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Appel à candidature pour le recrutement des jeunes développeurs économiques territoriaux (JDET)

actualité

Appel à candidature pour le recrutement des jeunes développeurs économiques territoriaux :

  • Vous êtes jeunes ;
  • Âgés de 25 à 35ans ;
  • Vous résidez au Sénégal ;
  • Vous avez le master2 ;
  • Vous voulez travailler dans l’environnement des collectivités territoriales ;

Participez à l’appel à candidature afin de faire partie de la deuxième promotion du Programme « Jeunes Développeurs Economiques Territoriaux (JDET) organisé par l’Association Sénégalaise d’Appui à la Décentralisation et aux Initiatives Citoyennes (ASADIC-TAATAAN).

Le programme de professionnalisation des jeunes diplômés de l’enseignement supérieur ambitionne de mettre à disposition des collectivités territoriales les futurs cadres du développement économique territorial.

En plus, le programme JDET s’inscrit dans une dynamique de promouvoir l’emploi des jeunes par et pour les territoires dès lors qu’il n’existe pas de territoires pauvres, mais plutôt des territoires avec des potentialités matérielles et immatérielles insuffisamment exploitées. La ressource humaine reste la première des potentialités à valoriser par les territoires, qu’ils soient communes ou départements.

ASADIC-TAATAAN promeut les métiers du développement économique territorial.

Les dossiers de candidatures, comportant un CV détaillé, une lettre de motivation et la copie du diplôme en master2, doivent être envoyés portant mention : « candidature à la formation des JDET » à l’adresse suivante : recrutementjdetpromo2@taataan.sn au plus tard le 15 Décembre 2021.

Pour plus d’information, vous pouvez nous appeler au 33 837 80 09 ou au 77 398 33 41 ou consulter notre site internet sur : www.taataan.sn.

 

ZAC MBAO, cité SOCIDAK1 n°3-Rufisque,4ème étage en face de la brioche dorée,

BP :45820Dakar-Fann, Téléphone : +22133 8378009

Email :contact@taataan.sn

Site : www.taataan.sn

 

 

11 novembre 2021/3 Commentaires/par Yacine SAMB
https://taataan.sn/wp-content/uploads/2021/11/taataan.jpg 520 1080 Yacine SAMB http://taataan.sn/wp-content/uploads/2018/11/logo-taatan.png Yacine SAMB2021-11-11 10:42:252021-11-11 10:42:25Appel à candidature pour le recrutement des jeunes développeurs économiques territoriaux (JDET)

Première Session régionale d’information sur les métiers du développement économique territorial, tenue à Saint-Louis

actualité, News

La première session régionale d’information sur les métiers du développement économique territorial, organisée par l’Association Sénégalaise d’Appui à la Décentralisation et aux Initiatives Citoyennes (ASADIC-TAATAAN, en collaboration avec la Fondation Konrad ADENAUER et le Programme National de Développement Local (PNDL),  s’est tenue ce mardi 09 Novembre 2021, dans la région de Saint-Louis.

Pour rappel,  le programme des ‘’Jeunes Développeurs Économiques Territoriaux’’ (JDET), initié par ASADIC-TAATAAN en 2019, a pour mission d’insérer des jeunes diplômés de l’enseignement supérieur dans des parcours de professionnalisation dans l’accompagnement des collectivités territoriales en matière de développement économique local.

La session d’information de Saint Louis a été présidée par le Directeur de l’Agence Régionale de Développement (ARD) de Saint-Louis, Monsieur Ousmane Sow, en présence des maires et représentants des communes partenaires des régions de Matam, de Saint Louis et de Louga.

L’objectif de cette rencontre  est double : d’une part présenter les opportunités d’insertion qu’offrent les métiers du développement économique territorial et d’autre informer les maires et les directeurs d’ARD sur les modalités d’installation des  » Bureaux économiques locaux » (BEL) dans les communes soutenues par l’initiative du PNDL dénommée projet de soutien au développement de l’emploi local (PSIDEL/PNDL).

Le BEL est un dispositif de proximité d’appui à l’insertion économique. Créé au sein de l’administration communale, le BEL assure trois missions principales:

  • Mutualiser l’information économique (éclatée entre plusieurs structures souvent nationales ou régionales) afin de la traiter et de la mettre à la disposition notamment des acteurs locaux porteurs d’initiatives économiques ou demandeurs d’emplois.
  • Accueillir, orienter et accompagner les demandeurs d’insertion économique à travers des parcours construits avec les acteurs territoriaux et centrés sur la valorisation des ressources locales.
  • Assurer l’animation économique, la communication et le marketing territorial ainsi la mise en relation des composantes de l’économie locale que sont l’institution communale, le privé local et les collectifs de la société civile communale.

 

10 novembre 2021/0 Commentaires/par Yacine SAMB
https://taataan.sn/wp-content/uploads/2021/11/SR1.jpg 741 1080 Yacine SAMB http://taataan.sn/wp-content/uploads/2018/11/logo-taatan.png Yacine SAMB2021-11-10 10:18:132021-11-10 19:12:18Première Session régionale d’information sur les métiers du développement économique territorial, tenue à Saint-Louis

Séance de travail entre ASADIC-TAATAAN et l’ONUDI

actualité, News

L’Association Sénégalaise d’Appui à la Décentralisation et aux Initiatives Citoyennes (ASADIC-TAATAAN), a accueilli et tenu une séance de travail avec l’Organisation des Nations-Unies pour le Développement Industriel (ONUDI).

Cette séance s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet INOE (Initiative pour de nouvelles opportunités économiques), pour l’installation de neuf (09) Bureaux Économiques Locaux (BEL), dispositif d’accompagnement et d’animation économique, au niveau des départements qui sont dans la région de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda.

L’objectif du projet INOE est de favoriser le développement de l’agro-industrie. Cela rejoint en effet la mission principale de l’ONUDI qui est de promouvoir et d’accélérer le développement industriel inclusif et durable.

9 novembre 2021/0 Commentaires/par Yacine SAMB
https://taataan.sn/wp-content/uploads/2021/11/ONUDI1.jpg 853 1280 Yacine SAMB http://taataan.sn/wp-content/uploads/2018/11/logo-taatan.png Yacine SAMB2021-11-09 10:19:112021-11-09 10:19:11Séance de travail entre ASADIC-TAATAAN et l’ONUDI

Le contrôle administratif des collectivités territoriales

actualité, News

La loi n° 2013-10 portant Code général des collectivités territoriales (CGCT) consacre l’Acte III à la politique de décentralisation au Sénégal.

Ainsi, les collectivités territoriales, les communes et les départements, sont dotées de la personnalité morale et de l’autonomie financière. Elles s’administrent librement par des conseils élus au suffrage universel.

Elles sont le cadre de participation des citoyens à la mise en œuvre des politiques publiques.

A cet effet, elles ont pour mission la conception, la programmation et la mise en œuvre des actions de développement économique, social et environnemental d’intérêt local. Les collectivités associent en partenariat, le cas échéant, à la réalisation des projets de développement économique, social et environnemental, les mouvements associatifs et les groupements à caractère communautaire dans le respect de l’équité de genre.

Pour garantir l’application du principe de fonctionnement, un contrôle citoyen est nécessaire à côté d’un contrôle administratif et juridictionnel.

Le contrôle administratif, en principe à posteriori, est assuré par les représentants de l’État.

C’est dire alors que ce contrôle porte sur la légalité (conformité par rapport aux lois en vigueur) des actes des collectivités territoriales et non sur leur opportunité.

Quant à l’application de ce contrôle, les actes pris par les collectivités territoriales sont transmis au représentant de l’État auprès du département ou de la commune, lequel en délivre aussitôt accusé de réception. La preuve de la réception des actes par ce dernier peut être apportée par tout moyen. Ainsi, l’accusé de réception qui est immédiatement délivré peut être utilisé comme preuve.

Pour les actes ci-dessous énumérés, le représentant de l’État dispose d’un délai de quinze jours pour en demander une seconde lecture. Cette demande revêt un caractère suspensif, aussi bien pour le caractère exécutoire de l’acte que pour tout délai de procédure contentieuse.

En outre, sont concernés par ces dispositions les actes suivants :

  • Les délibérations des conseils ou les décisions prises par délégation des conseils ;
  • Les actes à caractère réglementaire pris par les collectivités territoriales dans tous les domaines qui relèvent de leur compétence en application de la loi ;
  • Les conventions relatives aux marchés ainsi que les conventions de concession ou d’affermage de services publics locaux à caractère industriel ou commercial ;
  • Les décisions individuelles relatives à la nomination, à l’avancement de grade ou d’échelon d’agents des collectivités territoriales ;
  • Les décisions individuelles relatives aux sanctions soumises à l’avis du conseil de discipline et au licenciement d’agents des collectivités territoriales. Ces actes sont exécutoires de pleins droit, quinze jours après la délivrance de l’accusé de réception, sauf demande de seconde lecture de la part du représentant de l’État, et après leur publication ou leur notification aux intéressés.

Ce délai de quinze jours peut être réduit par le représentant de l’État à la demande du président du conseil départemental ou du maire.

Par dérogation au caractère exécutoire des actes pris par les collectivités territoriales, certains actes restent toutefois soumis à l’approbation préalable du représentant de l’État. Ce sont ceux pris dans les domaines suivants :

  • Les budgets primitifs et supplémentaires ;
  • Les emprunts et garanties d’emprunts ;
  • Les plans de développement des collectivités territoriales ;
  • Les conventions financières de coopération internationale comportant des engagements d’un montant fixé par décret ;
  • Les affaires domaniales et l’urbanisme ;
  • Les garanties et prises de participation dans des sociétés privées exerçant des activités d’intérêt général à participation publique ;
  • Les marchés supérieurs à un montant fixé par décret et les contrats de concession d’une durée supérieure à trente ans.

L’approbation du représentant de l’État est réputée tacite si elle n’a pas été notifiée à la collectivité territoriale dans le délai d’un mois à compter de la date de l’accusé de réception par le représentant de l’État. Ce délai d’un mois peut être réduit par le représentant de l’État à la demande du président du conseil départemental ou du maire.

En somme, au-delà du contrôle de la conformité des délibérations et décisions des collectivités territoriales, ce mécanisme ouvre également un espace de dialogue entre la décentralisation et la déconcentration.

 

8 novembre 2021/0 Commentaires/par Yacine SAMB
https://taataan.sn/wp-content/uploads/2021/11/image-845x321-1.jpg 321 845 Yacine SAMB http://taataan.sn/wp-content/uploads/2018/11/logo-taatan.png Yacine SAMB2021-11-08 12:17:402021-11-08 12:17:40Le contrôle administratif des collectivités territoriales

Session régionale d’information sur les métiers du développement économique territorial

actualité, News

Le développement économique territorial constitue aujourd’hui le maillon faible de notre politique de décentralisation et du développement des territoires. Pourtant, en mettant un accent fort sur le développement des opportunités économiques, les collectivités territoriales offriraient de multiples débouchés d’insertion professionnelle aux jeunes. Comment de jeunes diplômés de l’enseignement supérieur issus des collectivités territoriales sont actuellement à la recherche de leur premier emploi ?

Par manque de politiques locales cohérentes et des ressources humaines qualifiées pour accompagner les jeunes vers l’auto-emploi, ces derniers n’arrivent pas à saisir les nombreuses opportunités malgré la disponibilité parfois d’outils adéquats et même de moyens financiers. Les difficultés dans l’accès à l’information économique territoriale et aux techniques modernes de production constituent aussi un frein à l’initiative privée et à l’insertion professionnelle.

La réalité en est qu’il existe plusieurs opportunités offertes par les métiers du développement économique territorial. La promotion de ces métiers demeure une condition nécessaire à la création et au développement d’entreprises formelles contribuent au renforcement de l’économie locale.

Face à ce constat, l’Association Sénégalaise d’Appui à la Décentralisation et aux Initiatives Citoyennes (ASADIC-TAATAAN), dans le cadre de sa mission de contribution à la promotion du développement économique territorial via les Bureaux Économiques Locaux (BEL), propose une offre de professionnalisation aux jeunes : programme « Jeune développeur économique territorial » (JDET).

La pertinence de ce programme réside dans le fait qu’il répond aux préoccupations majeures des collectivités territoriales en misant sur la création et la consolidation d’emplois durables des jeunes par et pour le territoire. La phase expérimentale développée dans neuf (09) communes avec l’appui de la Fondation Konrad ADENAUER (KAS) et du Programme Migration et Développement (PMD) a permis la professionnalisation de trente-cinq (35) jeunes et l’accompagnement de plus de cinq cent (500) porteurs d’initiatives économiques locales accueillis via la Base de données de l’économie locale (BADEL) implémentée au sein du Bureau économique local (BEL).

Convaincu de la pertinence de l’approche, le Programme National de Développement Local (PNDL) s’est engagé à amplifier les acquis du programme JDET au travers le lancement de l’initiative dénommée Projet de Soutien aux Initiatives de Développement de l’Emploi au niveau Local (PSIDEL). L’objectif est d’étendre le dispositif BEL à trente (30) communes dans les quatorze (14) régions du Sénégal, en collaboration avec les Agences Régionales de Développement (ARD), et avec l’appui méthodologique de ASADIC-TAATAAN.

Forts des résultats acquis à l’issue de la première promotion des JDET, et au regard de la forte demande des communes et programmes qui n’étaient pas impliquées dans la première phase, ASADIC-TAATAAN envisage de lancer la deuxième promotion du programme de formation (JDET 2).

A cet effet, ASADIC-TAATAAN compte organiser des sessions régionales d’information, sur les modalités de mise en œuvre de la deuxième promotion des JDET. Ces rencontres constituent un prélude de l’installation officielle des BEL des communes soutenues par le PSIDEL/PNDL. Elles permettront de présenter le dispositif et l’approche systémique du BEL.

Ces sessions s’inscrivent également dans une perspective d’asseoir un partenariat public-privé entre ASADIC-TAATAAN et les ARD pour la promotion du développement économique régional.

Par ailleurs, au regard du contexte préélectoral, les sessions se dérouleront selon le calendrier ci-après :

  • ZONE I : Dakar / Thiès / Diourbel (Diourbel le 10 Novembre)
  • ZONE II : St Louis / Louga / Matam (St Louis le 09 Novembre)
  • ZONE III : Kaffrine / Kaolack / Fatick / Tambacounda / Kédougou (Kaolack le 15 Novembre)
  • ZONE IV : Ziguinchor / Sédhiou / Kolda (Ziguinchor le 16 Novembre)

Pour plus d’informations, contacter : – Yacine SAMB, Chargée communication ASADIC-TAATAAN, tel : 77 379 62 12, Mail : yacine.samb@taataan.sn, ou  Amadou Fall Canar Diop  chargé de programme, tel : 77 380 92 23, Mail : amadou.diop@taataan.sn

6 novembre 2021/0 Commentaires/par Yacine SAMB
https://taataan.sn/wp-content/uploads/2021/11/SR.jpg 1080 1080 Yacine SAMB http://taataan.sn/wp-content/uploads/2018/11/logo-taatan.png Yacine SAMB2021-11-06 10:33:342021-11-06 10:33:34Session régionale d’information sur les métiers du développement économique territorial

La gouvernance territoriale

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L’idée d’une gouvernance territoriale repose sur les capacités des communautés à maîtriser leur territoire et à gérer leurs ressources. Elle implique que les populations ne soient pas seulement l’objet d’une décision ou d’une solution en bout de piste, mais demeurent partie intégrante de la décision et de la solution.

Ainsi, la gouvernance est constituée des processus politiques et institutionnels par lesquels les décisions sont prises et mises en œuvre. La gouvernance est plus efficace lorsque ces processus sont participatifs, responsables, transparents, efficients, inclusifs et respectueux des législations.La bonne gouvernance est particulièrement importante à l’échelle locale, là où les autorités administratives interagissent avec les citoyens et les communautés au quotidien.

Il est donc crucial d’améliorer la gouvernance territoriale pour garantir la paix, encourager le développement économique, optimiser l’efficacité administrative et garantir l’inclusion sociale et la durabilité environnementale.
En effet, la gouvernance territoriale a l’avantage d’être plus facile à mettre en œuvre et plus efficace parce qu’elle facilite la participation directe des différents acteurs du territoire.

4 novembre 2021/0 Commentaires/par Yacine SAMB
https://taataan.sn/wp-content/uploads/2021/11/184815596_1692232300979128_2135106244368257514_n.jpg 503 600 Yacine SAMB http://taataan.sn/wp-content/uploads/2018/11/logo-taatan.png Yacine SAMB2021-11-04 10:18:042021-11-04 10:18:04La gouvernance territoriale

Finances locales: Le budget local

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 Le budget d’une collectivité territoriale est un acte de prévision et d’autorisation par l’assemblée délibérante des recettes et des dépenses d’un exercice. Il comporte deux sections : la première retrace les opérations de fonctionnement et la seconde les opérations d’investissement.

Selon l’article 188 du Code Général des Collectivités locales (CGCL), le budget de chaque collectivité territoriale prévoit pour une année financière toutes les recettes et les dépenses de la collectivité territoriale sans contraction entre les unes et les autres.

Il se matérialise par des documents sur lesquels sont indiquées les recettes prévues et les dépenses autorisées pour la période considérée. Seules peuvent être engagées les dépenses qui y sont inscrites.

Cependant, l’élaboration et l’exécution du budget obéissent à 4 grands principes :

  • Le principe de l’annualité : le budget est voté pour une année et son exécution se déroule sur une période de 12 mois correspondant à l’année civile. Au Sénégal, l’année budgétaire commence le 1er janvier et se termine le 31 décembre.

Pourtant, certaines opérations (investissements) se prêtent mal à l’application du principe de l’annualité. Elles ont été prévues sur plusieurs années et ne sauraient être par conséquent à la fin de l’année budgétaire. Aussi, la loi prévoit pour ces genres d’opérations deux aménagements.

  • Le principe de l’unité : selon ce principe, toutes les recettes et toutes les dépenses doivent figurer dans un seul et unique document. Il obéit à la fois à un double impératif :
  • Technique : le conseil municipal doit avoir une vue synthétique dans un seul document.
  • Politique : cette vue globale permet un meilleur contrôle des activités de l’exécutif local.
  • Aménagement : services publics gérés en régie (Budgets spéciaux annexés au budget principal de la CT).
  • Le principe de l’équilibre : l’équilibre budgétaire est une obligation juridique. Le principe veut que les recettes soient égales à l’ensemble des dépenses. Il exige par conséquence que les CT agissent selon leur capacité financière. (L’article 255 du CGCL).
  • Le principe de l’universalité : Il veut que toutes les recettes et toutes les dépenses soient inscrites au budget de façon distincte et pour le montant global sans qu’il n’y ait ni contraction entre les dépenses et les recettes ni dissimulation de deux. Ce principe va se traduire par l’édiction de deux règles que sont la règle du produit brut qui répond à un besoin de transparence budgétaire et la règle du non affectation des recettes qui veut que l’ensemble des recettes serve à la couverture de l’ensemble des dépenses. Elle interdit par conséquent la couverture d’une dépense par une recette particulière. Cependant cette règle ne s’applique pas à la recette grevée d’affectation (fonds de concours, fonds de dotation de la décentralisation, le FECT).

Il appartient à l’exécutif local de préparer le budget et à l’assemblée délibérante (conseil municipal ou conseil départemental) de le voter, l’exécution du budget est suivie par deux acteurs principaux : l’ordonnateur et le comptable, dont les rôles sont définis par le décret n° 2012-1246 du 7 novembre 2012 relatif à la gestion budgétaire et comptable publique (décret dit « GBCP »).

Le budget est voté par l’assemblée de la collectivité (conseil municipal, départemental ou régional). Son adoption doit être précédée du débat d’orientation budgétaire (DOB). Tout citoyen peut ainsi y assister.

 

2 novembre 2021/0 Commentaires/par Yacine SAMB
https://taataan.sn/wp-content/uploads/2021/11/bl.jpg 728 1030 Yacine SAMB http://taataan.sn/wp-content/uploads/2018/11/logo-taatan.png Yacine SAMB2021-11-02 10:34:002021-11-02 10:34:00Finances locales: Le budget local

Séminaire de formation du Pacasen, des élus locaux, sur la maitrise d’ouvrage locale

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Pour permettre aux collectivités territoriales de maitriser et de piloter le processus de maitrise d’ouvrage locale, l’Agence de développement municipal (ADM) a fait appel à l’expertise des Agences régionales de développement (ARD) dans le but de renforcer les capacités des agents voyer et secrétaires municipaux  des villes de Dakar, Thiès, Guédiawaye et de Pikine ainsi que des communes de Mbour, de Touba et de 12 autres communes chefs  lieu des région.

En effet, dans le cadre de la mise en œuvre de l’Acte III de la Décentralisation, le Gouvernement du Sénégal a mis en place un nouveau programme dénommé ‘’Programme d’Appui aux Communes et Agglomérations du Sénégal (PACASEN) ‘’.

Ainsi,  dans sa mission d’améliorer le financement des collectivités territoriales urbaines et de relever leur performances dans la gestion des investissements publics locaux, le PACASEN a organisé des sessions de formation portant sur la maitrise d’ouvrage locale les 25, 26 et 27 octobre 2021 à Saly Portudal.

  1. Cheikh GUEYE, directeur de l’ARD de Louga, partenaire de ASADIC-TAATAAN, a participé à l’animation de cet atelier de formation qui a permis aux agents des collectivités territoriales concernées de :
  • Distinguer le cadre institutionnel et les concepts clés à la maitrise d’ouvrage locale ;
  • Maitriser les rôles et responsabilités des acteurs impliqués dans la maitrise d’ouvrage locale ;
  • Distinguer les dimensions de la maitrise d’ouvrage locale ;
  • Maitriser la planification opérationnelle et l’élaboration de stratégie ;
  • Mieux maitriser la gestion de la maitrise d’ouvrage locale ;

Au-delà de la session de formation, le PACASEN cherche à soutenir les réformes structurelles des transferts financiers de l’État vers les collectivités territoriales et des réformes fiscales majeures nécessaires pour permettre à l’ensemble des collectivités territoriales d’investir dans la réalisation d’infrastructures pour promouvoir le développement local et renforcer la fourniture des services sociaux de base.

L’ADM, assurant la coordination technique de la mise en œuvre du PACASEN,  vise ainsi à inciter les collectivités territoriales urbaines à améliorer la planification, la budgétisation, et la gestion de leurs investissements, par l’application d’un système de subvention d’investissement conditionnelle, à deux niveaux, basées sur la performance et les mesures d’accompagnement institutionnel.

 

30 octobre 2021/0 Commentaires/par Yacine SAMB
https://taataan.sn/wp-content/uploads/2021/10/16.jpg 712 1068 Yacine SAMB http://taataan.sn/wp-content/uploads/2018/11/logo-taatan.png Yacine SAMB2021-10-30 10:31:592021-10-30 10:31:59Séminaire de formation du Pacasen, des élus locaux, sur la maitrise d’ouvrage locale

Élections locales: Les modes de scrutin

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Au Sénégal, les conseillers municipaux sont élus au suffrage universel. Les électeurs choisissent parmi les listes présentées par des partis politiques ou leur coalition ou  des indépendants. Chaque liste candidate comprend  des candidats titulaires et des candidats suppléants. Ces derniers sont censés remplacés un candidat élu et qui par la suite est indisponible ou décède. Aussi, les candidats sont répartis en listes majoritaire et proportionnelle. La confection de chaque liste doit respecter le principe de la parité entre homme et femme.

Le nombre de conseillers municipaux à élire varie entre 36 et 100 en fonction du nombre d’habitants de la commune. Un décret fixe le nombre de conseillers municipaux à élire par commune en se basant sur les statistiques officielles publiées par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).

Ainsi, après le vote, à un seul tour, la liste qui arrive en tête s’adjuge 45% des conseillers municipaux (scrutin majoritaire). Le décompte des 45% est fait sur la liste majoritaire. Ensuite, en fonction du pourcentage que représente le nombre de voix obtenu, chaque liste fait passer un nombre de candidats au prorata du suffrage valablement exprimé en sa faveur.

Par exemple, dans une commune de 100 conseillers municipaux à élire, un parti ou une coalition de partis ou une liste indépendante obtient 30% du suffrage valablement exprimé et se place en tête. Alors, cette liste fera passer ses 45 premiers candidats sur la liste majoritaire et en plus,  en fonction du quotient électoral, au moins, 16 premiers candidats (c’est-à-dire 30% de 55) sur la liste proportionnelle. Au total, cette liste comptera au moins 61 conseillers municipaux sur les 100 que compte le conseil municipal. Cette liste peut également bénéficier du plus fort reste. Car pour déterminer le quotient, on divise le nombre total des suffrages valablement exprimés par le nombre de conseillers municipaux à élire au scrutin proportionnel. Autant de fois ce quotient est contenu dans le nombre des suffrages obtenus par chaque liste, autant celle-ci obtient de candidats élus.

Ainsi, pour les prochaines élections locales du 23 Janvier 2022, le décret fixant le nombre de conseillers municipaux fixe le nombre de conseillers à élire par circonscription. La région de Dakar élira 3188 conseillers. La région de Thiès disposera de 2710 conseillers, alors que celle de Louga en comptera 2580. La région de  Tambacounda élira 2194 conseillers, tandis que la région de Kaolack comptera 1984 élus locaux. Les régions de Fatick, Diourbel, Sédhiou, Kolda, Saint Louis, Ziguinchor, Matam, Kaffrine et Kédougou éliront respectivement 1962, 1958, 1946, 1886,  1854, 1400, 1276, 1148 et 804 élus locaux.

 

27 octobre 2021/0 Commentaires/par Yacine SAMB
https://taataan.sn/wp-content/uploads/2021/10/CM2.jpg 1080 1080 Yacine SAMB http://taataan.sn/wp-content/uploads/2018/11/logo-taatan.png Yacine SAMB2021-10-27 11:18:472021-10-27 11:18:47Élections locales: Les modes de scrutin

Élections locales: Le conseiller municipal

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Au Sénégal, les conseillers municipaux sont élus au suffrage universel. Les électeurs choisissent parmi les listes présentées par des partis politiques ou leur coalition ou  des indépendants. Chaque liste candidate comprend  des candidats titulaires et des candidats suppléants. Ces derniers sont censés remplacés un candidat élu et qui par la suite est indisponible ou décède. Aussi, les candidats sont répartis en listes majoritaire et proportionnelle. La confection de chaque liste doit respecter le principe de la parité entre homme et femme.

Le nombre de conseillers municipaux à élire varie entre 36 et 100 en fonction du nombre d’habitants de la commune. Un décret fixe le nombre de conseillers municipaux à élire par commune en se basant sur les statistiques officielles publiées par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).

Ainsi, après le vote, à un seul tour, la liste qui arrive en tête s’adjuge 45% des conseillers municipaux (scrutin majoritaire). Le décompte des 45% est fait sur la liste majoritaire. Ensuite, en fonction du pourcentage que représente le nombre de voix obtenu, chaque liste fait passer un nombre de candidats au prorata du suffrage valablement exprimé en sa faveur.

Par exemple, dans une commune de 100 conseillers municipaux à élire, un parti ou une coalition de partis ou une liste indépendante obtient 30% du suffrage valablement exprimé et se place en tête. Alors, cette liste fera passer ses 45 premiers candidats sur la liste majoritaire et en plus,  en fonction du quotient électoral, au moins, 16 premiers candidats (c’est-à-dire 30% de 55) sur la liste proportionnelle. Au total, cette liste comptera au moins 61 conseillers municipaux sur les 100 que compte le conseil municipal. Cette liste peut également bénéficier du plus fort reste. Car pour déterminer le quotient, on divise le nombre total des suffrages valablement exprimés par le nombre de conseillers municipaux à élire au scrutin proportionnel. Autant de fois ce quotient est contenu dans le nombre des suffrages obtenus par chaque liste, autant celle-ci obtient de candidats élus.

Ainsi, pour les prochaines élections locales du 23 Janvier 2022, le décret fixant le nombre de conseillers municipaux  à élire par circonscription a été signé.

La région de Dakar élira 3188 conseillers. La région de Thiès disposera de 2710 conseillers, alors que celle de Louga en comptera 2580. La région de  Tambacounda élira 2194 conseillers, tandis que la région de Kaolack comptera 1984 élus locaux. Les régions de Fatick, Diourbel, Sédhiou, Kolda, Saint Louis, Ziguinchor, Matam, Kaffrine et Kédougou éliront respectivement 1962, 1958, 1946, 1886,  1854, 1400, 1276, 1148 et 804 élus locaux.

 

26 octobre 2021/0 Commentaires/par Yacine SAMB
https://taataan.sn/wp-content/uploads/2021/10/CM.jpg 1080 1080 Yacine SAMB http://taataan.sn/wp-content/uploads/2018/11/logo-taatan.png Yacine SAMB2021-10-26 00:50:242021-10-26 00:50:24Élections locales: Le conseiller municipal
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  • Mar : 9h – 17h
  • Mercredi : 9h – 17h
  • Jeu : 9h – 17h
  • Vendredi : 9h – 17h

Adresse : RIDWAN MBAO, Lot 5 villa 192, sis à Petit Mbao
Téléphone : (+221) 33 870 54 54
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