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Dans le souci d’apporter sa contribution aux efforts de lutte contre la pandémie du covid-19 engagés par le gouvernement du Sénégal et les collectivités territoriales, UNCDF en partenariat avec l’Alliance Diaspora et Economies locales (ADEL.SAS) et l’association TAATAAN, ont mis en œuvre un projet dénommé «contribution conjointe à la mise en place d’un projet de riposte contre la pandémie du COVID 19 » (CO-RIPOSTE COVID 19).
De manière pratique, le projet a appuyé neuf (9) communes situées dans les régions de Dakar, Louga, Kaolack et Kolda, en mettant à leur disposition des produits pour la prévention et la protection ainsi que des kits alimentaires pour les ménages et groupes vulnérables affectés par la pandémie.
Des centaines de ménages impactés ont pu bénéficier de cet appui ainsi que certains établissements. Au terme du processus, les différents acteurs territoriaux ainsi que les populations ont tous salué la démarche adoptée par ADEL/Taataan et en partenariat avec UNCDF.
Dans sa stratégie d’intervention, l’équipe de pilotage du projet, s’est appuyée sur les collectivités territoriales à travers les bureaux économiques locaux (BEL) qui ont été responsabilisés dans la conduite des activités sur le terrain. Le ciblage des bénéficiaires, le choix des fournisseurs locaux, la réception ainsi que les opérations de distribution des produits et kits alimentaires ont été réalisées par la collectivité territoriale sous la supervision et l’accompagnement de l’équipe de pilotage (élaboration de questionnaire ; de protocole ou contrat avec les Maires, de procès-verbaux de réception des dons et des ordres de virement aux fournisseurs).
L’Association sénégalaise d’appui à la décentralisation et aux initiatives citoyennes, en collaboration avec la Fondation Konrad Adenauer a produit deux publications pour contribuer davantage au renforcement de la démocratie locale et de la participation citoyenne.
Dakar, 23 janvier – Dans le cadre de la mise en œuvre du programme Jeune développeur économique territorial (JDET), les candidats des communes de Louga, Guéoul et Dahra Djolof ont été reçus en entretien par l’équipe de coordination du Programme les 16 et 17 janvier. Sur les 64 candidats présélectionnés dans ces différentes communes, 42 se sont présentés devant l’équipe de coordination du Programme. Pour chaque localité, un jury a été mis en place et constitué de l’équipe de coordination, du responsable du Bureau économique local et de l’administrateur de la maison du développement local (Louga, Linguère).
La première étape de cette mission a été la commune de Louga qui a enregistré le plus grand nombre de candidats composés surtout d’étudiants en dernière année (Master II) d’ingénierie du développement local à l’Université Gaston Berger de Saint louis et des jeunes diplômés non insérés. A cette occasion, le premier adjoint au maire, Ismaela Mbengue Fall, qui a présidé les travaux, est largement revenu sur l’importance du programme pour booster le développement économique de la commune.
« Le Programme jeune développeur économique territorial vient à son heure, dans ce contexte de raréfaction des ressources humaines de qualité dans les collectivités territoriales. Le Programme JDET va permettre aux communes de disposer des ressources humaines ayant toutes les compétences requises pour booster le développement économique territorial » a laissé entendre M. Fall.
Selon lui, la commune de Louga est prête à accompagner cette initiative et même recruter les jeunes qui seront formés dans le cadre de ce programme.
S’adressant aux candidats, le maire les a appelé à contribuer davantage au développement de leur localité d’autant plus qu’ils disposent déjà des prérequis pour être de véritables développeurs territoriaux.
Dans ce contexte de mise en œuvre de l’acte 3 de la décentralisation, les collectivités territoriales doivent disposer des ressources compétentes, des experts, à l’image de l’État central, pour assurer leur propre développement. C’est l’avis du Président de l’association Asadic Taataan, Oumar Wade. Des propos qu’il a tenus à l’occasion de la session d’information sur le Projet Jeune développeur territorial (JDET) organisée jeudi 24 octobre au Conseil départemental de Kolda. Une initiative de l’association ASADIC TAATAAN pour faire face au déficit de ressources humaines qualifiées auquel font face les collectivités territoriales.
Selon lui, dans le cadre de l’acte 3 de la décentralisation, il est attendu des collectivités territoriales viables et porteuses de développement. Pour M. Wade, la viabilité des territoires fait forcément appelle à la question économique. Mais le constat est que les collectivités manquent de professionnels pour prendre en charge cette question du développement économique. C’est pourquoi Asadic TAATAAN pense apporter une contribution en dehors des élus qui ont une vision mais qui n’ont pas toujours les compétences requises pour mener une ingénierie territoriale dans leur commune.
l’objectif de cette rencontre était de présenter aux participants aux jeunes diplômés de la région de Kolda les métiers du développement économique territorial afin de leur permettre d’avoir une meilleure lisibilité sur leurs parcours d’insertion professionnelle a rappelé M. Wade. Ainsi, 12 métiers qui répondent au besoin des collectivités territoriales ont été identifiés et à l’issue de cette session, les jeunes sélectionnés seront inscrits dans des parcours d’insertion professionnelle après une immersion dans les communes partenaires.
Cette activité est organisée dans un contexte où la situation du chômage des jeunes diplômés reste préoccupante malgré la mise en place de nombreux programmes actifs d’emploi et d’aide à l’insertion.
Selon le Secrétaire général du Conseil départemental, Moussa Boiro, ce programme va surement contribuer à la lutte contre le chômage chez les jeunes et permettre aux collectivités territoriales de se mettre sur les rails du développement. Ce projet entre en droite ligne avec les objectif d’émergence du Sénégal en partant des territoires a indiqué M. Boiro. Pour lui « outiller les jeunes sur l’offre de travail qui se trouve dans leurs territoires, c’est leur donner une perspective de se développer et de développer leurs communes ».
Les jeunes diplômés de la région, issus des grandes universités, se sont fortement mobilisés pour participer à cette activité. La plupart d’entre eux sont aujourd’hui à la recherche de leur premier emploi. Ainsi, ils sont largement revenus, dans les débats sur l’importance de ce projet, qui va leur permettre d’avoir un métier mais également de participer au développement de leurs territoires. Maimouna kandé, étudiante à l’UGB et stagiaire au forum civil de kolda pense que ce projet vient ainsi à son heure. Car il permettra à ces nombreux jeunes désemparés et désespérés d’avoir une qualification professionnelle et trouver du travail dans leur propre commune. Elle salue l’initiative mais appelle Taataan à aller jusqu’au bout de sa logique et ne pas faire comme les autres programmes qui sont souvent sans suite.
Pour rappel, cette rencontre est la deuxième session après celle de Dakar. Rencontre organisée L’association ASADIC-Taataan, en collaboration avec le programme Migration pour le Développement de la GIZ. Cette rencontre s’est également tenu en présence du Directeur de l’Agence régional de développement et des maires de Patta, Médina Yoro Foulah, kolda …
senterritoires.com
Une réunion d’information sur les métiers du développement économique local a eu lieu, mercredi 30 octobre 2019, à Louga (nord), à l’intention des jeunes diplômés de cette région, pour les aider à préparer leur insertion dans l’administration territoriale, a constaté l’APS.
La session d’information s’est déroulée à l’initiative de l’Association sénégalaise d’appui à la décentralisation et aux initiatives citoyennes (ASSADIV-TAATAN). Les participants ont été sélectionnés après leur inscription sur une plateforme dédiée à cette formation, au mois de mars dernier.
« Après Kolda, Kaolack et Dakar, nous sommes à Louga pour informer les jeunes qui ont envie de connaître et de s’engager dans les métiers du développement économique local », a dit le président de l’ASSADIV-TAATAN, Oumar Wade.
Selon M. Wade, au terme des réunions d’information, une dizaine de jeunes seront sélectionnés dans chaque région pour être insérés dans l’administration territoriale et « accompagner les porteurs d’initiatives, promouvoir le développement économique, l’économie sociale et solidaire, etc. »
« Les métiers du développement territorial renvoient à des professionnels qui prennent en charge la question du développement économique territorial. C’est un développement qui est centré sur la création de richesses et la mobilisation des ressources », a-t-il expliqué.
Le secrétaire général du conseil départemental de Louga, Yéri Bâ, a salué « l’excellente initiative » de l’ASSADIV-TAATAN.
Selon lui, les collectivités territoriales « ont toujours souffert d’un manque de ressources humaines compétentes ».
« L’opportunité qui nous est donnée d’avoir au sein des collectivités locales des développeurs économiques territoriaux est à saisir, car elle vient compléter un vide », a-t-il dit lors de la session d’information.
M. Bâ espère que grâce à cette initiative, le conseil départemental qu’il dirige n’aura plus besoin d’aller chercher des experts et des consultants pour l’exécution de certaines tâches.
« Ils viendront compléter un dispositif déjà mis en place par le conseil départemental », dit-il. « Ils vont prendre en charge (…) les projets et programmes que nous allons développer au niveau territorial. C’est un avantage », espère Yéri Bâ.
APS
L’Association sénégalaise d’appui à la décentralisation et aux initiatives citoyennes (ASADIC-TAATAAN) compte contribuer de manière concrète à l’émergence des collectivités territoriales sénégalaises.
Cette mission d’accompagnateur du changement et du développement des collectivités territoriales nécessite des compétences avérées sur la conduite des projets de développement territorial. Nos territoires offrent de multiples opportunités d’insertion professionnelle. Cependant, il existe des facteurs qui favorisent pas l’employabilité des jeunes et des femmes dans les territoires. Parmi ces freins, on peut citer l’inadéquation des cursus d’enseignements face aux perspectives d’emploi et la faible densité du tissu d’entreprises formelles qui limite le potentiel d’emplois.
Pour renverser la tendance, ASADIC – TAATAAN compte accompagner les jeunes diplômés à travers le programme Jeune Développeur économique territorial (JDET).
La première session d’information sur ce programme a été organisée à Dakar ce jeudi, 29 août. Une rencontre qui a permis au Président de ASADIC-TAATAAN de revenir sur les objectifs du projet et les différentes phases de sa mise en œuvre. Au cours de cette rencontre Oumar Wade a annoncé le démarrage du Programme à partir du mois d’octobre avec des sessions de formation sur les métiers du développement économique territorial.
Dans sa volonté́ de promouvoir la décentralisation comme un axe prioritaire de l’Etat, le Gouvernement du Sénégal a entrepris depuis 2013 une grande reforme dénommée « Acte III de la décentralisation ».
En réalité́, depuis la période coloniale, le Sénégal s’est lancé dans un processus irréversible de consolidation de la démocratie locale et de renforcement continu de la décentralisation.
Ce processus s’est poursuivi et renforcé après l’indépendance avec notamment deux grandes réformes majeures.
D’abord en 1972, avec la création des communautés rurales, la promotion de la décentralisation et la régionalisation de la planification.
Ensuite, en 1996, avec l’érection des régions en collectivités locales et le transfert de compétences dans neuf (9) domaines ; pour matérialiser le souci d’accroître la proximité́ de l’Etat et la responsabilité des collectivités locales.
Aujourd’hui, après plusieurs années de pratique effective de la politique de décentralisation, il est apparu nécessaire de procéder à un diagnostic sans complaisance de notre pratique de décentralisation, et poser de nouveaux jalons pour construire dans le cadre d’un dialogue consensuel et prospectif, le renouveau et la modernisation de l’Etat, à travers une décentralisation cohérente, dans ses principes, et performante dans sa mise en œuvre. Telle est la nouvelle option de l’Etat .
La nouvelle réforme de la décentralisation en cours, qui incarne la refondation majeur de l’architecture territoriale de l’Etat, s’inscrit dans cette dynamique.
Au regard de la démarche méthodologique qui privilégie l’implication de toutes les parties prenantes et de son contenu décisif pour l’avenir du pays, l’acte III de la décentralisation devra être mis en œuvre progressivement et en deux phases.
Dans cette première phase, qui précède les élections locales, il est retenu, entre autres résultats, de :
• Supprimer la région en tant que collectivité locale ;
• Eriger les départements en collectivité locale (procéder a ̀une départementalisation);
• Procéder à une communalisation intégrale (ériger les communautés rurales et les communes d’arrondissement en commune) ;
• Créer la ville en vue de mutualiser les compétences des communes qui la constituent ;
• Adopter un nouveau code général des collectivités locales.
Dorénavant, il existe deux ordres de collectivités locales au Sénégal : le département et la commune.
Les élections locales prochaines (Juin 2014), devront permettre l’élection des conseillères et conseillers qui auront en charge d’assurer la gestion des collectivités locales.
Or, la nouvelle réforme qui a vu l’émergence de nouvelles catégories de collectivités locales, n’aura de sens que si les acteurs locaux (les élus en premier) disposent d’un minimum de compétences techniques et d’informations, nécessaires au bon fonctionnement de ces structures.
Au demeurant, force est de constater que l’absence et ou l’insuffisance réelle de la prise en charge d’une véritable politique de formation, capable de promouvoir des élus locaux imprégnés de la gestion des affaires publiques, constitue un des maillons faibles de notre processus de décentralisation.
La Fondation Konrad Adenauer (FKA) a compris les enjeux de cette situation, et s’emploie à appuyer les efforts du gouvernement dans ce sens. C’est ainsi qu’elle a fait de la Formation des élus locaux son domaine d’intervention majeur dans le cadre de son appui à l’Etat dans sa politique de décentralisation ; ce qui se traduit par les multiples formations réalisées au profit des collectivités locales et les nombreuses publications réalisées sur les thématiques relatives à la décentralisation et au développement local.
La présente publication s’inscrit dans cette dynamique.
Conçue, comme le second livret de la nouvelle série de publication dénommée «Comprendre la décentralisation et le développement local »,elle a pour objectif de permettre aux citoyens en général et aux élus locaux , en particulier, de mieux comprendre les dispositions législatives et réglementaires relatives à l’organisation et au fonctionnement des deux ordres de collectivités locales que sont les communes et les départements.
Pour des raisons d’ordre pratique, ce second livret est produit en deux volumes: le premier aborde les questions relatives à la commune tandis que le second s’intéresse au département avec quelques incursions sur la ville.
Rédigée dans un style simple, la présente publication, tente de donner des réponses claires et précises aux questions essentielles que pourrait se poser tout élu local conscient de ses responsabilités et ou tout citoyen intéressé́ par la gestion des collectivités locales et la gouvernance locale.
La présente publication sur le fonds d’équipement des collectivités locales (FECL), s’inscrit dans la poursuite de la série portant sur les finances locales.
Elle prolonge plus exactement les développements sur les ressources financières mobilisables par les collectivités locales et a pour objet de mettre à la disposition des praticiens du développement local, des élus locaux, des citoyens et des partenaires au développement, les informations utiles pour une meilleure connaissance et compréhension du FECL.
En effet, dans sa politique de décentralisation, l’Etat accorde aux collectivités locales un soutien financier non négligeable à travers des dotations et ristournes.
C’est ainsi que le Fonds de dotation de la décentralisation (FDD) et le fonds d’équipement des collectivités locales (FECL), sont conçus comme les deux instruments essentiels du financement des collectivités locales par l’Etat.
Cependant ces deux notions bien que très usutées dans le milieu des collectivités locales restent, dans la pratique, très peu connues des acteurs du développement local et des citoyens notamment en ce qui concerne leurs origines,leurs modalités de répartition leurs mécanismes de mobilisation et d’utilisation par les collectivités locales.
Dans son contenu, la présente publication vise à combler cette méconnaissance.
C’est pourquoi dans les développements sur le FECL, il ne s’agit nullement de procéder à une analyse critique de l’évolution des montants alloués depuis la création du fonds en 1977, encore moins de juger de la faiblesse ou non des montants par rapport aux besoins en investissement des CL ou bien même d’évaluer leur impact ou apport sur la satisfaction des besoins en infrastructures sociaux de base, mais simplement de procéder à un descriptif du fonds depuis les raisons qui fondent sa création jusqu’à son utilisation par les collectivités locales en passant par ses objectifs, sa source , son évolution, ses composantes ainsi que son processus de mise en place et son mécanisme de transfert.
Mais auparavant, du fait que l’Etat a toujours accompagné les collectivités locales dans le financement du développement local, il s’avère utile et important de rappeler le type d’appui financier qui avait cours avant l’avènement du FECL.
Tels sont les deux principaux sujets qui seront abordés dans la présente publication.
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