine SAMB http://taataan.sn/wp-content/uploads/2018/11/logo-taatan.png Yacine SAMB2022-08-29 11:18:252022-08-29 11:18:25Gestion du domaine privé de l’Etat, du domaine public et du domaine national.

Le référendum local : un mécanisme de participation citoyenne

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Le référendum local : un mécanisme de participation citoyenne

Un référendum est dit local quand il est organisé au niveau d’une collectivité territoriale. Plus précisément, le référendum local permet aux collectivités territoriales de consulter directement les électeurs sur toute décision tendant à régler une affaire relevant du champ de compétente de la collectivité.

Il permet aussi à l’exécutif d’une collectivité de proposer à l’assemblée délibérante de cette collectivité de soumettre à référendum local tout projet d’acte relevant des attributions qu’il exerce au nom de la collectivité (sauf les actes individuels).

D’une manière générale, le référendum local permet au corps électoral de se substituer au conseil municipal pour prendre une décision sur une affaire communale, de décider par leur vote de la mise en œuvre ou non d’un projet concernant une affaire locale (par exemple, la création d’une police municipale ou le choix du nom des habitants…), alors que la consultation des électeurs intervient en amont du processus décisionnel pour éclairer le conseil local appelé à délibérer. Le caractère décisionnel du référendum est, néanmoins, conditionné par un niveau suffisant de participation des électeurs.

Cependant, l’organisation du référendum local est décidée par une délibération de la collectivité qui, à la fois :

  • détermine les modalités d’organisation du référendum local,
  • fixe le jour du scrutin,
  • convoque les électeurs
  • et précise le projet d’acte ou de délibération soumis à l’approbation des électeurs.

Toutefois, le projet soumis à référendum local est adopté si la moitié au moins des électeurs inscrits a pris part au scrutin et s’il réunit la majorité des suffrages exprimés.

Par ailleurs, le référendum local peut revêtir que la portée d’un avis   consultatif.

Fréquemment usité dans les démocraties locales comme la Suisse, le Sénégal n’a pas intégré ce mécanisme de participation citoyenne dans son corpus juridique régissant la décentralisation.

 

25 août 2022/0 Commentaires/par Yacine SAMB
https://taataan.sn/wp-content/uploads/2022/08/referendum-local.jpg 1080 1080 Yacine SAMB http://taataan.sn/wp-content/uploads/2018/11/logo-taatan.png Yacine SAMB2022-08-25 11:27:182022-08-25 11:27:18Le référendum local : un mécanisme de participation citoyenne

L’interpellation citoyenne, une composante essentielle de la démocratie

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L’interpellation citoyenne, une composante essentielle de la démocratie

La promotion de la démocratie et de la gouvernance participative passe par la mise en place de mécanismes et d’outils comme les espaces de dialogue et interpellation citoyenne (EDIC) autour de la gestion citoyenne locale qui regroupent un ensemble de dispositifs et de procédures qui permettent d’augmenter l’implication des citoyens dans la vie politique et d’accroître leur rôle dans les prises de décision.

Tout compte fait, le droit d’interpellation décrit la possibilité de formuler une demande à une autorité et l’obligation pour celle-ci d’y répondre. Elle recouvre deux dimensions : au Parlement dans les relations entre les parlementaires et le gouvernement, puis dans la cité, dans les relations entre les citoyens et les autorités locales.

La notion peut aller de la possibilité par les citoyens de poser une question et d’avoir une réponse dans un conseil municipal, ou d’être reçus en cas d’action collective, jusqu’à des processus plus spécifiques comme les référendums d’initiatives citoyennes ou initiatives populaires qui décrivent des procédures de démocratie directe pour des propositions de loi.

En outre, il existe plusieurs types d’interpellations citoyennes : elles peuvent prendre la forme d’une simple expression écrite (courrier, lettre ouverte, pétition, publication de rapport d’enquêtes) ou orale (prise de parole dans un conseil, conférence de presse). Elles peuvent aussi être constituées par l’organisation de rassemblements, de manifestations, ou d’actions non-violentes. Elles peuvent également s’organiser sous forme d’assemblées d’interpellations.

Ainsi, en exprimant un intérêt, un problème ou un besoin, l’interpellation rend visible des causes ou des problématiques auxquelles certains citoyens sont sensibles et qui sont mal prises en compte par les pouvoirs publics. Elle permet donc de mieux considérer la diversité des intérêts présents dans une situation donnée et d’ouvrir des espaces de dialogue pour y répondre. En cela, elle n’est pas seulement un outil de contrôle de l’action publique : elle est aussi un outil de co-construction de l’intérêt général. C’est tout l’intérêt de l’interpellation en démocratie ; mettre en exergue les positions plurielles de la société.

Toutefois, l’interpellation citoyenne peine à être considérée légitime car elle n’est pas une offre publique de participation émanant des autorités, mais une offre civile qui vient de citoyens revendicatifs. Reconnaître les formes d’expression citoyenne là où elles se trouvent est un formidable moyen de développer des politiques publiques plus appropriées, au service de tous.

 

 

22 août 2022/0 Commentaires/par Yacine SAMB
https://taataan.sn/wp-content/uploads/2022/08/02ffaddf-bcc5-433d-926e-ff3535b8166f.jpg 1080 1080 Yacine SAMB http://taataan.sn/wp-content/uploads/2018/11/logo-taatan.png Yacine SAMB2022-08-22 11:33:582022-08-22 11:33:58L’interpellation citoyenne, une composante essentielle de la démocratie

Les collectivités territoriales et la protection de l’environnement

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Les collectivités territoriales et la protection de l’environnement

La libre administration des collectivités territoriales est reconnue par la constitution sénégalaise. L’article 102 de la constitution rappelle qu’elles constituent le cadre institutionnel de la participation des citoyens à la gestion des affaires publiques.
Cependant, le lien entre l’environnement et les collectivités territoriales est consacré par l’article 3 du nouveau Code Général des Collectivités Territoriales (CGCT) qui dispose que : ‘’les collectivités territoriales ont pour mission la conception, la programmation et la mise en œuvre des actions de développement économique, social et environnemental d’intérêt local’’.
Elles seraient ainsi invitées à participer activement au développement des activités humaines et à la protection de l’environnement.
En outre, la première forme d’intervention des collectivités territoriales consiste à exercer des compétences qui ont pour objet direct la protection de l’environnement (aménagement et planification, gestion de certains services publics et pouvoirs de police générale ou spéciale).

Elles agissent, en second lieu, en faveur de l’environnement, à travers l’exercice de compétences transférées :
• La création et la gestion des forêts, zones protégées et sites naturels d’intérêt départemental ;
• La délivrance d’autorisation d’amodiation de chasse, après avis du conseil municipal ;
• La gestion des eaux continentales à l’exclusion des cours d’eau à statut national ou international ;
• L’élaboration et mise en œuvre de plans départementaux d’actions de l’environnement, d’intervention d’urgence et de prévention des risques ;
• La réalisation de pare- feux et la mise à feu précoce, dans le cadre de la lutte contre les feux de brousse ;
• L’élaboration et mise en œuvre des plans d’action locale pour l’environnement ;
• La protection des eaux souterraines et de surface ;
• La répartition des quotas d’exploitation forestière entre les communes ;
• La lutte contre les incendies et protection de la nature ;
• L’autorisation de défricher après avis du conseil municipal concerné ;
• La délivrance de permis de coupe et d’abattage.
Plus spécifiquement, la commune est chargée de :
• la gestion des forêts de terroirs ;
• la gestion des sites naturels d’intérêt local ;
• la création et gestion des bois communaux et d’aires protégées ;
• la création de mares artificielles et retenues collinaires notamment à des fins agricoles ;
• la gestion des opérations de reboisement ;
• l’élaboration des plans communaux d’action pour l’environnement ;
• la gestion des déchets et la lutte contre l’insalubrité ;
• la mise en défens

16 août 2022/0 Commentaires/par Yacine SAMB
https://taataan.sn/wp-content/uploads/2022/08/CT-et-lenvironnement.jpg 1080 1080 Yacine SAMB http://taataan.sn/wp-content/uploads/2018/11/logo-taatan.png Yacine SAMB2022-08-16 10:57:242022-08-16 10:57:24Les collectivités territoriales et la protection de l’environnement

Séance de travail entre la commune de Dara Mboss et Taatan

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Guinguineo : Dara Mboss

La commune de Dara Mboss et Taatan en séance de travail pour une éventuelle collaboration

Dans le le cadre de ses missions d’accompagner les collectivités territoriales, l’association sénégalaise d’appui à la décentralisation et aux initiatives citoyennes( Asadic Taatan), à travers son bureau de la zone centre, coordonné par Henry P.Massene Sene a effectué une mission de terrain et de travail , ce jeudi dans la commune de Dara Mboss, dans le département de Guinguineo.

Objectif selon les deux responsables de la délégation du jour, Fatou Niang et Diegui Diallo, c’est de faire une prise de contact pour éventuellement voir comment pactiser un partenariat entre la commune et Taatan.

 » C’était une mission de diagnostic des difficultés et des préoccupations de la commune. Très prochainement , on espère se retrouver , ici, pour matérialiser cet accord, qui permettra de promouvoir le développement économique territorial de la commune » a expliqué Fatou Niang chef de la mission.

Une rencontre présidée par le sous préfet de l’arrondissement de Nguelou, le Maire de la commune Mamadou MBAYE, qui se félicite de cette visite, qui , augure selon lui des lendemains meilleurs.

 

12 août 2022/0 Commentaires/par Yacine SAMB
https://taataan.sn/wp-content/uploads/2022/08/DET-centre1.jpg 581 1032 Yacine SAMB http://taataan.sn/wp-content/uploads/2018/11/logo-taatan.png Yacine SAMB2022-08-12 11:20:022022-08-12 21:15:00Séance de travail entre la commune de Dara Mboss et Taatan

Le contrôle citoyen de l’action publique (CCAP)

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De par leur droit de regard sur la gestion des affaires locales les concernant, les citoyens ou les organisations de la société civile doivent mener des actions orientées vers le contrôle de l’action publique,  pour amener les gouvernements et les collectivités territoriales à leur rendre compte. Il s’agit ici du contrôle citoyen de l’action publique.

Le contrôle citoyen de l’action publique (CCAP) renvoie au processus qui vise à renforcer la performance des collectivités territoriales à travers un engagement civique et une participation active des citoyens afin d’instaurer une culture de la transparence et de l’inclusion, et d’amener les élus et les organes de gestion des collectivités territoriales à rendre compte de leurs décisions.

En effet, l’approche CCAP semble aller plus loin dans le renforcement de la participation des populations. Elle constitue une réelle opportunité pour une élaboration plus participative des politiques publiques de développement. Ce concept de responsabilité sociale renvoie à toutes les initiatives prises par la société civile pour contrôler l’action publique afin de susciter chez les autorités politiques et administratives un réflexe plus poussé de rendre compte. L’originalité de cette approche réside dans l’opportunité offerte aux populations de donner un avis sur les décisions touchant directement la gestion de la chose publique.
Cette approche essaie de développer des principes et des mécanismes tendant :

  • à renforcer les capacités des populations à participer, négocier et contrôler la gestion de la chose publique ;
  • à obliger les décideurs à rendre compte de leur gestion des affaires dont ils sont mandataires ;
  • à améliorer la performance des programmes grâce à une utilisation plus rationnelle des ressources et une meilleure identification des besoins et priorités.

Cependant, la transparence et l’accès équitable à l’information constituent des éléments clés du contrôle citoyen. La mise en place d’un système participatif efficient nécessite  au moins trois conditions :

  • Le contexte institutionnel global (voire constitutionnel) doit être favorable à une concrète expression des principes qui sous-tendent la participation ;
  • Les structures qui promeuvent la participation citoyenne doivent disposer de procédures et mécanismes internes qui permettent aux citoyens d’avoir une influence réelle sur les décisions prises ;
  • Les citoyens doivent disposer des aptitudes et capacités nécessaires pour influencer les décisions qui les concernent directement ;

En somme, les citoyens peuvent contrôler l’action publique à divers niveaux (de la base au sommet de la hiérarchie sociale). Le CCAP peut porter sur une multitude de questions (politiques, gouvernementales, conduite de politique, dépenses publiques, prestation de service, etc.), ou reposer sur diverses stratégies (recherche, suivi, planification participative, défense et promotion des droits, éducation, etc.)

Avec la promotion à l’échelle mondiale de la gouvernance participative et des données ouvertes, le contexte semble désormais propice pour un CCAP par une société civile plurielle qui peut compter sur une presse de plus en plus libre.

Le contrôle citoyen de l’action publique peut être un outil d’aide à la gouvernance. Tout dirigeant ou responsable soucieux d’un développement durable, devrait contribuer à sa promotion afin de bénéficier des compétences et observations des citoyens qui, ici, jouent beaucoup plus un rôle de partenaires que de gendarmes.

Gouverner, c’est planifier et réajuster en vue d’un meilleur résultat. Le CCAP est un moyen d’avoir un « feedback social » afin de réussir la gouvernance, au service de la population dans tout État démocratique. La synergie Etat-Société civile, résultat d’un CCAP efficace, restaure une image positive des institutions étatiques, une gouvernance plus efficace et une meilleure mobilisation citoyenne autour de l’État dans toutes ses dimensions.

11 août 2022/0 Commentaires/par Yacine SAMB
https://taataan.sn/wp-content/uploads/2022/08/CCAP.jpg 728 1030 Yacine SAMB http://taataan.sn/wp-content/uploads/2018/11/logo-taatan.png Yacine SAMB2022-08-11 11:01:492022-08-11 11:01:49Le contrôle citoyen de l’action publique (CCAP)

La démocratie meilleure : acceptation et stabilité

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La démocratie meilleure : acceptation et stabilité

Traditionnellement connue comme étant ‘’ le pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peule’’, la démocratie est le système politique le plus adopté par nos pays actuellement.

En effet, le régime démocratique se reconnait précisément par le respect et la protection que les autorités publiques accordent aux droits et libertés des citoyens.

C’est la souveraineté du peuple qui légitime la démocratie comme le meilleur régime politique possible. Nombreuses en sont les raisons. L’Etat, dans son essence, est l’expression d’une volonté collective. L’Etat résulte alors de la volonté des individus de fixer des lois régissant leur existence commune. Grâce à la démocratie, le peuple devient ainsi le souverain qui préside aux destinées de la nation.

La démocratie est un Véritable espace de liberté, de droit et de bien-être social, les démocraties offrent les conditions idéales pour une bonne cohabitation entre ses citoyens.

Cependant, des élections libres permettent à tous les citoyens de participer aux affaires de la cité. Dans une démocratie, chacun peut prendre des responsabilités et briguer des mandants. La démocratie est synonyme de liberté individuelle avec pour objectif l’harmonie de la communauté. Cela donne un sens au bien commun.

Par ailleurs, le gouvernement dépend de la volonté du peuple. Ainsi la démocratie crée sa propre acceptation et stabilité. C’est le secret de sa réussite.

Les démocraties requièrent de nombreuses conditions préalables pour exister et peuvent être organisées de différentes manières.

Et enfin, dans la démocratie, l’Etat a pour mission de protéger les différentes libertés. Car il naît du besoin de concilier les libertés individuelles sans y porter atteinte ; or, ce sont les individus eux-mêmes qui confient ce rôle à l’Etat. Il faut donc voir dans l’Etat un intermédiaire entre le peuple et lui-même : c’est par la volonté du peuple qu’il existe, et c’est parce qu’il existe, et c’est parce qu’il est utile au peuple, qu’il a un sens.

Source : « La démocratie meilleure : Principes pour un ordre représentatif », KAS, (Konrad ADENAUER Stiftung), 2016.

4 août 2022/0 Commentaires/par Yacine SAMB
https://taataan.sn/wp-content/uploads/2022/08/DM-1030x1030-1.jpg 1030 1030 Yacine SAMB http://taataan.sn/wp-content/uploads/2018/11/logo-taatan.png Yacine SAMB2022-08-04 11:40:282022-08-04 11:40:28La démocratie meilleure : acceptation et stabilité

Offre de formation sur le marketing territorial

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Comment mettre en place une démarche de Marketing Territorial ?

La communication des collectivités territoriales a pour objectif l’organisation de la vie collective. C’est dans cette optique que l’Association Sénégalaise d’Appui à la décentralisation et aux initiatives citoyennes ASADIC-TAATAAN vous propose une offre de formation payante sur le thème : « Comment mettre en place d’une démarche de Marketing Territorial ?» regroupant l’ensemble des actions de communication qui visent à promouvoir l’image de votre collectivité et votre image d’élu.

Aujourd’hui, toute stratégie de développement du marketing territorial devrait inclure des actions au sein des territoires, privilégiant la flexibilité et l’appropriation des responsabilités et des personnes qualifiées. Afin de répondre aux besoins en formation des élus, agents des collectivités territoriales, des professionnels et étudiants, l’Association ASADIC-TAATAAN compte accompagner ces derniers sur les outils techniques et pratiques pour développer l’attractivité d’une ville, d’une commune, d’un département, d’une région ou d’une intercommunalité.

Grâce à la formation les participants pourront acquérir des connaissances nouvelles sur les projets et les stratégies territoriales à valoriser liées au développement de l’attractivité, de comprendre les enjeux du marketing et de développement territorial/local ainsi que la démarche et des outils de marketing territorial à mettre en place.

Si vous désirez participer à la formation, veuillez remplir le formulaire ci-dessous

Copie de Copie de FICHE D’INSCRIPTION – Google Forms , ou nous contacter au 33 837 80 09 pour avoir plus d’informations sur la formation.

Le nombre de place est limité pour un meilleur suivi de nos apprenants.

1 août 2022/0 Commentaires/par Yacine SAMB
https://taataan.sn/wp-content/uploads/2022/08/M.T.jpg 1080 773 Yacine SAMB http://taataan.sn/wp-content/uploads/2018/11/logo-taatan.png Yacine SAMB2022-08-01 11:22:532022-08-01 11:22:53Offre de formation sur le marketing territorial

Les collectivités territoriales et la gestion de la santé communautaire 

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Les collectivités territoriales et la gestion de la santé communautaire 

La santé communautaire, approche de résolution des problèmes de santé fondée sur l’engagement des communautés, est un pilier de la politique du Plan Sénégal Émergent et du Plan National de Développement Sanitaire Social. Sa finalité est de mettre en place un dispositif sanitaire de proximité basé sur une responsabilisation des collectivités territoriales et des populations conformément aux principes de la libre administration et de la participation citoyenne.

Au niveau déconcentré, le système de santé du Sénégal est organisé à trois niveaux selon une structure pyramidale :

  • un niveau central ou stratégique constitué du cabinet du Ministre, des directions, des services et des programmes nationaux ;
  • un niveau intermédiaire ou de coordination représenté par les régions médicales ;
  • un niveau périphérique ou opérationnel défini par les districts sanitaires.

Au niveau décentralisé, la compétence des collectivités territoriales et la participation de la population à l’effort de développement sont organisées principalement par le Code général des collectivités territoriales, le Code des obligations civiles et commerciales (COCC) par le décret n°2018-35 du 05 janvier 2018 portant statuts types des comités de Développement sanitaire (CDS).

En effet, au niveau de chaque centre de santé, poste de santé et structure assimilée doit abriter un Comité de Développement sanitaire. Le Comité de Développement sanitaire est une association de participation à l’effort de santé publique qui s’administre librement, dont la vocation est de contribuer, avec L’État et les Collectivités territoriales, à :

  • la promotion de la santé des individus, des familles et des communautés;
  • la promotion de la participation des populations à toutes les étapes de l’identification et de la résolution de leurs problèmes de santé;
  • la mobilisation des populations pour la promotion de la santé; l’amélioration de la qualité des prestations des services de santé;
  • la promotion de la solidarité pour l’accès des indigents et groupes vulnérables aux soins de santé, en relation avec les services de l’Action sociale;
  • porter un plaidoyer pour le financement de la santé auprès des collectivités territoriales, des partenaires techniques et financiers et d’autres partenaires au développement ;
  • assurer la gestion concertée avec L’État et les Collectivités territoriales des centres, postes de santé et structures assimilées ;
  • la promotion des mutuelles de santé; la gestion transparente des ressources, etc.

Par ailleurs, avec le transfert des compétences en matière de santé survenu dans le contexte de la décentralisation, les collectivités territoriales sont devenues responsables du fonctionnement, de la gestion et de la maintenance des structures sanitaires. Au-delà de la simple participation financière, cette réforme a contribué au renforcement de l’implication des populations dans tout le processus de planification, de mise en œuvre et de suivi et évaluation des actions concernant leur santé.

Cependant, la mise en œuvre de ces compétences pour l’amélioration de la performance du système de santé pose encore quelques problèmes en rapport avec certaines exigences du secteur : construction, réhabilitation, équipement, gestion des structures sanitaires, participation à la couverture maladie universelle…

En outre, un leadership actif des collectivités territoriales est essentiel pour une mise en œuvre efficace des interventions de santé communautaire. Cette contribution est attendue à divers niveaux :

  • fonctionnement des infrastructures communautaires de santé, amélioration de la couverture géographique,
  • amélioration de la qualité et de l’offre de services de santé communautaire, gestion de la motivation des acteurs communautaires de santé (ACS),
  • mobilisation des ressources,
  • planification et suivi des interventions de santé communautaire.

Pour le fonctionnement des infrastructures communautaires de santé également, les collectivités territoriales appuient les communautés et les structures déconcentrées pour assurer le fonctionnement des formations sanitaires.

En somme, la dynamique de gouvernance participative sanitaire, soutenue par la politique de décentralisation au Sénégal, constitue un enjeu essentiel pour un développement économique endogène local.

27 juillet 2022/0 Commentaires/par Yacine SAMB
https://taataan.sn/wp-content/uploads/2022/07/C.T-et-la-sante.jpg 1030 1030 Yacine SAMB http://taataan.sn/wp-content/uploads/2018/11/logo-taatan.png Yacine SAMB2022-07-27 09:08:572022-07-27 09:08:57Les collectivités territoriales et la gestion de la santé communautaire 
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